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Littérature française – Livres bilingues – Contes de fées et Livres d’enfants – Poésie Française – Victor Hugo – Poèmes de Victor Hugo
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L’Art d’être grand-père (1877) > > >
L’Année terrible
***
PROLOGUE.
Les 7,500,000 oui
Quant à flatter la foule, ô mon esprit, non pas !
Ah ! le peuple est en haut, mais la foule est en bas,
La foule, c’est l’ébauche à côté du décombre ; … Continuer la lecture …
AOÛT (1870).
Sedan
Toulon, c’est peu ; Sedan, c’est mieux.
L’homme tragique,
Saisi par le destin qui n’est que la logique, … Continuer la lecture …
SEPTEMBRE.
I. Choix entre les deux nations
Aucune nation n’est plus grande que toi ;
Jadis, toute la terre étant un lieu d’effroi,
Parmi les peuples forts tu fus le peuple juste. … Continuer la lecture …
II. À prince, prince et demi
L’empereur fait la guerre au roi.
Nous nous disions :
— Les guerres sont le seuil des révolutions. — … Continuer la lecture …
III. Dignes l’un de l’autre
Donc regardez : Ici le jocrisse du crime ;
Là, follement servi par tous ceux qu’il opprime,
L’ogre du droit divin, dévot, correct, moral, … Continuer la lecture …
IV. Paris bloqué
O ville, tu feras agenouiller l’histoire.
Saigner est ta beauté, mourir est ta victoire.
Mais non, tu ne meurs pas. Ton sang coule, mais ceux … Continuer la lecture …
V. À petite Jeanne
Vous eûtes donc hier un an, ma bien-aimée.
Contente, vous jasez, comme, sous la ramée,
Au fond du nid plus tiède ouvrant de vagues yeux, … Continuer la lecture …
OCTOBRE.
I. J’étais le vieux rôdeur sauvage de la mer
J’étais le vieux rôdeur sauvage de la mer,
Une espèce de spectre au bord du gouffre amer ;
J’avais dans l’âpre hiver, dans le vent, dans le givre, … Continuer la lecture …
II. Et voilà donc les jours tragiques revenus !
Et voilà donc les jours tragiques revenus !
On dirait, à voir tant de signes inconnus,
Que pour les nations commence une autre hégire. … Continuer la lecture …
III. Sept. Le chiffre du mal
Sept. Le chiffre du mal. Le nombre où Dieu ramène,
Comme en un vil cachot, toute la faute humaine.
Sept princes. Wurtemberg et Mecklembourg, Nassau, … Continuer la lecture …
NOVEMBRE.
I. De Haut de la muraille de Paris, à la nuit tombante
L’Occident était blanc, l’orient était noir ;
Comme si quelque bras sorti des ossuaires
Dressait un catafalque aux colonnes du soir, … Continuer la lecture …
II. Paris diffamé à Berlin
Pour la sinistre nuit l’aurore est un scandale ;
Et l’Athénien semble un affront au Vandale.
Paris, en même temps qu’on t’arnaque, on voudrait … Continuer la lecture …
III. À tous ces princes
Rois teutons, vous avez mal copié vos pères.
Ils se précipitaient hors de leurs grands repaires,
Le glaive au poing, tâchant d’avoir ceci pour eux … Continuer la lecture …
IV. Bancroft
Qu’est-ce que cela fait à cette grande France ?
Son tragique dédain va jusqu’à l’ignorance.
Elle existe, et ne sait ce que dit d’elle un tas … Continuer la lecture …
V. En voyant flotter sur la Seine des cadavres prussiens
Oui, vous êtes venus et vous voilà couchés ;
Vous voilà caressés, portés, baisés, penchés,
Sur le souple oreiller de l’eau molle et profonde ; … Continuer la lecture …
VI. Prêcher la guerre après avoir plaidé la paix !
Prêcher la guerre après avoir plaidé la paix !
