Poèmes d’Alfred de Musset

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Littérature française – Livres bilingues – Contes de fées et Livres d’enfants – Poésie Française – Alfred de Musset – Poèmes d’Alfred de Musset

Collections:

Poésies nouvelles (1836-1852)

Premières Poésies (Musset, éd. 1863)

Œuvres posthumes

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A

À Alf. T.
Qu’il est doux d’être au monde, et quel bien que la vie !
Tu le disais ce soir par un beau jour d’été.
Tu le disais, ami, dans un site enchanté. … Continuer la lecture …

À Alfred Tattet
Non, mon cher, Dieu merci ! pour trois mots de critique
Je ne me suis pas fait poète satirique ;
Mon silence n’est pas, quoi qu’on puisse en douter, … Continuer la lecture …

À Juana
Ô ciel ! je vous revois, madame, —
De tous les amours de mon âme,
Vous le plus tendre et le premier. … Continuer la lecture …

À Julie
On me demande, par les rues,
Pourquoi je vais bayant aux grues,
Fumant mon cigare au soleil, … Continuer la lecture …

À la Malibran
Sans doute il est trop tard pour parler encor d’elle :
Depuis qu’elle n’est plus quinze jours sont passés ;
Et dans ce pays-ci quinze jours, je le sais, … Continuer la lecture …

À la même
Quand, par un jour de pluie, un oiseau de passage
Jette au hasard un cri dans un chemin perdu,
Au fond des bois fleuris, dans son nid de feuillage, … Continuer la lecture …

À la même
Vous les regrettiez presque en me les envoyant,
Ces vers, beaux comme un rêve et purs comme l’aurore.
Ce malheureux garçon, disiez-vous en riant, … Continuer la lecture …

À la Mi-Carême
Le carnaval s’en va, les roses vont éclore.
Sur les flancs des coteaux déjà court le gazon
Cependant du plaisir la frileuse saison … Continuer la lecture …

À la Pologne
Jusqu’au jour, ô Pologne ! où tu nous montreras
Quelque désastre affreux, comme ceux de la Grèce,
Quelque Missolonghi d’une nouvelle espèce, … Continuer la lecture …

À Laure
Si tu ne m’aimais pas, dis-moi, fille insensée,
Que balbutiais-tu dans ces fatales nuits ?
Exerçais-tu ta langue à railler ta pensée ? … Continuer la lecture …

À Lydie
Lorsque je t’avais pour amie,
Quand nul jeune garçon, plus robuste que moi,
N’entourait de ses bras ton épaule arrondie, … Continuer la lecture …

À Lydie
Du temps où tu m’aimais, Lydie,
De ses bras nul autre que moi
N’entourait ta gorge arrondie ; … Continuer la lecture …

À M. A. T.
Ainsi, mon cher ami, vous allez donc partir !
Adieu ; laissez les sots blâmer votre folie
Quel que soit le chemin, quel que soit l’avenir, … Continuer la lecture …

À M. de Régnier
Quel est donc ce chagrin auquel je m’intéresse ?
Nous nous étions connus par l’esprit seulement ;
Nous n’avions fait que rire, et causé qu’un moment, … Continuer la lecture …

À M. V. H.
Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses,
Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux :
Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux, … Continuer la lecture …

À Madame ***
Vous m’envoyez, belle Émilie,
Un poulet bien emmailloté ;
Votre main discrète et polie … Continuer la lecture …

À madame A. T.
Qu’un jeune amour plein de mystère
Pardonne à la vieille amitié … Continuer la lecture …

À Madame B***
Quand je t’aimais, pour toi j’aurais donné ma vie.
Mais c’est toi, de t’aimer, toi qui m’ôtas l’envie.
À tes pièges d’un jour on ne me prendra plus ; … Continuer la lecture …

À Madame Cne T.
Dans son assiette arrondi mollement,
Un pâté chaud, d’un aspect délectable,
D’un peu trop loin m’attirait doucement. … Continuer la lecture …

