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Dédicaces de Paul Verlaine

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Dédicaces

***

I. Ballade touchant un point d’histoire
Assez qu’on — sinon plus qu’assez —
Déplore avec désinvolture,
Les uns mes « désordres » passés, … Continuer la lecture


II. Ballade en vue d’honorer les Parnassiens
Or on vivait en des temps fort affreux
Où la réclame était mal en avance.
Dans la bataille aux rimes plus d’un preux … Continuer la lecture

I. À Jules Tellier
Quand je vous vois de face et penché sur un livre
Vous m’avez l’air d’un loup qui serait un chrétien,
Pardon, rectifiez : qui serait un païen, … Continuer la lecture

II. Au même
Ainsi je riais, fou, car la vie est folie !
Mais je ne savais pas non plus que tu mourrais.
Moi malade et mourant presque (on eût dit exprès, … Continuer la lecture

III. À François Coppée
Les passages Choiseul aux odeurs de jadis,
Oranges, parchemins rares, — et les gantières !
Et nos « débuts », et nos verves primesautières, … Continuer la lecture

IV. À J.-K. Huysmans
Sa douceur n’est pas excessive,
Elle existe, mais il faut la voir,
Et c’est une laveuse au lavoir … Continuer la lecture

V. À Stéphane Mallarmé
Des jeunes — c’est imprudent ! —
Ont, dit-on, fait une liste
Où vous passez symboliste. … Continuer la lecture

VI. À Jean Moréas
C’est le beau Jean Moréas
Qui fait dire à l’échotier
Que l’art périclite, hélas ! … Continuer la lecture

VII. Laurent Tailhade
Le prêtre et sa chasuble énorme d’or jusques aux pieds
Avec un long pan d’aube en guipures sur les degrés ;
Le diacre et le sous-diacre aux dalmatiques chamarrées … Continuer la lecture

VIII. À Villiers de l’Isle-Adam
Tu nous fuis comme fuit le soleil sous la mer
Derrière un rideau lourd de pourpres léthargiques,
Las d’avoir splendi seul sur les ombres tragiques … Continuer la lecture

IX. Léon Bloy
Le Dogme certes, et la Loi,
Mais Cliarité qui ne commence
Ni ne finit, énorme, immense, … Continuer la lecture

X. À Raoul Ponchon
Vous aviez des cheveux terriblement ;
Moi je ramenais désespérément ;
Quinze ans se sont passés, nous sommes chauves … Continuer la lecture

XI. A.-F. Cazals
Adonis expirant sur des fleurs n’est pas lui.
Narcisse en fleur changé non plus, non plus Arbate
Triste de ne rimer qu’à peine à Mithridale, … Continuer la lecture

XII. À Germain Nouveau
Ce fut à Londres, ville où l’Anglaise domine,
Que nous nous sommes vus pour la première fois,
Et, dans King’s Cross mêlant ferrailles, pas et voix, … Continuer la lecture

XIII. Maurice Bouchor
Il s’appelle Maurice ainsi que ce soldat.
Et sp nomme Bouchor comme saint Bouche d’or.
Soldat du rire franc, saint, sinon point encor, … Continuer la lecture

XIV. Henry d’Argis
Érudit, graphologue est presque nécromant,
Pourtant il est aimable et si mal redoutable
Qu’il fait belle et digne figure au bal, à table, … Continuer la lecture

XV. À Ernest Raynaud
Nous sommes tous les deux des moitiés d’Ardennais,
Moi plus foncé que vous, — dirai-je plus sauvage ?
Procédant des Forêts quand vous de ce Vallage … Continuer la lecture

XVI. Raymond de La Tailhède
Un jour que la nature avait fuit de bons rêves,
Elle vit s’éveiller Raymond de la Tailhède
Aux bords où, pour charmer l’ennui des heures brèves, … Continuer la lecture

XVII. À Armand Silvestre
La grande Sand porta sur les fonds baptismaux
Votre muse robuste et saine et, bonne fée,
Vous prédit le génie et l’œuvre d’un Orphée … Continuer la lecture

XVIII. Fernand L’Anglois
Haut comme le soleil, pâle comme la lune,
Comme dit vaguement le proverbe espagnol,
Il a presque la voix tendre du rossignol, … Continuer la lecture

XIX. À Irénée Decroix
Où sont les nuits de grands chemins aux chants bachiques
Dans les Nords noirs et dans les verts Pas-de-Calais,
Et les canaux périculeux vers les Belgiques … Continuer la lecture