Sagesse, dit le sage, eh quoi, tu me trompais !
O sagesse, où sont donc les paroles clémentes ? … Continuer la lecture …
VII. Je ne sais si je vais sembler étrange
Je ne sais si je vais sembler étrange à ceux
Qui pensent que devant le sort trouble et chanceux,
Devant Sedan, devant le flamboiement du glaive, … Continuer la lecture …
VIII. Qu’on ne s’y trompe pas, je n’ai jamais caché
Athée ? entendons-nous, prêtre, une fois pour toutes.
M’espionner, guetter mon âme, être aux écoutes,
Regarder par le trou de la serrure au fond … Continuer la lecture …
IX. À l’évêque qui m’appelle athée
Athée ? entendons-nous, prêtre, une fois pour toutes.
M’espionner, guetter mon âme, être aux écoutes,
Regarder par le trou de la serrure au fond … Continuer la lecture …
X. À l’enfant malade pendant le siège
Si vous continuez d’être ainsi toute pâle
Dans notre air étouffant,
Si je vous vois entrer dans mon ombre fatale, … Continuer la lecture …
DÉCEMBRE.
I. Ah ! c’est un rêve ! non ! nous n’y consentons point
Ah ! c’est un rêve ! non ! nous n’y consentons point.
Dresse-toi, la colère au cœur, l’épée au poing,
France ! prends ton bâton, prends ta fourche, ramasse … Continuer la lecture …
II. Vision sombre ! un peuple en assassine un autre
Vision sombre ! un peuple en assassine un autre.
Et la même origine, ô Saxons, est la nôtre !
Et nous sommes sortis du même flanc profond ! … Continuer la lecture …
III. Le message de Grant
Ainsi, peuple aux efforts prodigieux enclin,
Ainsi, terre de Penn, de Fulton, de Franklin,
Vivante aube d’un monde, ô grande république, … Continuer la lecture …
IV. Au canon le V. H.
Ecoute-moi, ton tour viendra d’être écouté.
O canon, ô tonnerre, ô guerrier redouté,
Dragon plein de colère et d’ombre, dont la bouche … Continuer la lecture …
V. Prouesses borusses
La conquête avouant sa sœur l’escroquerie,
C’est un progrès. En vain la conscience crie,
Par l’exploitation on complète l’exploit. … Continuer la lecture …
VI. Les forts
Ils sont les chiens de garde énormes de Paris.
Comme nous pouvons être à chaque instant surpris,
Comme une horde est là, comme l’embûche vile … Continuer la lecture …
VII. À la France
Personne pour toi. Tous sont d’accord. Celui-ci,
Nommé Gladstone, dit à tes bourreaux : Merci !
Cet autre, nommé Grant, te conspue, et cet autre, … Continuer la lecture …
VIII. Nos morts
Ils gisent dans le champ terrible et solitaire.
Leur sang fait une mare affreuse sur la terre ;
Les vautours monstrueux fouillent leur ventre ouvert ; … Continuer la lecture …
IX. À qui la victoire définitive ?
Sachez-le, puisqu’il faut, Teutons, qu’on vous l’apprenne,
Non, vous ne prendrez pas l’Alsace et la Lorraine,
Et c’est nous qui prendrons l’Allemagne. Ecoutez : … Continuer la lecture …
JANVIER (1871).
I. 1er janvier
Enfant, on vous dira plus tard que le grand-père
Vous adorait ; qu’il fit de son mieux sur la terre,
Qu’il eut fort peu de joie et beaucoup d’envieux, … Continuer la lecture …
II. Lettre à une femme
Paris terrible et gai combat. Bonjour, madame.
On est un peuple, on est un monde, on est une âme.
Chacun se donne à tous et nul ne songe à soi. … Continuer la lecture …
III. Bêtise de la guerre
Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile,
Berceuse du chaos où le néant oscille,
Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons, … Continuer la lecture …
IV. Non, non, non ! Quoi ! ce roi de Prusse suffirait
Non, non, non ! Quoi ! ce roi de Prusse suffirait !
