Parallèlement de Paul Verlaine

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Dédicace (Parallèlement)
Vous souvient-il, cocodette un peu mûre
Qui gobergez vos flemmes de bourgeoise,
Du temps joli quand, gamine un peu sûre, … Continuer la lecture …

Allégorie
Un très vieux temple antique s’écroulant
Sur le sommet indécis d’un mont jaune,
Ainsi qu’un roi déchu pleurant son trône ; … Continuer la lecture …

Les amies

I. Sur le balcon
Toutes deux regardaient s’enfuir les hirondelles :
L’une pâle aux cheveux de jais, et l’autre blonde
Et rose, et leurs peignoirs légers de vieille blonde … Continuer la lecture …

II. Pensionnaires
L’une avait quinze ans, l’autre en avait seize ;
Toutes deux dormaient dans la même chambre
C’était par un soir très lourd de septembre : … Continuer la lecture …

III. Per amica silentia
Les longs rideaux de blanche mousseline
Que la lueur pâle de la veilleuse
Fait fluer comme une vague opaline … Continuer la lecture …

IV. Printemps
Tendre, la jeune femme rousse,
Que tant d’innocence émoustille,
Dit à la blonde jeune fille … Continuer la lecture …

V. Été
Et l’enfant répondit, pâmée
Sous la fourmillante caresse
De sa pantelante maîtresse : … Continuer la lecture …

VI. Sapho
Furieuse, les yeux caves et les seins roides,
Sapho, que la langueur de son désir irrite,
Comme une louve court le long des grèves froides, … Continuer la lecture …

Filles

I. À la princesse Roukine
C’est une laide de Boucher
Sans poudre dans sa chevelure,
Follement blonde et d’une allure … Continuer la lecture …

II. Séguidille
Brune encore non eue,
Je te veux presque nue
Sur un canapé noir … Continuer la lecture …

III. Casta Piana
Tes cheveux bleus aux dessous roux,
Tes yeux très durs qui sont trop doux,
Ta beauté, qui n’en est pas une, … Continuer la lecture …

IV. Auburn
Tes yeux, tes cheveux indécis,
L’arc mal précis de tes sourcils,
La fleur pâlotte de ta bouche, … Continuer la lecture …

V. À Mademoiselle ***
Rustique beauté
Qu’on a dans les coins,
Tu sens bon les foins, … Continuer la lecture …

VI. À Madame ***
Vos narines qui vont en l’air,
Non loin de vos beaux yeux quelconques,
Sont mignonnes comme ces conques … Continuer la lecture …

Révérence parler

I. Prologue d’un livre dont il ne paraîtra que les extraits ci-après
Ce n’est pas de ces dieux foudroyés.
Ce n’est pas encore une infortune
Poétique autant qu’inopportune, … Continuer la lecture …

II. Impression fausse
Dame souris trotte
Noire dans le gris du soir,
Dame souris trotte … Continuer la lecture …

III. Autre
La cour se fleurit de souci
Comme le front
De tous ceux-ci … Continuer la lecture …

IV. Réversibilités
Entends les pompes qui font
Le cri des chats.
Des sifflets viennent et vont … Continuer la lecture …

V. Tantalized
L’aile où je suis donnant juste sur une gare,
J’entends de nuit (mes nuits sont blanches) la bagarre
Des machines qu’on chauffe et des trains ajustés, … Continuer la lecture …

VI. Invraisemblable mais vrai
Las ! je suis à l’Index et dans les dédicaces
Me voici Paul V… pur et simple. Les audaces
De mes amis, tant les éditeurs sont des saints, … Continuer la lecture …

VII. Le dernier dizain
Ô Belgique qui m’as valu ce dur loisir,
Merci ! J’ai pu du moins réfléchir et saisir
Dans le silence doux et blanc de tes cellules … Continuer la lecture …

Lunes

I. Je veux, pour te tuer, ô temps qui me dévastes
Je veux, pour te tuer, ô temps qui me dévastes,
Remonter jusqu’aux jours bleuis des amours chastes
Et bercer ma luxure et ma honte au bruit doux … Continuer la lecture …

II. À la manière de Paul Verlaine
C’est à cause du clair de la lune
Que j’assume ce masque nocturne
Et de Saturne penchant son urne … Continuer la lecture …