XX. À George Bonnamour
J’étais malade de regrets, de quels regrets !
Toute ma bonne foi pleurait d’une méprise.
Mon corps qui fut naguère fort, si faible après … Continuer la lecture

XXI. À Paterne Berrichon
Tous deux avons ce travers
De raffoler des bons vers
Et d’aimer notre repos. … Continuer la lecture

XXII. À Gabriel Échaupre
Votre grand-père des temps chauds, l’honnête Pache,
Fut un républicain sérieux, simple et franc.
Il méprisa l’argent, abomina le sang … Continuer la lecture

XXIII. Au docteur Guilland
Dans ce mien voyage de cure,
En dépit de Joanne et de Chaix
Je n’ai rien vu d’Aix-les-Bains qu’Aix … Continuer la lecture

XXIV. À Louis et Jean Jullien
Savantissimo Doctori
Bonissimoque Scriptori,
Au frère et puis encore au frère … Continuer la lecture

XXV. À Émile Le Brun
Dans le gâchis de l’an dernier
Nous fûmes, — osons le nier —
Vous, parlementaire, qu’atroce ! … Continuer la lecture

XXVI. À Henri Mercier
Il nous sied de remercier
Sur tous les tons de tous les modes
Ballades, sonnets, stances, odes, … Continuer la lecture

XXVII. À Adrien Remacle
Votre femme chantait délicieusement
De très anciens vers miens par vous mis en musique
— Vers sans grande portée idéale ou physique, … Continuer la lecture

XXVIII. À Armand Sinval
Habitant de ces chers confins de la Bastille,
Où je fus trop heureux et puis trop malheureux,
Battant monnaie ici, là faisant buisson creux … Continuer la lecture

XXIX. À Charles de Sivry
Artiste, toi, jusqu’au fantastique,
Poète, moi, jusqu’à la bêtise,
Nous voilà, la barbe à moitié grise, … Continuer la lecture

XXX. À Charles Vesseron
Dans nos savoureuses Ardennes
Où je fis le mal et le bien,
Ici, mortifié, chrétien, … Continuer la lecture

XXXI. À Gabriel Vicaire
Vous êtes un mystique et j’en suis un aussi :
Mais vous léger, charmant, on dirait du Shakespeare,
Moi pas mal sombre, un Dante imperceptible et pire … Continuer la lecture

XXXII. À Émile Blémont
La vindicte bourgeoise assassinait mon nom
Chinoisement, à coups d’épingle, quelle affaire
Et la tempête allait plus âpre dans mon verre. … Continuer la lecture

XXXIII. À Emmanuel Chabrier
Chabrier, nous faisions, un ami cher et moi,
Des paroles pour vous qui leur donniez des ailes,
Et tous trois frémissions quand pour bénir nos zèles, … Continuer la lecture

XXXIV. À Ernest Delahaye
Dieu, nous voulant amis parfaits, nous fit tous doux
Gais de cette gaîté qui rit pour elle-même,
De ce rire absolu, colossal et suprême … Continuer la lecture

XXXV. À Maurice du Plessy
Jo vous prends à témoin entre tous mes amis,
Vous qui m’avez connu dès l’extrême infortune,
Que je fus digne d’elle, à Dieu seul tout soumis, … Continuer la lecture

XXXVI. Charles Morice
Impérial, royal, sacerdotal, comme une
République Française en ce Quatre-vingt-Treize
Brûlant empereur, roi, prêtre, dans sa fournaise, … Continuer la lecture

XXXVII. À Edmond Thomas
Mon ami, vous m’avez, quoique encore si jeune,
Vu déjà bien divers, mais ondoyant jamais,
Direct et bref, oui : tels les Juins suivent les Mais, … Continuer la lecture

XXXVIII. À mes amis de là-bas
Gens de la paisible Hollande
Qu’un instant ma voix vint troubler
Sans trop, j’espère, d’ire grande … Continuer la lecture

XXXIX. Quatorzain pour tous
Ô mes contemporains du sexe fort,
Je vous méprise et contemne point peu.
Même il en est que je déteste à mort … Continuer la lecture

XL. Quatorzain pour toutes
Ô femmes, je vous aime toutes, là, c’est dit !
N’allez pas me taxer d’audace ou d’imposture.
Raffolant de la blonde douce et de la dure … Continuer la lecture

