Sagesse de Paul Verlaine

Sagesse

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Sagesse

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Bon chevalier masqué qui chevauche en silence
Bon chevalier masqué qui chevauche en silence,
Le Malheur a percé mon vieux coeur de sa lance. … Continuer la lecture …

J’avais peiné comme Sisyphe…
J’avais peiné comme Sisyphe
Et comme Hercule travaillé
Contre la chair qui se rebiffe. … Continuer la lecture …

Qu’en dis-tu, voyageur, des pays et des gares ?…
Qu’en dis-tu, voyageur, des pays et des gares ?
Du moins as-tu cueilli l’ennui, puisqu’il est mûr,
Toi que voilà fumant de maussades cigares, … Continuer la lecture …

Malheureux ! Tous les dons, la gloire du baptême…
Malheureux ! Tous les dons, la gloire du baptême,
Ton enfance chrétienne, une mère qui t’aime,
La force et la santé comme le pain et l’eau, … Continuer la lecture …

Beauté des femmes, leur faiblesse, et ces mains pâles
Beauté des femmes, leur faiblesse, et ces mains pâles
Qui font souvent le bien et peuvent tout le mal,
Et ces yeux, où plus rien ne reste d’animal … Continuer la lecture …

Ô vous, comme un qui boite au loin, Chagrins et Joies…
Ô vous, comme un qui boite au loin, Chagrins et Joies,
Toi, cœur saignant d’hier qui flambes aujourd’hui,
C’est vrai pourtant que c’est fini, que tout a fui … Continuer la lecture …

Les faux beaux jours ont lui tout le jour, ma pauvre âme…
Les faux beaux jours ont lui tout le jour, ma pauvre âme,
Et les voici vibrer aux cuivres du couchant.
Ferme les yeux, pauvre âme, et rentre sur-le-champ : … Continuer la lecture …

La vie humble aux travaux ennuyeux et faciles…
La vie humble aux travaux ennuyeux et faciles
Est une œuvre de choix qui veut beaucoup d’amour :
Rester gai quand le jour triste succède au jour, … Continuer la lecture …

Sagesse d’un Louis Racine, je t’envie !…
Sagesse d’un Louis Racine, je t’envie !
Ô n’avoir pas suivi les leçons de Rollin,
N’être pas né dans le grand siècle à son déclin, … Continuer la lecture …

Non. Il fut gallican, ce siècle, et janséniste !…
Non. Il fut gallican, ce siècle, et janséniste !
C’est vers le Moyen Age énorme et délicat
Qu’il faudrait que mon cœur en panne naviguât, … Continuer la lecture …

Petits amis qui sûtes nous prouver…
Petits amis qui sûtes nous prouver
Par A plus B que deux et deux font quatre,
Mais qui depuis voulez parachever … Continuer la lecture …

Or, vous voici promus, petits amis…
Or, vous voici promus, petits amis,
Depuis les temps de ma lettre première,
Promus, disais-je, aux fiers emplois promis … Continuer la lecture …

Prince mort en soldat à cause de la France…
Prince mort en soldat à cause de la France,
Âme certes élue,
Fier jeune homme si pur tombé plein d’espérance, … Continuer la lecture …

Vous reviendrez bientôt, les bras pleins de pardons…
Vous reviendrez bientôt, les bras pleins de pardons
Selon votre coutume,
Ô Pères excellents qu’aujourd’hui nous perdons … Continuer la lecture …

On n’offense que Dieu qui seul pardonne. Mais…
On n’offense que Dieu qui seul pardonne.
Mais
On contriste son frère, on l’afflige, on le blesse. … Continuer la lecture …

Ecoutez la chanson bien douce
Ecoutez la chanson bien douce
Qui ne pleure que pour vous plaire,
Elle est discrète, elle est légère : … Continuer la lecture …

Les chères mains qui furent miennes…
Les chères mains qui furent miennes,
Toutes petites, toutes belles,
Après ces méprises mortelles … Continuer la lecture …

Et j’ai revu l’enfant unique : il m’a semblé…
Et j’ai revu l’enfant unique : il m’a semblé
Que s’ouvrait dans mon cœur la dernière blessure,
Celle dont la douleur plus exquise m’assure … Continuer la lecture …

Voix de l’Orgueil : un cri puissant comme d’un cor…
Voix de l’Orgueil ; un cri puissant, comme d’un cor.
Des étoiles de sang sur des cuirasses d’or,
On trébuche à travers des chaleurs d’incendie… … Continuer la lecture …

L’ennemi se déguise en l’Ennui…
L’ennemi se déguise en L’Ennui
Et me dit : « À quoi bon, pauvre dupe ? »
Moi je passe et me moque de lui. … Continuer la lecture …

Va ton chemin sans plus t’inquiéter !
Va ton chemin sans plus t’inquiéter !
La route est droite et tu n’as qu’à monter,
Portant d’ailleurs le seul trésor qui vaille … Continuer la lecture …

Pourquoi triste, ô mon âme…
Pourquoi triste, ô mon âme,
Triste jusqu’à la mort,
Quand l’effort te réclame, … Continuer la lecture …