Quoi ! Paris, ce lieu saint, cette cité forêt,
Cette habitation énorme des idées … Continuer la lecture …
V. Sommation
Laissez-la donc aller cette France immortelle !
Ne la conduisez pas ! Et quel besoin a-t-elle
De vous, soldat vaillant, mais enclin à charger … Continuer la lecture …
VI. Une bombe aux Feuillantines
Qu’es-tu ? quoi, tu descends de là-haut, misérable !
Quoi ! toi, le plomb, le feu, la mort, l’inexorable,
Reptile de la guerre au sillon tortueux, … Continuer la lecture …
VII. Le pigeon
Sur terre un gouffre d’ombre énorme où rien ne luit,
Comme si l’on avait versé là de la nuit,
Et qui semble un lac noir ; dans le ciel un point sombre. … Continuer la lecture …
VIII. La sortie
L’aube froide blêmit, vaguement apparue.
Une foule défile en ordre dans la rue ;
Je la suis, entraîné par ce grand bruit vivant … Continuer la lecture …
IX. Dans le cirque
L’aube froide blêmit, vaguement apparue.
Une foule défile en ordre dans la rue ;
Je la suis, entraîné par ce grand bruit vivant … Continuer la lecture …
X. Après les victoires de Bapaume, de Dijon, et de Villersexel
Côté des hommes. Soit. C’est le meilleur côté ;
Je le veux bien. Pourtant naguère j’ai noté,
Pour les mettre à profit, les choses fort honnêtes … Continuer la lecture …
XI. Entre deux bombardements
Dès votre premier cri, Jeanne, vous excitiez
Nos admirations autant que nos pitiés ;
Vous naissiez ; vous aviez cette toute-puissance, … Continuer la lecture …
XII. Mais, encore une fois, qui donc à ce pauvre homme
Mais, encore une fois, qui donc à ce pauvre homme
A livré ce Paris qui contient Sparte et Rome ?
Où donc a-t-on été chercher ce guide-là ? … Continuer la lecture …
XIII. Capitulation
Ainsi les nations les plus grandes chavirent !
C’est à l’avortement que tes travaux servirent,
O peuple ! et tu dis : Quoi ! pour cela nous restions … Continuer la lecture …
FÉVRIER.
I. Avant la conclusion du traité
Si nous terminions cette guerre
Comme la Prusse le voudrait,
La France serait comme un verre … Continuer la lecture …
II. Aux rêveurs de monarchie
Je suis en république, et pour roi j’ai moi-même.
Sachez qu’on ne met point aux voix ce droit suprême ;
Ecoutez bien, messieurs, et tenez pour certain … Continuer la lecture …
III. Philosophie des sacres et couronnements
Cet homme est laid, cet homme est vieux, cet homme est bête.
Qu’est-ce que vous mettez sur cette pauvre tête ?
Une couronne ? Non, deux couronnes. Non, trois. … Continuer la lecture …
IV. À ceux qui reparlent de fraternité
Quand nous serons vainqueurs, nous verrons. Montrons-leur,
Jusque-là, le dédain qui sied à la douleur.
L’œil âprement baissé convient à la défaite. … Continuer la lecture …
V. Loi de formation du progrès
Une dernière guerre ! hélas, il la faut ! oui.
Quoi ! le deuil triomphant, le meurtre épanoui,
Sont les conditions de nos progrès ! Mystère ! … Continuer la lecture …
MARS.
I. N’importe, ayons foi ! Tout s’agite
N’importe, ayons foi ! Tout s’agite,
Comme au fond d’un songe effrayant,
Tout marche et court, et l’homme quitte … Continuer la lecture …
II. La lutte
Hélas ! c’est l’ignorance en colère. Il faut plaindre
Ceux que le grand rayon du vrai ne peut atteindre.,
D’ailleurs, qu’importe, ami ! l’honneur est avec nous. … Continuer la lecture …
III. Le deuil
Charle ! Charle ! ô mon fils ! quoi donc ! tu m’as quitté
Ah ! tout fuit ! rien ne dure !