À Madame D*** (Impromptu)
Ne me parlez jamais d’une vieille amitié,
Dans vos cheveux dorés quand le printemps se joue, … Continuer la lecture …

À Madame G.
C’est mon avis qu’en route on s’expose à la pluie,
Au vent, à la poussière, et qu’on peut, le matin,
S’éveiller chiffonnée avec un mauvais teint, … Continuer la lecture …

À Madame G.
Dans dix ans d’ici seulement
Vous serez un peu moins cruelle.
C’est long, à parler franchement. … Continuer la lecture …

À Madame N. Ménessier
Madame, il est heureux, celui dont la pensée
(Qu’elle fût de plaisir, de douleur ou d’amour)
A pu servir de sœur à la vôtre un seul jour. … Continuer la lecture …

À Madame O.
Dieu défend d’oublier les petits ici-bas.
La fleur qui, dans l’herbier, doucement se dessèche,
Rend grâces à celui qui la vit sous ses pas, … Continuer la lecture …

À Mademoiselle ***
Oui, femmes, quoi qu’on puisse dire,
Vous avez le fatal pouvoir
De nous jeter par un sourire … Continuer la lecture …

À mademoiselle Rachel
Si ta bouche ne doit rien dire
De ces vers désormais sans prix ;
Si je n’ai, pour être compris, … Continuer la lecture …

À mon ami Alfred T.
Dans mes jours de malheur, Alfred, seul entre mille,
Tu m’es resté fidèle où tant d’autres m’ont fui.
Le bonheur m’a prêté plus d’un lien fragile ; … Continuer la lecture …

À mon ami Édouard B.
Tu te frappais le front en lisant Lamartine,
Édouard, tu pâlissais comme un joueur maudit ;
Le frisson te prenait, et la foudre divine, … Continuer la lecture …

À mon Frère, revenant d’Italie
Ainsi, mon cher, tu t’en reviens
Du pays dont je me souviens
Comme d’un rêve, … Continuer la lecture …

À Musset, réponse de Sainte-Beuve
Il n’est pas mort, ami, ce poëte, en mon âme ;
Il n’est pas mort, ami, tu le dis, je le crois.
Il ne dort pas, il veille, étincelle sans flamme ; … Continuer la lecture …

À Ninon
Si je vous le disais pourtant, que je vous aime,
Qui sait, brune aux yeux bleus, ce que vous en diriez ?
L’amour, vous le savez, cause une peine extrême ; … Continuer la lecture …

À Pepa
Pepa, quand la nuit est venue,
Que ta mère t’a dit adieu ;
Que sous ta lampe, à demi nue, … Continuer la lecture …

À quoi rêvent les jeunes filles
À quoi rêvent les jeunes filles (Comedie) (Acte premier – Scène I. – Scène II. – Scène III.– Scène IV. – Acte Second – Scène I. – Scène II. – Scène III. – Scène IV. – Scène V. – Scène VI. – Scène VII.)
Ninette.
Onze heures vont sonner. — Bonsoir, ma chère sœur.
Je m’en vais me coucher.
Ninon.
Bonsoir. Tu n’as pas peur … Continuer la lecture … … Continuer la lecture …

À Sainte-Beuve
Ami, tu l’as bien dit : en nous, tant que nous sommes,
Il existe souvent une certaine fleur
Qui s’en va dans la vie et s’effeuille du cœur. … Continuer la lecture …

À Ulric G.
Ulric, nul œil des mers n’a mesuré l’abîme,
Ni les hérons plongeurs, ni les vieux matelots.
Le soleil vient briser ses rayons sur leur cime, … Continuer la lecture …

À une Fleur
Que me veux-tu, chère fleurette,
Aimable et charmant souvenir ?
Demi-morte et demi-coquette, … Continuer la lecture …

Adieu (Sonnet)
Adieu ! je crois qu’en cette vie
Je ne te reverrai jamais.
Dieu passe, il t’appelle et m’oublie ; … Continuer la lecture …

Adieux à Suzon
Adieu, Suzon, ma rose blonde,
Qui m’as aimé pendant huit jours ;
Les plus courts plaisirs de ce monde … Continuer la lecture …