XLI. À G…
Tu m’as plu par ta joliesse
Et ta folle frivolité.
J’aime tes yeux pour leur liesse … Continuer la lecture

XLII. Encore pour G…
Oui, gamine bonne, je t’aime
Et ce sera mon plus cher thème
D’instinct non moins que de système. … Continuer la lecture

XLIII. Pour S…
Or j’adore une chaste Suzanne
Dont je serais l’un et l’autre vieillard
Et pour qui donc je brairais comme un âne, … Continuer la lecture

XLIV. Chanson pour L…
« Enfin, après deux ans, je te revois » — et t’aime
Pour de bon cette fois,
À cause de ton corps d’abord, et surtout même, … Continuer la lecture

XLV. À ***
Ton cœur est plus grand que le mien
Mais le mien peut-être est plus tendre
Qui ne sait que ne pas attendre, … Continuer la lecture

XLVI. Le pinson d’E***
C’est très miraculeux : ce pinson si joli
Qui sautillait d’un air attentif et poli
Tout au bout des barreaux, prêtant sa tête fine … Continuer la lecture

XLVII. À E…
Ô toi chaude comme l’enfer,
Ô toi, froide comme l’hiver,
Douce et dure, on dirait du fer … Continuer la lecture

XLVIII. À E… pour ses étrennes
Je méprise, vrai ! ces vers-ci
Mais j’aime le sujet d’iceux,
Les vers sont-ils tendres ou pisseux ? … Continuer la lecture

XLIX. A***
Mauvaise, criarde, et ça vaut mieux
Qu’en somme bavarde et muette.
Or tel est le vœu de ce poète, … Continuer la lecture

L. À la même
Non. Ce n’est pas vrai. Vous êtes très bonne,
Très sobre de paroles dures vraiment
Et votre verbe est un pur liniment … Continuer la lecture

LI. Pour la même
Zut, il n’en faut plus, c’est une hypocrite
À rebours ou c’est une folle ou, mieux,
Une sotte en cinq lettres, mais de vieux … Continuer la lecture

LII. À une dame qui partait pour la Colombie
Notre-Dame de Santa Fé de Bogota
Qui vous apprêtez à faire le tour de ce monde,
Or, mon émotion serait par trop profonde … Continuer la lecture

LIII. À E***. ( I et II)
Lorsque nous allons chez Vanier
Dans des buts peu problématiques,
Tu portes un petit panier … Continuer la lecture

LIV. Anniversaire, à William Rothenstein
Je ne crois plus au langage des fleurs
Et l’Oiseau bleu pour moi ne chante plus.
Mes yeux se sont fatigués des couleurs … Continuer la lecture

LV. À mon éditeur (— I. Misère et — II. Richesse)
Je veux dépeindre en ce sonnet
Toute mon indignation
Contre ce Vanier qu’on connaît, … Continuer la lecture

LVI. À Léon Vanier. I et II. (Suite au 1er sonnet)
Vous voulez tuer le veau gras
Et qu’un sonnet signe la trêve.
Très bien, le voici, mais mon rêve … Continuer la lecture

LVII. Toast à distance, aux Rosati
Gens du Nord, mes compatriotes,
Hélas ! je vous avais promis
Quelques mots à propos de bottes … Continuer la lecture

LVIII. Manchester, à Théodore C. London
Je n’ai vu Manchester que d’un coin de Salford
Donc très mal et très peu, quel que fût mon effort
À travers le brouillard et les courses pénibles … Continuer la lecture

LIX. Fountain Court, à Arthur Symons
La Cour de la fontaine est, dans le Temple,
Un coin exquis de ce coin délicat
Du Londres vieux où le jeune avocat … Continuer la lecture

LX. À Edmond Lepelletier
Mon plus vieil ami survivant
D’un groupe déjà de fantômes
Qui dansent comme des atomes … Continuer la lecture

LXI. Jean Richepin
Richepin
N’est pas le nom d’un turlupin
Ni d’un marchand de poudre de perlinpinpin … Continuer la lecture

LXII. À Arthur Rimbaud I
Mortel, ange ET démon, autant dire Rimbaud,
Tu mérites la prime place en ce mien livre
Bien que tel sot grimaud t’ait traité de ribaud … Continuer la lecture

LXIII. À Arthur Rimbaud. II
Toi mort, mort, mort ! Mais mort du moins tel que tu veux,
En nègre blanc, en sauvage splendidement
Civilisé, civilisant négligemment… … Continuer la lecture

