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Épigrammes de Paul Verlaine

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Épigrammes

***

I. Remis de ses émotions
Remis de ses émotions,
N’ayant gardé des passions
Que de la force et de la ruse, … Continuer la lecture

II. Ce livre est sûr de mal plaire
Ce livre est sûr de mal plaire
Aux trop jeunes d’entre vous,
Mais peut-être il sera doux … Continuer la lecture

III. Lourd comme un crapaud, léger comme un oiseau
Lourd comme un crapaud, léger comme un oiseau
Exquis et hideux, l’art japonais effraie
Mes yeux de Français dès l’enfance acquis au … Continuer la lecture

IV. J’ai fais un vers de dix-sept pieds !
J’ai fait un vers de dix-sept pieds !
Moréas, ne triomphez pas,
Vous, de tous les chers émeutiers, … Continuer la lecture

V. Mon âge mûr qui me grommelle
Mon âge mûr qui ne grommelle
En somme qu’encore très pou
Aime le joli pêle-mêle … Continuer la lecture

VI. Après les chants d’église et les airs militaires
Après les chants d’église et les airs militaires
Plus près d’être pareils qu’on ne croit en effet,
Les uns vous péntétrant de délices austères, … Continuer la lecture

VII. Il ne me faut plus qu’un air de flûte
Il ne me faut plus qu’un air de flûte,
Très lointain en des couchants éteints.
Je suis si fatigué de la lutte … Continuer la lecture

VIII. Ton illogisme vainqueur
Ton illogisme vainqueur
Mène, où ça ? ma pauvre barque,
Je suis les lois d’un monarque … Continuer la lecture

IX. Être tout de beauté, tout de bonté
Être tout de beauté, tout de bonté,
Été naïf, vouloir l’être resté ; … Continuer la lecture

X. C’est le conflit, c’est le contact
C’est le conflit, c’est le contact,
Point, hélas ! dans le sens exact
De l’acception militaire. … Continuer la lecture

XI. La ville que Vauban orna d’un beau rempart
La ville que Vauban orna d’un beau rempart,
De ceux qu’on démolit chez nous pour la plupart
En y campant dessus industrie ot culture … Continuer la lecture

XII. On finit par s’habituer
On finit par s’habituer
À la trahison de la femme :
La vie est faite de la trame … Continuer la lecture

XIII. Quand nous irons, si je dois encore la voir
Quand nous irons, si je dois encor la voir,
Dans l’obscurité du bois noir, … Continuer la lecture

XIV. J’ai beau faire la paix partout
J’ai beau faire la paix partout,
Dans ma vie ainsi qu’en mon âme,
Beau vouloir me tenir debout, … Continuer la lecture

XV. Quand tu me lis une histoire
Quand tu me lis une histoire
Empruntée aux « Faits Divers »,
Je me refuse à la croire — … Continuer la lecture

XVI. Les Salons, où je ne vais plus
Les salons, où je ne vais plus,
M’ont toujours fait, pétards, fusées,
Etrons de Suisse, soleils, flux … Continuer la lecture

XVII. Grâce à toi je me vois le dos
Grâce à toi je me vois de dos
Et bien plus vraisemblable :
Dans ton croquis, à pas lourdauds, … Continuer la lecture

XVIII. Car, après tout, l’amour n’y pensons plus
Car, après tout, l’amour, n’y pensons plus,
C’est chimère à notre âge.
On a fixé des vœux irrésolus, … Continuer la lecture

XIX. C’est la bonté naïve et rude un peu
C’est la bonté naïve et rude un peu,
Le dévouement qui ne marchande ni
Reproche vif ni pardon infini ; … Continuer la lecture

XX. J’ai fait jadis le coup de poing
J’ai fait jadis le coup de poing
Pour Wagner alors point au point,
Et pour les Goncourt, plus d’un soir. … Continuer la lecture

XXI. L’incompréhensibilité
L’incompréhensibilité
Non des doctrines qui sont nulles … Continuer la lecture

XXII. Schopenhauer m’embête un peu
Schopenhauer m’embête un peu
Malgré son épicuréisme,
Je ne comprends pas l’anarchisme, … Continuer la lecture

XXIII. Tête de pipe
C’est une face avec un casque en cône tronqué
Sur le front de laquelle une main mal définie
Au bout d’un bras de rêve a sa poigne en harmonie, … Continuer la lecture

XXIV. Au bas d’un croquis
Paul Verlaine (Félix Régamey pingebat)
Muet, inattentif aux choses de la rue, … Continuer la lecture

XXV. Sur un portrait de Lamartine interprété par F.-A. Cazals
Lamartine, selon Cazals et selon moi,
— D’après une gravure un peu contemporaine, —
Érige un buste noir et souple que refrène … Continuer la lecture

XXVI. Sur un exemplaire des « Odes funambulesques »
« Clown étonnant, en vérité ! »
Mais plus admirable poète … Continuer la lecture

XXVII. À propos d’un des plus beaux vers de Catulle Mendès
Lorsque j’étais un tout petit poète en marche,
En herbe bien plutôt et perdu dans l’espace, … Continuer la lecture

XXVIII. Sur un exemplaire des « Fleurs du mal »
Je compare ces vers étranges
Aux étranges vers que ferait … Continuer la lecture

XXIX. Après tout, si tu fus heureux
Après tout, si tu fus heureux
D’avoir confiance, c’est bien
Joli, ça. Le reste n’est rien … Continuer la lecture

XXX. Ces quelques vers, libelle imbelle
Ces quelques vers, libelle imbelle,
Commencés chrétiennement
Bien qu’un peu pédantesquement, … Continuer la lecture


Dessin de Verlaine. Une soirée chez Verlaine à l'hôtel meublé de l'impasse Royer-Collard en 1889, paru dans La Plume en 1896.
Une soirée chez Verlaine par Verlaine – 1889, .


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