Après une lecture
Ton livre est ferme et franc, brave homme, il fait aimer.
Au milieu des bavards qui se font imprimer,
Des grands noms inconnus dont la France est lassée, … Continuer la lecture …

Au bas d’un portrait de mademoiselle Augustine Brohan
J’ai vu ton sourire et tes larmes,
J’ai vu ton cœur triste et joyeux : … Continuer la lecture …

Au lecteur des deux pièces qui suivent
Figure-toi, lecteur, que ton mauvais génie
T’a fait prendre ce soir un billet d’Opéra.
Te voilà devenu parterre ou galerie, … Continuer la lecture …

Au lecteur des deux volumes de vers de l’auteur
Ce livre est toute ma jeunesse ;
Je l’ai fait sans presque y songer.
Il y paraît, je le confesse, … Continuer la lecture …

Au roi, après l’attentat de Meunier
Prince, les assassins consacrent ta puissance.
Ils forcent Dieu lui-même à nous montrer sa main.
Par droit d’élection tu régnais sur la France ; … Continuer la lecture …

Au Yung-Frau
Yung-Frau, le voyageur qui pourrait sur ta tête
S’arrêter et poser le pied sur sa conquête,
Sentirait en son cœur un noble battement, … Continuer la lecture …

Aux Artistes du Gymnase-Dramatique
Ma pièce est jeune, et je suis vieux,
Enfants, je n’en suis pas la cause. … Continuer la lecture …

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B

Ballade à la Lune
C’était, dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune, … Continuer la lecture …

Béatrix Donato fut le doux nom de celle (Sonnet)
Béatrix Donato fut le doux nom de celle
Dont la forme terrestre eut ce divin contour.
Dans sa blanche poitrine était un cœur fidèle, … Continuer la lecture …

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C

Chanson
À Saint-Blaise, à la Zuecca,
Vous étiez, vous étiez bien aise
À Saint-Blaise. … Continuer la lecture …

Chanson
Bonjour, Suzon, ma fleur des bois !
Es-tu toujours la plus jolie ?
Je reviens, tel que tu me vois, … Continuer la lecture …

Chanson: Lorsque la coquette Espérance
Lorsque la coquette Espérance
Nous pousse le coude en passant,
Puis à tire-d’aile s’élance … Continuer la lecture …

Chanson
Nous venions de voir le taureau
Trois garçons, trois fillettes.
Sur la pelouse il faisait beau, … Continuer la lecture …

Chanson: Quand on perd par triste occurrence
Quand on perd, par triste occurrence,
Son espérance
Et sa gaieté, … Continuer la lecture …

Chanson de Barberine
Beau chevalier qui partez pour la guerre,
Qu’allez-vous faire
Si loin d’ici ? … Continuer la lecture …

Chanson de Fortunio
Si vous croyez que je vais dire
Qui j’ose aimer,
Je ne saurais, pour un empire, … Continuer la lecture …

Chanson
J’ai dit à mon cœur, à mon faible cœur :
N’est-ce point assez d’aimer sa maîtresse ?
Et ne vois-tu pas que changer sans cesse, … Continuer la lecture …

Charles-Quint au monastère de Saint-Just
L’empereur vit, un soir, le soleil s’en aller ;
Il courba son front triste et resta sans parler.
Puis, comme il entendit ses horloges de cuivre, … Continuer la lecture …

Conseils à une Parisienne
Oui, si j’étais femme, aimable et jolie,
Je voudrais, Julie,
Faire comme vous ; … Continuer la lecture …

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D

Dans la prison de la Garde nationale
Qui que tu sois, je t’en conjure,
Mets ton lit de l’autre côté. … Continuer la lecture …

Derniers vers d’Alfred de Musset
L’heure de ma mort, depuis dix-huit mois,
De tous les côtés sonne à mes oreilles.
Depuis dix-huit mois d’ennuis et de veilles … Continuer la lecture …

Don Paez
Je n’ai jamais aimé, pour ma part, ces bégueules
Qui ne sauraient aller au Prado toutes seules,
Qu’une duègne toujours de quartier en quartier … Continuer la lecture …