Tu t’es évanoui dans la grande clarté … Continuer la lecture …
IV. L’enterrement
Le tambour bat aux champs et le drapeau s’incline.
De la Bastille au pied de la morne colline
Où les siècles passés près du siècle vivant … Continuer la lecture …
V. Coup sur coup. Deuil sur deuil. Ah ! l’épreuve redouble
Coup sur coup. Deuil sur deuil. Ah ! l’épreuve redouble.
Soit. Cet homme pensif l’acceptera sans trouble.
Certe, il est bon qu’ainsi soient traités quelques-uns. … Continuer la lecture …
AVRIL.
I. Les précurseurs
Sur l’être et sur la créature,
Dans tous les temps l’homme incliné
A toujours dit à la nature : … Continuer la lecture …
II. La mère qui défend son petit
Au milieu des forêts, asiles des chouettes,
Où chuchotent tout bas les feuilles inquiètes,
Dans les halliers, que semble emplir un noir dessein, … Continuer la lecture …
III. Temps affreux ! ma pensée est, dans ce morne espace
Temps affreux ! ma pensée est, dans ce morne espace
Où l’imprévu surgit, où l’inattendu passe,
Une plaine livrée à tous les pas errants. … Continuer la lecture …
IV. Un cri
Quand finira ceci ? Quoi ! ne sentent-ils pas
Que ce grand pays croule à chacun de leurs pas !
Châtier qui ? Paris ? Paris veut être libre. … Continuer la lecture …
V. Pas de représailles
Je ne fais point fléchir les mots auxquels je crois ;
Raison, progrès, honneur, loyauté, devoirs, droits.
On ne va point au vrai par une route oblique. … Continuer la lecture …
VI. Le penseur est lugubre au fond des solitudes
Le penseur est lugubre au fond des solitudes.
Ce n’est plus l’esprit calme aux graves attitudes ;
Les éclairs indignés dans sa prunelle ont lui ; … Continuer la lecture …
VII. Oh ! qui que vous soyez, qui voulez être maîtres
Oh ! qui que vous soyez, qui voulez être maîtres,
Je vous plains. Vils, méchants, féroces, lâches, traîtres,
Vous périrez par ceux que vous croyez tenir. … Continuer la lecture …
VIII. Pendant que la mer gronde et que les vagues roulent
Pendant que la mer gronde et que les vagues roulent,
Et que sur l’horizon les tumultes s’écroulent,
Ce veilleur, le poète, est monté sur sa tour. … Continuer la lecture …
MAI.
I. Les deux trophées
Peuple, ce siècle a vu tes travaux surhumains.
Il t’a vu repétrir l’Europe dans tes mains.
Tu montras le néant du sceptre et des couronnes … Continuer la lecture …
II. Les siècles sont au peuple ; eux, ils ont le moment
Les siècles sont au peuple ; eux, ils ont le moment,
Ils en usent. Ô lutte étrange ! Acharnement !
Chacun à grand bruit coupe une branche de l’arbre. … Continuer la lecture …
III. Paris incendié
Mais où donc ira-t-on dans l’horreur ? et jusqu’où ?
Une voix basse dit : Pourquoi pas ? et Moscou ? … Continuer la lecture …
IV. Est-il jour ? Est-il nuit ? Horreur crépusculaire !
Est-il jour ? Est-il nuit ? horreur crépusculaire !
Toute l’ombre est livrée à l’immense colère.
Coups de foudre, bruits sourds. Pâles, nous écoutons. … Continuer la lecture …
V. Une nuit à Bruxelles
Aux petits incidents il faut s’habituer.
Hier on est venu chez moi pour me tuer.