LXIV. À Mlle Renée Zilcken
Ô Mademoiselle Renée,
Fillette exquisement mignonne,
Que le bon Dieu toujours vous donne … Continuer la lecture

LXV. À Mlle Eveline
Eveline, mais c’est Ève
En miniature et c’est
Tout le charme et tout le rêve … Continuer la lecture

LXVI. À Mlle Léonie R…
Vous emplissez d’un bruit gentil, quoique terrible,
Ma tête que console un tapage d’enfant,
— Et mon cœur qu’il est difficile qu’on console ! … Continuer la lecture

LXVII. À Mlle Jeanne Vanier
Parfois dans un local plein de livres, deux hommes
Se gourment presque, bien que bons garçons au fond ;
C’est votre père et moi dont les paroles vont … Continuer la lecture

LXVIII. Sur un buste de moi, pour mon ami Niederhausern
Ce buste qui me représente
Auprès de la postérité
Lui montre une face imposante … Continuer la lecture

LXIX. À Raymond Maygrier
Comme la langouste d’Hervé
« Qui portait l’herbe magique,
« Sur sa croupe magnétique » … Continuer la lecture

LXX. À Mlle Adèle
Mademoiselle Adèle
Vous êtes un modèle :
D’ordre et d’autorité … Continuer la lecture

LXXI. À Mme Marie A…, pour sa fête
Le poète n’est pas très riche !
Aussi, devant ce frais jardin
De bouquets dignes d’un Éden, … Continuer la lecture

LXXII. À Rodolphe Darzens
Jeune homme élancé
Comme un peuplier,
Qui donc a pensé … Continuer la lecture

LXXIII. À Henri Bossanne
Bon imprimeur de la première édition
De « Dédicaces »,
Vous vîntes à Paris dans une intention … Continuer la lecture

LXXIV. À Max Rosa
Rosa n’est pas « rosa » la rose,
Ni Salvalor, peintre en brigands,
Ni la belle dame aux longs gants … Continuer la lecture

LXXV. À Mlle A. Rom***
Ce nom, Sedan ! me dit de vacances d’enfance,
De passages en « diligence » dans un bruit
Joyeux de clics-clacs et de vitraille qui fuit … Continuer la lecture

LXXVI. À A. Duvigneaux
É coi vréman, bon Duvignô,
Vou zôci dou ke lé zagnô
É meïeur ke le pin con manj. … Continuer la lecture

LXXVII. À Rodolphe Salis
Cabaretier miraculeux,
Ainsi qu’eût dit le bon Pétrus
Aux temps déjà si fabuleux … Continuer la lecture

LXXVIII. À Léon Cladel
Tu fus excessif
Et je t’en aimais
D’un amour plus vif, … Continuer la lecture

LXXIX. Pour Marie ***, à F.-A. Cazals
Chez nos anciens c’était une bonne coutume
Que la dame de nos amis fût célébrée.
Je veux donc dire de ma voix la mieux timbrée, … Continuer la lecture

LXXX. À Gustave Lerouge
La vie est vraiment si stupide que, ma foi !
J’ai, devant cette perspective plus que bête,
Résolu de n’être absolument qu’un poète … Continuer la lecture

LXXXI. Au compagnon Lartigues
Vous qui ne connaissez de brigue
Que la seule briguedondaine
Et n’ourdissez jamais d’intrigue … Continuer la lecture

LXXXII. À M. le docteur Chauffart
Le poète n’est parbleu pas ce que l’on croit.
Il n’a que quand il veut toutes les ignorances
Sans trop d’âpre verdeur ou de préjugés rances … Continuer la lecture

LXXXIII À Aman Jean, sur un portrait enfin reposé de moi
Vous m’avez pris dans un moment de calme familier
Où le masque devient comme enfantin comme à nouveau.
Tel j’étais, moins la barbe et ce front de tête de veau … Continuer la lecture

LXXXIV. À Mme Marie P…
Ô jeune chevelure blanche
Pomponnant gaiement une face
Passionnée et perspicace … Continuer la lecture

LXXXV. À César C…
Vous êtes la douceur elle-même et la paix,
Et c’est au nom de quoi, mon ami, je vous aime.
Comme étant la douceur et — oui ! la paix, moi-même, … Continuer la lecture

LXXXVI. À Bibi-Purée
Bibi-Purée
Type épatant
Et drôle tant ! … Continuer la lecture

LXXXVII. À un passant
Mon cher enfant que j’ai vu dans ma vie errante,
Mon cher enfant, que, mon Dieu, tu me recueillis,
Moi-même pauvre ainsi que toi, purs comme lys, … Continuer la lecture