Dupont et Durand
Mânes de mes aïeux, quel embarras mortel !
J’invoquerais un dieu, si je savais lequel.
Voilà bientôt trente ans que je suis sur la terre, … Continuer la lecture …

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E

F

Faustine (fragment) (ACTE PREMIER Scène première – Scène II – Scène III – Scène IV – Scène V – Scène VI – Scène VII)
Michel.
J’ai veillé plus d’une fois durant cette longue guerre ; mais je n’ai jamais passé, que je sache, une nuit pareille à celle-ci. Le jour commence à poindre. … Continuer la lecture …

Fut-il jamais douceur de cœur pareille (Rondeau)
Fut-il jamais douceur de cœur pareille
À voir Manon dans mes bras sommeiller ?
Son front coquet parfume l’oreiller ; … Continuer la lecture …

G

H

I – J

Idylle
À quoi passer la nuit quand on soupe en carême ?
Ainsi, le verre en main, raisonnaient deux amis.
Quels entretiens choisir, honnêtes et permis, … Continuer la lecture …

Impromptu
Chasser tout souvenir et fixer la pensée,
Sur un bel axe d’or la tenir balancée,
Incertaine, inquiète, immobile pourtant ; … Continuer la lecture …

Impromptu
Dieu l’a voulu, nous cherchons le plaisir.
Tout vrai regard est un désir ;
Mais le désir n’est rien si l’on n’espère ; … Continuer la lecture …

Jamais
Jamais, avez-vous dit, tandis qu’autour de nous
Résonnait de Schubert la plaintive musique ;
Jamais, avez-vous dit, tandis que, malgré vous, … Continuer la lecture …

Jeanne d’Arc
Je cherche en vain le repos qui me fuit.
Mon cœur est plein des douleurs de la France.
Jusqu’en ces lieux déserts, dans l’ombre et le silence, … Continuer la lecture …

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K – L

L’Andalouse
Avez-vous vu, dans Barcelone,
Une Andalouse au sein bruni ?
Pâle comme un beau soir d’automne ? … Continuer la lecture …

L’Âne et le Ruisseau (Scène première – Scène II – Scène III – Scène IV – Scène V – Scène VI – Scène VII – Scène VIII – Scène IX – Scène X – Scène XI – Scène XII – Scène XIII – Scène XIV – Scène XV)
Marguerite.
Je ne saurai donc pas ce qui vous afflige ?
La comtesse.
Mais je te dis que ce n’est rien. Ce monde, ce bruit, que sais-je ? … Continuer la lecture …

L’Espoir en Dieu
Tant que mon faible cœur, encor plein de jeunesse,
À ses illusions n’aura pas dit adieu,
Je voudrais m’en tenir à l’antique sagesse … Continuer la lecture …

La Coupe et les Lèvres (Dédicace – Invocation – Acte I – Acte II – Acte III – Acte IV – Acte V)
Voici mon cher ami, ce que je vous dédie :
Quelque chose approchant comme une tragédie,
Un spectacle ; en un mot, quatre mains de papier. … Continuer la lecture …

La Nuit d’août
Depuis que le soleil, dans l’horizon immense,
A franchi le Cancer sur son axe enflammé,
Le bonheur m’a quittée, et j’attends en silence … Continuer la lecture …

La Nuit d’octobre
Le mal dont j’ai souffert s’est enfui comme un rêve.
Je n’en puis comparer le lointain souvenir
Qu’à ces brouillards légers que l’aurore soulève … Continuer la lecture …

La Nuit de décembre
Du temps que j’étais écolier,
Je restais un soir à veiller
Dans notre salle solitaire. … Continuer la lecture …

La Nuit de mai
Poëte, prends ton luth et me donne un baiser ;
La fleur de l’églantier sent ses bourgeons éclore.
Le printemps naît ce soir ; les vents vont s’embraser ; … Continuer la lecture …

