Akirill.com

Invectives de Paul Verlaine

Télécharger PDF

Littérature françaiseLivres bilinguesContes de fées et Livres d’enfantsPoésie FrançaisePaul VerlainePoèmes de Paul Verlaine
< < < Chair
> > >


Invectives

***

I. Prologue (Invectives)
Je suis en train de commencer
Un bouquin dont, affre muette !
Le titre duquel je m’enquête … Continuer la lecture

II. Post-scriptum au prologue
Mais, avant que d’entamer
Ce livre où mon fiel s’amuse,
Je récuse comme Muse … Continuer la lecture

III. L’Art poétique ad hoc
Je fais ces vers comme l’on marche devant soi
— Sans musser, sans flâner, sans se distraire aux choses
De la route, ombres ou soleils, chardons ou roses — … Continuer la lecture

IV. Littérature
Bons camarades de la Presse
Comme aussi de la Poésie,
Fleurs de muflisme et de bassesse ? … Continuer la lecture

V. Metz
Je déteste l’artisterie
Qui se moque de la Patrie
Et du grand vieux nom de Français, … Continuer la lecture

VI. Portrait académique
Fleur de cuistrerie et de méchanceté
Au parfum de lucre et de servilité,
Et pousse en plein terrain d’hypocrisie. … Continuer la lecture

VII. À Edouard Rod
Comme on baise une femme sur les cheveux,
Sur les yeux, le cou, les seins, et tout partout,
À rebrousse-poil bien entendu ! Je veux … Continuer la lecture

VIII. Ecce iterum Crispinus
Rod, ce maître des élégances,
Genevois fringant et flûté
Au prix, flagrances et fragrances, … Continuer la lecture

IX. La Ballade de l’École Romane
En ce siècle qui prend la fuite
Nous possédions, déjà, très las
Mais obstinés dans la poursuite … Continuer la lecture

X. Jean-René
Moréas et Ghil,
Ghil et Moréas,
Qui va vaincre ? hélas ! … Continuer la lecture

XI. Conseils
Ghil est un imbécile. Moréas
N’en est foutre pas un lui, mais hélas !
Il tourne ainsi que ce Ghil « chef d’école ». … Continuer la lecture

XII. Pour Moréas
Moréas dit que je suis sans talent,
Et F.-A. Cazals que tant on renomme
Dans les endroits où l’on se fait grand homme … Continuer la lecture

XIII. L’éternel sot
L’éternel sot qui fut jadis Fréron
Et maintenant se nomme Brunetière
Mériterait une ode tout entière … Continuer la lecture

XIV. Arcades ambo
H. Fouquier, sans nul orthographe,
Ne me trouve pas vertueux
Suivant la guise de ses vœux, … Continuer la lecture

XV. À M. le Dr Grandm***
Tu fus inhumain
De sorte cruelle.
Tu fus inhumain … Continuer la lecture

XVI. Détestant tout ce qui sent
Détestant tout ce qui sent la littérature,
Je chasse de ce livre uniquement privé
Tout ce qui touche à l’horrible littérature. … Continuer la lecture

XVII. Les Muses et le Poète
Muses de Gaillard et Ritt
Chantons vite les mérites
Des Mécènes de la Seine : … Continuer la lecture

XVIII. À un magistrat de boue
Fous le camp, quitte vite et plutôt que cela
              Nos honnêtes Ardennes
Pour ton Auvergne honnête d’où déambula … Continuer la lecture

XIX. Autre magistrat
Je veux pour proclamer dignement ses louanges,
M’aider du sistre d’or ainsi que font les anges
Célébrant le Seigneur, … Continuer la lecture

XX. Un autre magistrat en Arras
Ceci vaut le classique hexamètre. Écoutez
Religieusement, car ce sont vérités,
Ma parole sacrée, ou le diable m’emporte ! … Continuer la lecture

XXI. Sonnet pour larmoyer
Juge de paix mieux qu’insolent
Et magistralement injuste,
Qui vas massif, ventre ballant, … Continuer la lecture

XXII. À Caïn M
Ce nouveau père de l’Église
(Sous bénéfice d’inventaire)
M’engueule et m’enjoint de me taire, … Continuer la lecture

XXIII. Anecdote
Le poète, mourant de faim
Suivant l’immuable légende,
S’en alla frapper à la fin … Continuer la lecture

XXIV. Hou ! Hou !
Swells de Brussels et gratin de la Campine,
Malins de Malines, élégants de Gand,
À Linos, Orplieus et leur race divine … Continuer la lecture

XXV. À l’adresse de d’aucuns
Rompons ! Ce que j’ai dit, je ne le reprends pas.
Puisque je le pensai, c’est donc que c’était vrai,
Je le garderai jusqu’au jour où je mourrai … Continuer la lecture

