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L’avare de Molière


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Notes [from 1890 edition]

(1) C’est-à-dire, elles ne sont pas fort “accommodées des biens de la fortune”. Cette expression est encore d’usage aujourd’hui, et l’Académie cite cet exemple : Je l’ai vu pauvre, “mais il s’est bien accommodé.”


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(2) On trouve pour la première fois le mot “moucher” pour “épier”, dans la légende de Faifeu, imprimée en 1532. Le mot “mouchard” n’est donc pas ancien dans notre langue.


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(3) On dit proverbialement “parler à la barette de quelqu’un”, pour lui parler sans ménagement, porter la main sur lui, le frapper à la tête.


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(4) Un denier d’intérêt pour douze prêtés, c’est-à-dire un peu plus de huit pour cent.


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(5) “Fluet”. On disait autrefois “flouet” et “flou”, dont “flouet” est le diminutif.


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(6) Ce tour de phrase est latin. Boileau a dit dans la “Satire sur les Femmes” :
Je ne puis cette fois que je ne les excuse.
Ni Boileau ni Molière n’ont pu faire adopter ce latinisme.


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(7) Avant sa conversion, saint Mathieu était receveur des tributs, et la malignité lui attribuait des prêts usuraires. De là l’ancienne expression proverbiale, “fester saint Matthieu”, pour prêter à usure, et, par corruption, “fesse-Matthieu”.


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(8) C’est-à-dire un denier d’intérêt pour dix-huit prêtés, ce qui équivaut à un peu plus de cinq et demi pour cent.


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(9) A vingt pour cent.


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(10) A vingt-cinq pour cent.


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(11) Les soldats portaient autrefois un bâton terminé d’un bout par une pointe qu’ils enfonçaient en terre, et de l’autre, par un fer fourchu sur lequel ils appuyaient leur mousquet, pour tirer plus juste. C’est ce qu’on appelait “la fourchette d’un mousquet”.


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(12) Expression proverbiale : “L’épée de chevet”, l’épée qui ne nous quitte jamais. Au figuré, “l’expression qu’on a sans cesse à la bouche”.


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(13) C’était une formule ancienne de santé et d’économie qu’on trouve quelquefois chez les Latins, énoncée par les seules lettres initiales de chaque mot E.V.V.N.V.V.E. : “ede ut vivas, ne vivas ut edas.”, “Mange pour vivre, et ne vis pas pour manger.”


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(14) Expression proverbiale : “Il n’y a pas même pour un double”, c’est-à-dire “il n’y en a point”. Le double était une petite pièce de monnaie qui valait deux deniers.


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(15) Suivant Ménage, cette expression a été imaginée pour éviter de se servir du mot “diable”. Molière n’est pas le seul qui ait employé ce mot dans ce sens : longtemps avant lui, Rabelais avait dit : “Créature du grand vilain diantre d’enfer” (liv. III, ch. III).


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(16) Du temps de Molière, le mot “scandaliser” se prenait quelquefois dans le sens de “décrier”, “diffamer”. (Voyez le dictionnaire de l’Académie, édition de 1694).


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(17) “Offenser” est la traduction littéraire d’”offendere”, mot dont le sens est beaucoup moins restreint en latin qu’en français. Il signifie ici, “celui dont vous avez à vous plaindre”. L’exemple de Molière n’a pu le faire adopter avec cette acception.


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