LXXXVIII. Pour Roberte
Seconde âme de mon ami, son autre cœur,
Roberte, or, vous voici veuve… pour une année,
Et je viens avec vous penser à sa langueur … Continuer la lecture

LXXXIX. Au vicomte de Lautrec
Ce n’est pas un bonjour tout sec,
Mon cher Guy, vicomte Lautrec,
Que je vous donne, c’est, avec … Continuer la lecture

XC. Pour Mlle D. A…
Je vous aime trop,
Andrée,Au trot comme au galop !
Vous êtes mon adorée … Continuer la lecture

XCI. À Ph… I
Tu me demandes des vers,
Ça, c’est gentil comme un cœur.
En voici, mais point pervers : … Continuer la lecture

XCII. À la même. II
Oui, soyons-nous poète et muse
Mais dans le mode familier,
Nous avons passé le millier … Continuer la lecture

XCIII. À la même. III
Ah ! d’être houreux puisqu’on le peut, puisque la vie
Tumultueuse nous a tué toute envie
Autre que d’être calme en un lieu calme enfin ! … Continuer la lecture

XCIV. À Edmond Picard
Puisqu’il n’est pas permis en ce libre pays
Qui pourtant fut la France et prétend encore l’être,
De parler librement d’un homme libre et maître … Continuer la lecture

XCV. À Francis Poictevin
Toujours mécontent de son œuvre
D’autant plus exquise de flou
Et d’amour de l’art dûment fou … Continuer la lecture

XCVI. …À Ph…
Le petit chien est mort. Quel dommage ! il était
Si gentil ! Blanc pur que du jaune tachetait,
D’un jaune on eût dit d’or brunissant. Sa gueugueule … Continuer la lecture

XCVII. Au Gérant du Muller
Vous êtes nancéien et moi je suis messin :
Vive donc à jamais cette vieille Lorraine
Qui nous vit naître et nous réchauffa dans son sein … Continuer la lecture

XCVIII. À E… en lui offrant Mes Prisons
Je suis prisonnier de tes yeux
Toujours, — et parfois de tes bras.
Mais ne plains pas ces embarras … Continuer la lecture

XCIX. À Léopold II, roi des Belges
Je vous aime Français et roi je vous respecte.
Beaucoup de votre sang circule en moi. Beaucoup
Du mien bat en vos veines et le tout … Continuer la lecture

C. À l’aimée
Voici des cheveux gris et de la barbe grise.
Tu me les demandas en un jour d’enjouement
Pour, disais-tu, les encadrer bien gentiment … Continuer la lecture

CI. Au comte Robert de Montesquiou-Fezensac
Le poète infini qui, doublant et triplant
Les nuances, sonda jusques à nos scrupules,
Crevant les mauvais arguments comme ces bulles … Continuer la lecture

CII. Gabriel de Yturry
Yturry ! C’est un nom terrible,
Évocation de Pyrénées
Prises, reprises, rançonnées … Continuer la lecture

CIII. À Aurélien Scholl
À seize ans, l’âge du bachot épouvantable
D’antan, et du bachot bizarre d’aujourd’hui,
Comme nous nous passions « Denise » sous la table, … Continuer la lecture

CIV. À Léon Dierx
Dierx ! dont le nom fait pour la gloire sonne clair
Comme une bonne épée en la main d’un héros.
Qu’avons-nous de commun, nous, rois avec ce gros … Continuer la lecture

CV. À Mme J***
Je vous ai promis mon sonnet pour ce soir.
En revanche vous m’avez promis une récompense
Certes imméritée, et voici que j’y pense. … Continuer la lecture


III.

Ballade en faveur des dénommés décadents symbolistes
Quelques-uns dans tout ce Paris
Nous vivons d’orgueil et de dèche.
D’alcool encore qu’épris … Continuer la lecture

Ballade pour s’inciter à l’insouci
J’ai cette honneur d’avoir des ennemis
D’ordre privé, dont je suis trop bien aise
Et m’esjouis autant qu’il est permis, … Continuer la lecture


Dessin de Verlaine. Une soirée chez Verlaine à l'hôtel meublé de l'impasse Royer-Collard en 1889, paru dans La Plume en 1896.
Une soirée chez Verlaine par Verlaine – 1889, .


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