XXVI. Un éditeur
Quelqu’un a-t-il connu Monsieur S***,
Quelqu’un ici ?
C’est un gros laid d’assez fadasse mine … Continuer la lecture

XXVII. Ballade en faveur de Léon Vanier et Cie
Ce que j’aime, Dieu seul le sait.
Autant que le diable l’ignore…
J’aime d’abord ce qui me fait … Continuer la lecture

XXVIII. Buste pour mairies
Marianne est très vieille et court sur ses cent ans
Et comme dans sa fleur ce fut une gaillarde,
Buvant, aimant, moulue aux nuits de corps de garde, … Continuer la lecture

XXIX. Statue pour tombeau
La Gueule parle : « L’or, et puis encore l’or,
Toujours l’or, et la viande, et les vins, et la viande,
Et l’or pour les vins fins et la viande, on demande … Continuer la lecture

XXX. Thomas Diafoirus
C’est le seul Paul parmi tant de Jules, d’Albert,
De Léon (ces païens ont des noms de baptême)
Et c’est le seul « savant » de tous ces forts-en-thème, … Continuer la lecture

XXXI. Nébuleuses
Papa Grévy, l’affreux Ferry persécuteur,
Constans proverbial et Cazot légendaire
Même dans ce milieu de conte de Voltaire … Continuer la lecture

XXXII. Écrit pendant le siège
Loyal poignet d’acier, bon vieux héros choisi
De par le bon vieux Dieu barbu des vieilles Bibles
Pour être le plus pur entre les plus terribles, … Continuer la lecture

XXXIII. Opportunistes
« Assez des Gambettards ! Ôtez-moi cet objet,
Dit le père Duchêne, un jour qu’il enrageait.
Tout plutôt qu’eux ! Ce sont les bougres de naissance. … Continuer la lecture

XXXIV. Un peu de politique
Tribune des Cinq-Cents, attributs indécents,
Tremplin mesquin pour tous plongeons dans les non-sens,
Dans ces mensonges, dans telles logomachies, … Continuer la lecture

XXXV. Un peu de bâtiment
Dans ce Paris si laid moderne, il est encore
Ou plutôt il était, car tout se déshonore,
Il était quelques coins pittoresques, ô non ! … Continuer la lecture

XXXVI. Puero debetur reverentia
Moi, si J’avais vingt fils, ils auraient vingt chevaux
Et fuiraient au galop le Pédant et l’École,
Infâmes pour lesquels cette gueuse raccole … Continuer la lecture

XXXVII. Souvenirs de prison
Depuis un an et plus je n’ai pas vu la queue
D’un journal. Est-ce assez Bibliothèque bleue ?
Parfois je me dis à part moi : « L’eusses-tu cru ?… » … Continuer la lecture

XXXVIII. Souvenirs de prison
Les passages Choiseul aux odeurs de jadis
Où sont-ils ? En hiver de ce Soixante-Dix
On s’amusait. J’étais républicain, Leconte … Continuer la lecture

XXXIX. Actualité
Je trouverais très ridicules
Au lieu d’affreux que je le fais
Cette cause et tous ses effets … Continuer la lecture

XL. À propos d’un procès
Je n’aime pas énormément
Le Clergé que le Concordat
Nous procure présentement, … Continuer la lecture

XLI. Pour dénoncer la Triplice
L’Italie ? Elle est dans le train
Extraordinaire qui s’emporte
Même au-delà des flots du Rhin, … Continuer la lecture

XLII. Ode à Guillaume II
Guillaume Deux, empereur d’Allemagne
Comme César,
Dans ce « Gastibelza » dont la montagne … Continuer la lecture

XLIII. Rastas
Garibaldi m’ennuie
Comme la pluie.
Mais Machin ! m’ennu Va, … Continuer la lecture

XLIV. Contre les Parisiennes
Il faut enfin parler de la Parisienne
Mieux que banalement
Et lui dire sans fiel que dans la chose sienne … Continuer la lecture

XLV. Sur la manie qu’ont les femmes
« Quand tu vas, balayant l’air de ta jupe large »
Baudelaire disait
Dans des comparaisons superbes en surcharge … Continuer la lecture

XLVI. Petty Larcenies
Canaille subalterne,
Sergots, cochers, logeurs,
Plate race à l’œil terne, … Continuer la lecture

XLVII. Cognes et flics
Autrefois j’aimais les gendarmes.
Drôle de goût, me direz-vous…
Enfin je leur trouvais des charmes, … Continuer la lecture

XLVIII. Déception
« Satan de sort, Diable d’argent ! »
Parut le Diable
Qui me dit : « L’homme intelligent … Continuer la lecture

XLIX. Griefs
On me dit vieux, qui ça ? Les jeunes d’aujourd’hui !
Homère est vieux aussi, je réclame de lui,
Non dans des termes équivoques ni baroques, … Continuer la lecture