Né l’enfant des grandes villes…
Né l’enfant des grandes villes
Et des révoltes serviles,
J’ai là, tout cherché, trouvé … Continuer la lecture …

L’âme antique était rude et vaine…
L’âme antique était rude et vaine
Et ne voyait dans la douleur
Que l’acuité de la peine … Continuer la lecture …

Ô mon Dieu, vous m’avez blessé d’amour
Ô mon Dieu, vous m’avez blessé d’amour
Et la blessure est encore vibrante,
Ô mon Dieu, vous m’avez blessé d’amour ! … Continuer la lecture …

Je ne veux plus aimer que ma mère Marie
Je ne veux plus aimer que ma mère Marie.
Tous les autres amours sont de commandement.
Nécessaires qu’ils sont, ma mère seulement … Continuer la lecture …

Vous êtes calme, vous voulez un vœu discret
Vous êtes calme, vous voulez un vœu discret,
Des secrets à mi-voix dans l’ombre et le silence,
Le cœur qui se répand plutôt qu’il ne s’élance, … Continuer la lecture …

Mon Dieu m’a dit : Mon fils, il faut m’aimer
Mon Dieu m’a dit : Mon fils, il faut m’aimer. Tu vois
Mon flanc percé, mon cœur qui rayonne et qui saigne,
Et mes pieds offensés que Madeleine baigne … Continuer la lecture …

Désormais le Sage, puni
Désormais le Sage, puni
Pour avoir trop aimé les choses,
Rendu prudent à l’infini, … Continuer la lecture …

Du fond du grabat
Du fond du grabat
As-tu vu l’étoile
Que l’hiver dévoile ? … Continuer la lecture …

L’espoir luit comme un brin de paille dans l’étable
L’espoir luit comme un brin de paille dans l’étable.
Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou ?
Vois, le soleil toujours poudroie à quelque trou. … Continuer la lecture …

Je suis venu, calme orphelin
Je suis venu, calme orphelin,
Riche de mes seuls yeux tranquilles,
Vers les hommes des grandes villes : … Continuer la lecture …

Un grand sommeil noir
Un grand sommeil noir
Tombe sur ma vie :
Dormez, tout espoir, … Continuer la lecture …

Le ciel est par-dessus le toit
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit … Continuer la lecture …

Je ne sais pourquoi
Je ne sais pourquoi
Mon esprit amer
D’une aile inquiète et folle vole sur la mer, … Continuer la lecture …

Parfums, couleurs, systèmes, lois !
Parfums, couleurs, systèmes, lois !
Les mots ont peur comme des poules.
La Chair sanglote sur la croix. … Continuer la lecture …

Le son du cor s’afflige vers les bois
Le son du cor s’afflige vers les bois
D’une douleur on veut croire orpheline
Qui vient mourir au bas de la colline … Continuer la lecture …

La tristesse, langueur du corps humain
La tristesse, langueur du corps humain
M’attendrissent, me fléchissent, m’apitoient,
Ah ! surtout quand des sommeils noirs le foudroient. … Continuer la lecture …

La bise se rue à travers
La bise se rue à travers
Les buissons tout noirs et tout verts,
Glaçant la neige éparpillée, … Continuer la lecture …

Vous voilà, vous voilà, pauvres bonnes pensées !
Vous voilà, vous voilà, pauvres bonnes pensées !
L’espoir qu’il faut, regret des grâces dépensées,
Douceur de cœur avec sévérité d’esprit, … Continuer la lecture …

L’échelonnement des haies
L’échelonnement des haies
Moutonne à l’infini, mer
Claire dans le brouillard clair … Continuer la lecture …

L’immensité de l’humanité
L’immensité de l’humanité,
Le temps passé vivace et bon père,
Une entreprise à jamais prospère : … Continuer la lecture …

La mer est plus belle
La mer est plus belle
Que les cathédrales,
Nourrice fidèle, … Continuer la lecture …

La « grande ville ». Un tas criard de pierres blanches
La « grande ville ». Un tas criard de pierres blanches
Où rage le soleil comme en pays conquis.
Tous les vices ont leur tanière, les exquis … Continuer la lecture …

Toutes les amours de la terre
Toutes les amours de la terre
Laissant au cœur du délétère
Et de l’affreusement amer, … Continuer la lecture …

Sainte Thérèse veut que la Pauvreté soit
Sainte Thérèse veut que la Pauvreté soit
La reine d’ici-bas, et littéralement !
Elle dit peu de mots de ce gouvernement … Continuer la lecture …

Parisien, mon frère à jamais étonné
Parisien, mon frère à jamais étonné,
Montons sur la colline où le soleil est né
Si glorieux qu’il fait comprendre l’idolâtre, … Continuer la lecture …

C’est la fête du blé, c’est la fête du pain
C’est la fête du blé, c’est la fête du pain
Aux chers lieux d’autrefois revus après ces choses !
Tout bruit, la nature et l’homme, dans un bain … Continuer la lecture …

Dessin de Verlaine. Une soirée chez Verlaine à l'hôtel meublé de l'impasse Royer-Collard en 1889, paru dans La Plume en 1896. — Une soirée chez Verlaine par Verlaine – 1889, .

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