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Les Années funestes de Victor Hugo

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< < < Dieu (posthume, 1891)
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Les Années funestes

***

 I. J’ai dit à l’Océan : — Salut ! veux-tu, que j’entre
J’ai dit à l’Océan : — Salut ! veux-tu, que j’entre,
O gouffre, en ton mystère, ô lion, dans ton antre ?
J’arrive du milieu, des hommes asservis. … Continuer la lecture

II J’applique mon oreille à travers mon cachot
J’applique mon oreille à travers mon cachot
Contre la conscience énorme de là-haut.
Et j’écoute. Et, pensif, je fuis, et, solitaire, … Continuer la lecture

III Un peuple était debout
Un peuple était debout, et ce peuple était grand.
Il marchait lumineux dans le progrès flagrant.
Lés autres nations disaient : Voici la tête ! … Continuer la lecture

IV César
Il fait le mal il boit des pleurs ; il boit du sang ;
Partout la mort, l’exil, des veuves gémissant,
Des orphelins, des foyers vides ; … Continuer la lecture

Écrit sur un exemplaire de la vie d’Apollonius De Tyane
Les sages, en suivant leurs rêves nécessaires,
Ne perdent pas de vue ici-bas les misères ;
L’astre les enchaîne à son char ; … Continuer la lecture

VI Le frissonnant essaim des pâles Euménides
Le frissonnant essaim des pâles Euménides
Met les effrois
Dans l’homme, et ne veut pas laisser les âmes vides … Continuer la lecture

VII Les Chatiments
Rester où nous sommes !
Non ! puisque ces hommes ;
Tes fils, Liberté ; … Continuer la lecture

VIII Eh bien, allons !
Eh bien, allons ! mentant, pillant, volant, broyant,
Coalisez-vous tous ! que ce soit effrayant !
Nous sommes prêts au deuil, à la mort, au martyre. … Continuer la lecture

IX Triomphe pas de brume
Son dernier Nicolas, son dernier Bonaparte !
Oui, crachez vos serments, hurlez vos Te Deums,
Invoquez vos Agnus, vos bons dieux, vos Mahoms ! … Continuer la lecture

X Triomphe
Triomphe. Pas de-brume en ce splendide azur.
Marche dans tous les sens sur ton crime ; il est sûr.
Danse dessus, bâtis dessus ; il est solide. … Continuer la lecture

XI Bord de La mer
— Tenez, mon président, je vous le dis d’aplomb,
Je trouve, en vérité, que cela devient long.
Cela finit par être un triste dialogue. … Continuer la lecture

Et monte, et semble fier que le gouffre lui mette
Et monte, et semble fier que le gouffre lui mette
Une traîne de flamme et le change en comète ;
Les navires tremblants fendent l’onde, et ses plis … Continuer la lecture

XII Le Tirepoint
Ô pauvre vieux, tu vis en paix, tu bois ta chope,
Sans feu, parfois sans pain et jamais sans sommeil,
Comme un fagot flambant gratis, dans ton échoppe, … Continuer la lecture

XIII Entendu dans le ciel
« Dis-moi donc ce qui se passe,
« Mer ? que fait-on dans l’espace ?
A quoi, grands flots azurés, … Continuer la lecture

XIV Ils nous raillent, disant..
J’étais dans une église, et j’entendis un homme
Vêtu du vêtement de ténèbres de Rome,
Qui disait : — Bénissons César dans le saint lieu. … Continuer la lecture

XV Ils nous raillent, disant 
Ils nous raillent, disant :
— Ces gens, en vérité,
Ont de bien mauvais yeux. Ils ont pris à côté … Continuer la lecture

XVI Les prêtres des faux dieux
Les prêtres des faux dieux jouant leurs comédies,
Le mal, l’erreur,
Ce Bonaparte, et toi, paysan, qui mendies … Continuer la lecture

XVII Quand des trous à ses mains
Vous n’avez pas pris garde au peuple que nous sommes.
Chez nous, dans les grands jours, les enfants sont des hommes,
Les hommes des os, les vieillards des géants. … Continuer la lecture

XVIII Quand, des trous à ses mains
Quand, des trous a ses mains, des trous à ses pieds froids,
Du sang sur chaque membre,
La France, peuple-Christ, pendait les bras en croix … Continuer la lecture

XIX Des remords ? Lui ! Pourquoi ?…
SA CONSCIENCE
— Écoutais-tu parfois ta conscience ? — Certe !
— Et que t’a-t-elle dit ? … Continuer la lecture