La servante du roi (ACTE QUATRIÈME Scène première – Scène II – Scène III)
Frédégonde.
Elle veut s’échapper ?
Landry.
Sitôt la nuit venue. … Continuer la lecture …

Le Fils du Titien (sonnet)
Lorsque j’ai lu Pétrarque, étant encore enfant,
J’ai souhaité d’avoir quelque gloire en partage.
Il aimait en poëte et chantait en amant ; … Continuer la lecture …

Le Lever
Assez dormir, ma belle !
Ta cavale isabelle
Hennit sous tes balcons. … Continuer la lecture …

Le Mie Prigioni
On dit : « Triste comme la porte
D’une prison. » —
Et je crois, le diable m’emporte, … Continuer la lecture …

Le Rideau de ma voisine
Le rideau de ma voisine
Se soulève lentement.
Elle va, je l’imagine, … Continuer la lecture …

Le Poète et le Prosateur
Le poète n’écrit presque jamais la réflexion. Le prosateur n’est juste et profond que par elle. Le poète cependant doit la sentir, … Continuer la lecture …

Le Rhin allemand
Ils ne l’auront pas, le libre Rhin allemand, quoiqu’ils le demandent dans leurs cris comme des corbeaux avides ; … Continuer la lecture …

Le Rhin allemand (réponse à la chanson de Becker)
Nous l’avons eu, votre Rhin allemand :
Il a tenu dans notre verre.
Un couplet, qu’on s’en va chantant, … Continuer la lecture …

Le Saule (I) – (II) – (III) – (IV) – (V) – (VI) – (VII) – (VIII) – (IX)
Il se fit tout à coup le plus profond silence,
Quand Georgina Smolen se leva pour chanter.
Miss Smolen est très-pâle. — Elle arrive de France, … Continuer la lecture …

Le songe d’Auguste (Scène première – Scène II – Scène III – Scène IV – Scène V)
Guerriers, d’où venez-vous ? Pendant ces jours de fête,
Quel heureux sort vous ramène en ces lieux ?
Quelle main triomphante a sur vos nobles têtes … Continuer la lecture …

Le Treize Juillet
La joie est ici-bas toujours jeune et nouvelle,
Mais le chagrin n’est vrai qu’autant qu’il a vieilli.
À peine si le prince, hier enseveli, … Continuer la lecture …

Les Marrons du feu: Prologue – Scène première – Scène II – Scène III – Scène IV – Scène V – Scène VI – Scène VII – Scène VIII – Scène IX
Mesdames et messieurs, c’est une comédie,
Laquelle, en vérité, ne dure pas longtemps ;
Seulement que nul bruit, nulle dame étourdie, … Continuer la lecture …

Les Secrètes Pensées de Rafael
Ô vous, race des dieux, phalange incorruptible,
Électeurs brevetés des morts et des vivants ;
Porte-clefs éternels du mont inaccessible, … Continuer la lecture …

Les Vœux stériles
Puisque c’est ton métier, misérable poëte,
Même en ces temps d’orage, où la bouche est muette,
Tandis que le bras parle, et que la fiction … Continuer la lecture …

Lettre à M. de Lamartine
Lorsque le grand Byron allait quitter Ravenne,
Et chercher sur les mers quelque plage lointaine
Où finir en héros son immortel ennui, … Continuer la lecture …

Lucie
Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J’aime son feuillage éploré ; … Continuer la lecture …

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M

Madame la marquise
Vous connaissez que j’ai pour mie
Une Andalouse à l’œil lutin,
Et sur mon cœur, tout endormie, … Continuer la lecture …

Madrid
Madrid, princesse des Espagnes,
Il court par tes mille campagnes
Bien des yeux bleus, bien des yeux noirs. … Continuer la lecture …

Mardoche (I-X) – (XI – XX) – (XXI – XXX) – (XXXI – XL) – (XLI – L) – (LI – LIX)
J’ai connu l’an dernier un jeune homme nommé
Mardoche, qui vivait nuit et jour enfermé.
Ô prodige ! il n’avait jamais lu de sa vie … Continuer la lecture …

