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Poème: “Les chères mains qui furent miennes…” de Paul Verlaine

Sagesse

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< < < Ecoutez la chanson bien douce 
Et j’ai revu l’enfant unique : il m’a semblé… > > >


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Les chères mains qui furent miennes,
Toutes petites, toutes belles,
Après ces méprises mortelles
Et toutes ces choses païennes,

Après les rades et les grèves,
Et les pays et les provinces.
Royales mieux qu’au temps des princes,
Les chères mains m’ouvrent les rêves.

Mains en songe, mains sur mon âme,
Sais-je, moi, ce que vous daignâtes,
Parmi ces rumeurs scélérates.
Dire à cette âme qui se pâme ?

Ment-elle, ma vision chaste
D’affinité spirituelle,
De complicité maternelle,
D’affection étroite et vaste ?

Remords si cher, peine très bonne,
Rêves bénits, mains consacrées,
Ô ces mains, ces mains vénérées.
Faites le geste qui pardonne !


Dessin de Verlaine. Une soirée chez Verlaine à l'hôtel meublé de l'impasse Royer-Collard en 1889, paru dans La Plume en 1896.
Une soirée chez Verlaine par Verlaine – 1889, .


< < < Ecoutez la chanson bien douce 
Et j’ai revu l’enfant unique : il m’a semblé… > > >

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