III. Explication
Le bonheur de saigner sur le cœur d’un ami,
Le besoin de pleurer bien longtemps sur son sein,
Le désir de parler à lui, bas à demi, … Continuer la lecture …

IV. Autre explication
Amour qui ruisselais de flammes et de lait,
Qu’est devenu ce temps, et comme est-ce qu’elle est,
La constance sacrée au chrême des promesses ? … Continuer la lecture …

V. Limbes
L’imagination, reine,
Tient ses ailes étendues,
Mais la robe qu’elle traîne … Continuer la lecture …

VI. Lombes
Deux femmes des mieux m’ont apparu cette nuit.
Mon rêve était au bal, je vous demande un peu !
L’une d’entre elles maigre assez, blonde, un œil bleu, … Continuer la lecture …

La dernière fête galante
Pour une bonne fois, séparons-nous,
Très chers messieurs et si belles mesdames.
Assez comme cela d’épithalames, … Continuer la lecture …

Poème saturnien
Ce fut bizarre et Satan dut rire.
Ce jour d’été m’avait tout soûlé.
Quelle chanteuse impossible à dire … Continuer la lecture …

L’impudent
La misère et le mauvais œil,
Soit dit sans le calomnier,
Ont fait à ce monstre d’orgueil … Continuer la lecture …

L’impénitent
Rôdeur vanné, ton œil fané
Tout plein d’un désir satané
Mais qui n’est pas l’œil d’un bélître, … Continuer la lecture …

Sur une statue de Ganymède
Eh quoi ! Dans cette ville d’eaux,
Trêve, repos, paix, intermède,
Encor toi de face et de dos, … Continuer la lecture …

Prologue supprimé à un livre « d’invectives »
Mes femmes, toutes ! et ce n’est pas effrayant !
À peu près, en trente ans ! neuf, ainsi que les Muses,
Je vous évoque et vous invoque, chœur riant, … Continuer la lecture …

Le sonnet de l’homme au sable
Aussi la créature était par trop toujours la même,
Qui donnait ses baisers comme un enfant donne des noix.
Indifférente à tout, hormis au prestige suprême … Continuer la lecture …

Guitare
Le pauvre du chemin creux chante et parle.
Il dit : « Mon nom est Pierre et non pas Charle,
Et je m’appelle aussi Duchatelet. … Continuer la lecture …

Ballade de la vie en rouge
L’un toujours vit la vie en rose,
Jeunesse qui n’en finit plus,
Seconde enfance moins morose, … Continuer la lecture …

Mains
Ce ne sont pas des mains d’altesse,
De beau prélat quelque peu saint.
Pourtant une délicatesse … Continuer la lecture …

Les morts que l’on fait saigner
Les morts que l’on fait saigner dans leur tombe
Se vengent toujours.
Ils ont leur manière, et plaignez qui tombe … Continuer la lecture …

Nouvelles variations sur le point du jour
Le Point du Jour, le Point blanc de Paris,
Le seul point blanc, grâce à tant de bâtisse
Et neuve et laide et que je t’en ratisse, … Continuer la lecture …

Pierrot gamin
Ce n’est pas Pierrot en herbe
Non plus que Pierrot en gerbe.
C’est Pierrot, Pierrot, Pierrot. … Continuer la lecture …

Ces passions qu’eux seuls nomment encore amours
Ces passions qu’eux seuls nomment encore amours
Sont des amours aussi, tendres et furieuses,
Avec des particularités curieuses … Continuer la lecture …

Læti et errabundi
Les courses furent intrépides
(Comme aujourd’hui le repos pèse !)
Par les steamers et les rapides. … Continuer la lecture …

Ballade de la mauvaise réputation
Il eut des temps quelques argents
Et régala ses camarades
D’un sexe ou deux, intelligents … Continuer la lecture …

Caprice
Ô poète, faux pauvre et faux riche, homme vrai,
Jusqu’en l’extérieur riche et pauvre pas vrai,
(Dès lors, comment veux-tu qu’on soit sûr de ton cœur ?) … Continuer la lecture …

Ballade Sappho
Ma douce main de maîtresse et d’amant
Passe et rit sur ta chère chair en fête,
Rit et jouit de ton jouissement.… Continuer la lecture …

Dessin de Verlaine. Une soirée chez Verlaine à l'hôtel meublé de l'impasse Royer-Collard en 1889, paru dans La Plume en 1896. — Une soirée chez Verlaine par Verlaine – 1889, .

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