Marie
Ainsi, quand la fleur printanière
Dans les bois va s’épanouir,
Au premier souffle du zéphyr … Continuer la lecture …

Mimi Pinson
Mimi Pinson est une blonde,
Une blonde que l’on connaît.
Elle n’a qu’une robe au monde, … Continuer la lecture …

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N

Namouna (Conte Oriental) (Chant premier I – X , XI – XX , XXI – XXX , XXXI – XL , XLI – L , LI – LX , LXI – LXX , LXXI – LXXVIII , Chant deuxième I – X , XI – XX , XXI – XXX , XXXI – XL , XLI – L , LI – LV , Chant troisième I – XIV)
Le sofa sur lequel Hassan était couché
Était dans son espèce une admirable chose.
Il était de peau d’ours, — mais d’un ours bien léché … Continuer la lecture …

Non, quand bien même une amère souffrance
Non, quand bien même une amère souffrance
Dans ce cœur mort pourrait se ranimer ;
Non, quand bien même une fleur d’espérance … Continuer la lecture …

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O

Octave
Ni ce moine rêveur, ni ce vieux charlatan,
N’ont deviné pourquoi Mariette est mourante.
Elle est frappée au cœur, la belle indifférente ; … Continuer la lecture …

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P

Par un mauvais temps
Elle a mis, depuis que je l’aime
(Bien longtemps, peut-être toujours),
Bien des robes, jamais la même ; … Continuer la lecture …

Portia / Portia (I) – Portia (II) – Portia (III)
Les premières clartés du jour avaient rougi
L’Orient, quand le comte Onorio Luigi
Rentra du bal masqué. — Fatigue ou nonchalance, … Continuer la lecture …

Promenade
Dans ces bois qu’un nuage dore,
Que l’ombre est lente à s’endormir ! … Continuer la lecture …

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Q – R

R

Rappelle-toi
Rappelle-toi quand l’Aurore craintive
Ouvre au Soleil son palais enchanté ;
Rappelle-toi lorsque la Nuit pensive … Continuer la lecture …

Réponse à Charles Nodier
Connais-tu deux pestes femelles
Et jumelles,
Qu’un beau jour tira de l’enfer … Continuer la lecture …

Retour
Heureux le voyageur que sa ville chérie
Voit rentrer dans le port, aux premiers feux du jour !
Qui salue à la fois le ciel et la patrie, … Continuer la lecture …

Rêverie
Quand le paysan sème, et qu’il creuse la terre,
Il ne voit que son grain, ses bœufs et son sillon.
— La nature en silence accomplit le mystère, — … Continuer la lecture …

Rolla
Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre
Marchait et respirait dans un peuple de dieux ?
Où Vénus Astarté, fille de l’onde amère, … Continuer la lecture …

Rondeau (À madame H. F.)
Il est aisé de plaire à qui veut plaire.
D’un ignorant un bavard écouté,
D’un journaliste un rimailleur vanté, … Continuer la lecture …

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S

Se voir le plus possible et s’aimer seulement (Sonnet)
Se voir le plus possible et s’aimer seulement,
Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge,
Sans qu’un désir nous trompe, ou qu’un remords nous ronge … Continuer la lecture …

Silvia
Il est donc vrai, vous vous plaignez aussi,
Vous dont l’œil noir, gai comme un jour de fête,
Du monde entier pourrait chasser l’ennui. … Continuer la lecture …

Simone
J’aimais les romans à vingt ans.
Aujourd’hui je n’ai plus le temps ;
Le bien perdu rend l’homme avare. … Continuer la lecture …

Sonnet (« Que j’aime le premier frisson d’hiver »)
Que j’aime le premier frisson d’hiver ! le chaume,
Sous le pied du chasseur, refusant de ployer !
Quand vient la pie aux champs que le foin vert embaume, … Continuer la lecture …

Sonnet (À madame ***)
Jeune ange aux doux regards, à la douce parole,
Un instant près de vous je suis venu m’asseoir,
Et, — l’orage apaisé, — comme l’oiseau s’envole, … Continuer la lecture …