L. On dit que je suis un gaga
On dit que je suis un gaga.
C’est Moréas qui m’envoi’ ça.
Doncques suis un gaga « n’hélas ! » … Continuer la lecture

LI. À Raoul Ponchon
Ponchon, vous n’êtes pas raisonnable non plus,
Écoutez ma semonce :
Eh quoi ! vous vous rangez dans les gens dissolus … Continuer la lecture

LII. À Marcel Schwob
Schwob, « la Terreur future » elle existe, très cher,
Plus que dans votre livre excessive et superbe,
Tuant l’humanité comme on fauche de l’herbe … Continuer la lecture

LIII. À Ernest Delahaye
Ernest, en un sonnet dont peut-être sa mémoire
Je glorifiais Dieu jadis de nous avoir
Tout fait voir rose dans ce monde où tout est noir … Continuer la lecture

LIV. À Félicien Champsaur
Champsaur, n’êtes-vous pas, dites, de mon avis,
Et ne trouvez-vous pas ce monde bien immonde,
Je crois qu’oui, n’en voulant pour preuve sans seconde … Continuer la lecture

LV. À Catulle Mendès
Vous avez magnifiquement vengé la Muse
D’un blasphème trop bête en son impiété :
« Baudelaire, grand cœur douloureux », a dicté … Continuer la lecture

LVI. À F.-A. Cazals
Ils avaient escompté ma mort,
Qui n’arrivait pas assez vite,
Pour quel vil et quel sale effort … Continuer la lecture

LVII. Chanson pour boire
Je suis un sale ivrogne, dam !
Et j’ai donc reçu d’Amsterdam
Un panier ou deux de Schiedam. … Continuer la lecture

LVIII. Autre chanson pour boire
Je triomphe et j’ai ce Schiedam,
(Qui ne me vient point d’Amsterdam,
Mais de la Haye), … Continuer la lecture

LIX. Chanson à manger
Nos repas furent sommaires,
Cette semaine : enfoncés
Les Marguerys et les Maires … Continuer la lecture

LX. À mon amie Eugénie
Contrariante comme on l’est peu, nom de Dieu !
Tu n’en fais qu’à ta tête — et moi rien qu’à la mienne
Non plus — et je suis tel que je suis, quelque peu … Continuer la lecture

LXI. Une folle entre dans ma vie
Une folle entre dans ma vie
Et je n’en suis pas étonné
(À qui voulez-vous qu’on se fie ?) … Continuer la lecture

LXII. Contre une fausse amie
Les beaux sentiments,
Tout comme une armée,
Rappliquent fumants … Continuer la lecture

LXIII. Pour Mlle E. M.
« Plus pire encore que nature »,
Comme zézaie en son langage,
Cet ange hors d’âge et d’usage, … Continuer la lecture

LXIV. À ma bien-aimée
Je connais tout, même moi-même.
Je ne sais rien, même de toi.
Je suis l’inconscient, et j’aime … Continuer la lecture

LXV. À la seule
Tu n’es guère qu’une coquine,
Qu’un abominable vaurien
Du sexe ennemi, mais combien … Continuer la lecture

LXVI. À l’ancienne
Mais puisque l’hyène ancienne
Revient pour relécher le sang
Des blessés, eux, tombés au rang … Continuer la lecture

LXVII. Pour E
Tu me fais un peu mal à la tête,
Ô jalouse ainsi que le soupçon,
Je ne suis pas toujours à la fête … Continuer la lecture

LXVIII. Rêve
Je renonce à la poésie !
Je vais être riche demain.
À d’autres je passe la main : … Continuer la lecture

LXIX. Réveil
Je reviens à la poésie !
La richesse décidément
Ne veut pas de mon dénûment, … Continuer la lecture

LXX. La montre brisée
Dans notre vie un peu fantasque
Il n’est, je crois, rien arrivé
De plus masque et tambour de basque … Continuer la lecture

LXXI. Mon apologie
Je suis un homme étrange, à ce que l’on me dit ;
Aux yeux de quelques-uns pur et simple bandit,
Pur et simple imbécile aux yeux de quelques autres ; … Continuer la lecture


Dessin de Verlaine. Une soirée chez Verlaine à l'hôtel meublé de l'impasse Royer-Collard en 1889, paru dans La Plume en 1896.
Une soirée chez Verlaine par Verlaine – 1889, .


< < < Chair
> > >

Littérature françaiseLivres bilinguesContes de fées et Livres d’enfantsPoésie FrançaisePaul VerlainePoèmes de Paul Verlaine


Détenteurs de droits d’auteur –  Domaine public

Si vous avez aimé ce poème, abonnez-vous, mettez des likes, écrivez des commentaires!
Partager sur les réseaux sociaux

Trouvez-nous sur Facebook ou Twitter

Consultez Nos Derniers Articles

© 2023 Akirill.com – All Rights Reserved

Leave a comment