XX Des remords ? lui ! Pourquoi ?
Des remords ? lui ! Pourquoi ? Qu’a-t-il fait ? Mais, Cayenne ?
Le Deux Décembre ? Quoi ! l’on veut qu’il-se souvienne !
Ces êtres-là n’ont point de ces infirmités. … Continuer la lecture

XXI Le mal du pays
On rôde ; on a la mer immense pour prison ;
On n’a plus l’avenir, mais on a l’horizon ;
On médite ; on attend qüe l’océan s’en aille. … Continuer la lecture

XXII Je suis de ceux qui
Je suis de ceux qui, sûrs du progrès, l’âme ouverte,
Mettent l’ombre à l’essai,
Et, durs navigateurs, vont à la : découverte … Continuer la lecture

XXIII Tout est bien
Tout est bien. Honte et gloire. On encaisse des sommes.
Le peuple dort ; dormir, c’est abdiquer ; les hommes
Sont ou gisants de force ou courbés de plein gré. … Continuer la lecture

XXIV Vous êtes riche
Vous êtes riche, heureux, souriant, point austère,
Bien mis ; homme du monde et maître de la terre ;
Vous êtes empereur, et de plus élégant ; … Continuer la lecture

XXV Un président
Est-ce ma faute à moi s’il s’appelle Brunet ?
Brunet jadis était un pître. Il rayonnait
Au-dessus des humains à force de bêtise. … Continuer la lecture

XXVI À un ennemi inconscient
Désespérér de toi, valet du vestiaire ?
Pourquoi ? Le ciel est grand, Dieu n’a pas de frontière, … Continuer la lecture

XXVII Est-ce mon siècle
Est-ce mon siècle, ou bien le vent ? J’ai le frisson.
Du haut de mon rocher, derrière l’horizon,
J’entends confusément. des brouhahas hostiles  … Continuer la lecture

XXVIII Venez nous voir dans l’asile
Venez nous voir dans l’asile
Où nôtre nid s’est caché,
Où Chloé suivrait Mnasyle, … Continuer la lecture

XXIX En conseil
Mai joyeux, juin frais etendre
Arriveront à propos
Pour que : vous puissiez entendre … Continuer la lecture

XXX Je ne désire pas la mort de Bonaparte
Je ne désire pas la mort de Bonaparte.
Quand cette aveugle idée arrivé, je l’écarte.
Je ne suis pas assez dans le secret du sort … Continuer la lecture

XXXI L’Empereur à Compiègne
Cet homme est dans les fleurs ; il a, s’il fuit la ville,
Saint-Cloud, Biarritz,
Compiègne, autant d’azur que l’aigle, autant d’idylle … Continuer la lecture

XXXII Amnistie
Il semble que les champs devraient être lugubres
Et mécontents,
Et qu’il devrait sortir des forêts insalubres … Continuer la lecture

XXXIII En plein dix-neuvième siècle
On voulait condamner cette fille, attendu
Qu’une femme effarée, au regard éperdu,
Dont on voit le col nu que va trancher la hache, … Continuer la lecture

XXXIV Approbation des prêtres
C’était dans un sépulcre, ou bien quartier Bréda.
J’y vis un monstre, et lui, lascif, me regarda,
Et dit, me souriant d’un vil sourire oblique : … Continuer la lecture

XXXV Qu’êtes-vous ? — Tu le vois…
— Qu’êtes-vous ? — Tu le vois à notre robe. — Quoi ?
Les prêtres de Dieu ? -Non, les prêtres de la loi.
— De quelle loi ? Du maître. — Et qu’est le maître ? — Un homme. … Continuer la lecture

XXXVI Pour le prêtre il est saint
Pour le prêtre il est saint, pour le juge il est juste ;
Il a raison ;
Nul ne résiste ; il est sacré, suprême, auguste, … Continuer la lecture

XXXVII Pour l’écrivain vénal…
Pour l’écrivain vénal il est un dur moment.
Après avoir tiré de son encre qui ment
Tout ce qu’elle contient de noirceur et de bave, … Continuer la lecture

XXXVIII Qu’il vienne des coquins
Qu’il vienne des coquins sur la honte qu’on sème ;
Qu’à propos de Monsieur Bonaparte troisième,
Morlot cite Hildebrand, Troplong Justinien ; … Continuer la lecture

XXXIX Vous le trouvez bon
Vous le trouvez bon. Soit. Moi je suis triste. Hélas !
Je pleure ; et je finis, sinistre, accablé, las,
Dans ce deuil où je sens tant d’angoisse m’étreindre, … Continuer la lecture

XL Je serais très content ..
Je serais très content si j’étais Bonaparte
Qu’on me prouvât que nul n’a combattu pour Sparte,
Qu’Aristide est un mot, que Tell est inventé, … Continuer la lecture