Sonnets à Madame M. N.
« Je vous ai vue enfant, maintenant que j’y pense,
Fraîche comme une rose et le cœur dans les yeux.
— Je vous ai vu bambin, boudeur et paresseux ; … Continuer la lecture …

Sonnet au Lecteur
Jusqu’à présent, lecteur, suivant l’antique usage,
Je te disais bonjour à la première page.
Mon livre, cette fois, se ferme moins gaiement ; … Continuer la lecture …

Souvenir
J’espérais bien pleurer, mais je croyais souffrir,
En osant te revoir, place à jamais sacrée,
Ô la plus chère tombe et la plus ignorée … Continuer la lecture …

Souvenir des Alpes
Fatigué, brisé, vaincu par l’ennui,
Marchait le voyageur dans la plaine altérée,
Et du sable brûlant la poussière dorée … Continuer la lecture …

Stances
Je méditais, courbé sur un volume antique,
Les dogmes de Platon et les lois du Portique.
Je voulus de la vie essayer le fardeau. … Continuer la lecture …

Stances de Charles Nodier à Alfred de Musset
J’ai lu ta vive Odyssée
Cadencée,
J’ai lu tes sonnets aussi, … Continuer la lecture …

Stances
Que j’aime à voir, dans la vallée
Désolée,
Se lever comme un mausolée … Continuer la lecture …

Stances sur le costume pompadour de miss ***
Voltaire, ombre auguste et suprême !
Roi des madrigaux a la crème,
Du vermillon et des paniers ! … Continuer la lecture …

Sur l’album de mademoiselle Taglioni
Si vous ne voulez plus danser,
Si vous ne faites que passer … Continuer la lecture …

Sur la naissance du comte de Paris
De tant de jours de deuil, de crainte et d’espérance,
De tant d’efforts perdus, de tant de maux soufferts,
En es-tu lasse enfin, pauvre terre de France, … Continuer la lecture …

Sur la paresse
« Oui, j’écris rarement, et me plais de le faire :
Non pas que la paresse en moi soit ordinaire ;
Mais, sitôt que je prends la plume à ce dessein, … Continuer la lecture …

Sur les Débuts de Mesdemoiselles Rachel et Pauline Garcia
Ainsi donc, quoi qu’on dise, elle ne tarit pas,
La source immortelle et féconde
Que le coursier divin fit jaillir sous ses pas ; … Continuer la lecture …

Sur trois marches de marbre rose
Depuis qu’Adam, ce cruel homme,
A perdu son fameux jardin,
Où sa femme, autour d’une pomme, … Continuer la lecture …

Suzon
Ce que j’écris est bon pour les buveurs de bière
Qui jettent la bouteille après le premier verre :
C’est l’histoire d’un fou mort pour avoir aimé … Continuer la lecture …

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T

Tristesse
J’ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis, et ma gaieté ;
J’ai perdu jusqu’à la fierté … Continuer la lecture …

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U

Un souper chez mademoiselle Rachel
Merci d’abord, madame et chère marraine, pour la lettre que vous me communiquez de l’aimable Paolita. Cette lettre est bien remarquable et bien gentille ; … Continuer la lecture …

Une bonne fortune
C’est un fait reconnu, qu’une bonne fortune
Est un sujet divin pour un in-octavo.
Ainsi donc, bravement, je vais en conter une ; … Continuer la lecture …

Une soirée perdue
J’étais seul, l’autre soir, au Théâtre-Français,
Ou presque seul ; l’auteur n’avait pas grand succès.
Ce n’était que Molière, et nous savons de reste … Continuer la lecture …

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V

Venise
Dans Venise la rouge,
Pas un bateau qui bouge,
Pas un pêcheur dans l’eau, … Continuer la lecture …

Vision
Je vis d’abord sur moi des fantômes étranges
Traîner de longs habits ;
Je ne sais si c’étaient des femmes ou des anges ! … Continuer la lecture …

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W – X – Y – Z

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Bilingual

Littérature française – Livres bilingues – Contes de fées et Livres d’enfants – Poésie Française – Alfred de Musset – Poèmes d’Alfred de Musset