Mon tort dans ce pays c’est de croire aux asiles. … Continuer la lecture …
VI. Expulsé de Belgique
« — Il est enjoint au sieur Hugo de par le roi
De quitter le royaume. » – Et je m’en vais. Pourquoi ?
Pourquoi ? mais c’est tout simple, amis. Je suis un homme … Continuer la lecture …
JUIN.
I. Un jour je vis le sang couler de toutes parts
Un jour je vis le sang couler de toutes parts ;
Un immense massacre était dans l’ombre épars ;
Et l’on tuait. Pourquoi ? Pour tuer. Ô misère ! … Continuer la lecture …
II. Quoi ! rester fraternel, c’est être chimérique !
Quoi ! rester fraternel, c’est être chimérique !
Rêver l’Europe libre autant que l’Amérique,
Réclamer l’équité, l’examen, la raison, … Continuer la lecture …
III. Par une sérénade on fête ma clémence
Par une sérénade on fête ma clémence.
A mort ! est le refrain de la douce romance.
Les journaux prêtres font un vacarme effrayant. … Continuer la lecture …
IV. Je n’ai pas de palais épiscopal en ville
Je n’ai pas de palais épiscopal en ville,
Je n’ai pas de prébende et de liste civile,
Nul temple n’offre un trône à mon humilité, … Continuer la lecture …
V. En quittant Bruxelles
Ah ! ce n’est pas aisé, suivre la voie étroite,
Donner tort à la foule et rester l’âme droite,
Protéger l’éternelle équité qu’on meurtrit. … Continuer la lecture …
VI. À madame Paul Meurice
Ce que j’ai fait est bien. J’en suis puni. C’est juste.
Vous qui, dans l’affreux siège et dans l’épreuve auguste,
Fûtes vaillante, calme et charmante, bravant … Continuer la lecture …
VII. Je n’ai point de colère et cela vous étonne
Je n’ai point de colère et cela vous étonne.
Votre tonnerre tousse et vous croyez qu’il tonne ;
Grondants, vous essoufflez sur moi votre aquilon : … Continuer la lecture …
VIII. À qui la faute ?
Tu viens d’incendier la Bibliothèque ? — Oui.
J’ai mis le feu là. — Mais c’est un crime inouï !
Crime commis par toi contre toi-même, infâme ! … Continuer la lecture …
IX. La prisonnière passe, elle est blessée
La prisonnière passe, elle est blessée. Elle a
On ne sait quel aveu sur le front. La voilà !
On l’insulte ! Elle a l’air des bêtes à la chaîne. … Continuer la lecture …
X. Une femme m’a dit ceci : — J’ai pris la fuite
Une femme m’a dit ceci : — J’ai pris la fuite.
Ma fille que j’avais au sein, toute petite,
Criait, et j’avais peur qu’on n’entendît sa voix. … Continuer la lecture …
XI. Sur une barricade, au milieu des pavés
Sur une barricade, au milieu des pavés
Souillés d’un sang coupable et d’un sang pur lavés,
Un enfant de douze ans est pris avec des hommes. … Continuer la lecture …
XII. Les fusillés
Guerre qui veut Tacite et qui repousse Homère !
La victoire s’achève en massacre sommaire.
Ceux qui sont satisfaits sont furieux ; j’entends … Continuer la lecture …
XIII. À ceux qu’on foule aux pieds
Oh ! je suis avec vous ! j’ai cette sombre joie.
Ceux qu’on accable, ceux qu’on frappe et qu’on foudroie
M’attirent ; je me sens leur frère ; je défends … Continuer la lecture …
XIV. À Vianden
Il songe. Il s’est assis rêveur sous un érable.
Entend-il murmurer la forêt vénérable ?
Regarde-t-il les fleurs ? regarde-t-il les cieux ? … Continuer la lecture …
XV. Toujours le même fait se répète ; il le faut
Toujours le même fait se répète ; il le faut.
Le trône abject s’adosse à l’illustre échafaud ;
L’aigle semble inutile et ridicule aux grues ; … Continuer la lecture …
XVI. Je ne veux condamner personne, ô sombre histoire !
Je ne veux condamner personne, ô sombre histoire.
Le vainqueur est toujours traîné par sa victoire
Au-delà de son but et de sa volonté ; … Continuer la lecture …
XVII. Participe passé du verbe Tropchoir
Il y avait dans les esprits une véritable exagération de la valeur, des facultés, de l’importance de la garde nationale… Mon Dieu, vous avez vu le képi de M. Victor Hugo qui symbolisait cette situation. … Continuer la lecture …
XVIII. Les innocents
Mais les enfants sont là. Le murmure qui sort
De ces âmes en fleur est-il compris du sort ?
L’enfant va devant lui gaiement ; mais la prière, … Continuer la lecture …
JUILLET.
I. Les deux voix
Toute la politique est un expédient.
Que fais-tu ? Quoi ! tu vas, niant, répudiant,
Blâmant toute action en dehors des principes. … Continuer la lecture …
II. Flux et reflux
Il tombe. Est-ce fini ? Non, cela recommence.
On se passe de peuple à peuple la démence ;
Ce que la France fit, le Teuton le refait. … Continuer la lecture …
III. L’avenir
Polynice, Etéocle, Abel, Caïn ! ô frères !
Vieille querelle humaine ! échafauds ! lois agraires !
Batailles ! ô drapeaux, ô linceuls ! noirs lambeaux ! … Continuer la lecture …
IV. Les crucifiés
La foule tient pour vrai ce qu’invente la haine.
Sur tout grand homme un ver, le mensonge, se traîne.
Tout front ceint de rayons est d’épines mordu ; … Continuer la lecture …
V. Falkenfels
Falkenfels, qu’on distingue au loin dans la bruine,
Est le burg démoli d’un vieux comte en ruine.
Je voulus voir le burg et l’homme. Je montai … Continuer la lecture …
VI. Les insulteurs
Pourvu que son branchage, au-dessus du marais,
Verdisse, et soit le dôme énorme des forêts,
Qu’importe au chêne l’eau hideuse où ses pieds trempent ! … Continuer la lecture …
VII. Le procès à la révolution
Lorsque vous traduisez, juges, à votre barre,
La Révolution, qui fut dure et barbare
Et féroce à ce point de chasser les hiboux ; … Continuer la lecture …
VIII. À Henri V
J’étais adolescent quand vous étiez enfant ;
J’ai sur votre berceau fragile et triomphant
Chanté mon chant d’aurore ; et le vent de l’abîme … Continuer la lecture …
IX. Les pamphlétaires d’église
Ils nous apportent Dieu dans une diatribe.
Ils sont le prêtre, ils sont le reître, ils sont le scribe.
Regardez écumer leur prose de bedeau. … Continuer la lecture …
X. Ô Charles, je te sens près de moi. Doux martyr
Ô Charles, je te sens près de moi. Doux martyr,
Sous terre où l’homme tombe,
Je te cherche, et je vois l’aube pâle sortir … Continuer la lecture …
XI. De tout ceci, du gouffre obscur, du fatal sort
De tout ceci, du gouffre obscur, du fatal sort,
Des haines, des fureurs, des tombes, ce qui sort,
C’est de la clarté, peuple, et de la certitude. … Continuer la lecture …
XII. Terre et cieux ! si le mal régnait
Terre et cieux ! si le mal régnait, si tout n’était
Qu’un dur labeur, suivi d’un infâme protêt,
Si le passé devait revenir, si l’eau noire, … Continuer la lecture …
ÉPILOGUE.
Dans l’ombre
Ô flot, c’est bien. Descends maintenant. Il le faut.
Jamais ton flux encor n’était monté si haut.
Mais pourquoi donc es-tu si sombre et si farouche ? … Continuer la lecture …

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