XLI Après seize ans
L’empire est un succès. Quel beau commencement !
Paris vaut une messe et coûte un faux serment ;
Ce n’est pas cher. Seize ans de gloire ! une jonchée … Continuer la lecture

XLII Baudin
La barricade était livide dans l’aurore,
Et, comme j’arrivais ; elle fumait encore ;
Que voulez-vous. donc ? … Continuer la lecture

XLIII Cet être est si petit ..
Cet être est si petit qu’il est presque invisible. .
Il a pour fonction’ d’être insecte et nuisible ;
Et, rôdant et glissant dans la nuit de Paris, … Continuer la lecture

XLIV Toi qui derrière moi
Toi qui derrière moi vantes la guillotine,
Toi qui baves et qui, dans ta rage crétine,
Dénonces le penseur comme on dénonce un roi, … Continuer la lecture

XLV Lesurques
Et c’est ainsi qu’un tas d’hommes à jupe rouge,
Plus vils dans leur sénat qu’un forçat dans son bouge,
Prêtres hideux du temple indigné de la loi, … Continuer la lecture

XLVI Deux arrêts ont été rendus ce mois-ci…
Oh ! je sais maintenant pourquoi je ne pouvais.
Respirer, trouvant l’air de la terre mauvais ;
Pourquoi j’avais le fiel du flot sombre à la bouche, … Continuer la lecture

XLVII En 1869
Vous me dites :
— Pourquoi cet éternel courroux ?
Le ciel n’est pas autant en colère que vous. … Continuer la lecture

XLVIII On est ce personnage …
On est ce personnage étrange, fait d’acier,
D’azur et d’idéal, le rêveur justicier,
Le poëte chargé de foudres, le nuage … Continuer la lecture

XLIX Au dessert
— Mon frère, vous avez sauvé l’ordre. — Mon frère,
Vous avez eu raison d’un peuple téméraire.
Cette Pologne était pour l’Europe un ennui. … Continuer la lecture

L. Aubin
— Quel âge as-tu ? — Seize ans. — De quel pays es-tu ?
— D’Aubin. — N’est-ce pas là, dis-moi, qu’on s’est battu ?
— On ne s’est pas battu, l’on a tué. — La mine. … Continuer la lecture

LI Quant à Paris, ton poing l’étreint
Quant à Paris, ton poing l’étreint. Grâce aux bâtisses,
Paris, le grand Paris des superbes justices
Qui dressait en août, en septembre, en juillet, … Continuer la lecture

LII. . Misère
Partout la force au lieu du droit. L’écrasement
Du problème, c’est là l’unique dénoûment.
Partout la faim. Roubaix, Aubin, Ricamarie. … Continuer la lecture

 LIII C’est bien, buvez, mangez…
C’est bien, buvez, mangez, rampez, courbez la tête.
Nos aïeux
Étaient les habitants hagards de la tempête … Continuer la lecture

LIV Départ et retour des régiments
— Aigles, où courez-vous ?
Que c’est beau la lumière !
Que c’est beau le soleil ! Dans ’sa splendeur première, … Continuer la lecture

LV Et voilà dix-sept ans
Et voilà dix-sept ans bientôt qu’ils sont à table !
Le Vol est chancelier, le Meurtre est connétable ;
Ici le Bienheureux, et là le Tout-puissant ; … Continuer la lecture

LVI Épizootie dans les hommes de décembre
Cela n’empêche pas le maître,
De continuer le festin.
On a vu Mocquart, disparaître ; … Continuer la lecture

LVII Le sénateur peut être un valet
Le sénateur peut être un valet ; le flamine
Peut être un doux bandit priant qu’on extermine ;
Le juge peut avoir des faux poids plein les mains ; … Continuer la lecture

LVIII 2 Janvier 1870
Nous devenons bon prince et nous changeons de sphère.
L’empire est libéral. Diable ! qu’allons-nous faire
De tous les vieux grédins du coup d’état ? Jésus ! … Continuer la lecture

LIX. À ***
Ou vous êtes naïf ou vous êtes subtil.
Une réforme ! où donc ? Un progrès ! quel est-il ?
Vous dites qu’un grand pas est fait. Quel pas ? Je cherche. … Continuer la lecture

LX On me dit : Courez donc
On me dit : Courez donc sur Pierre Bonaparte.
Non. J’ai ma piste ; et c’est l’Autre et je ne m’écarte … Continuer la lecture

LXI Honnête homme
Honnête homme, c’est bien, tu souffres, sois content.
Montre, en te tenant droit, le but auquel on tend.
Sers de cible aux méchants et sers aux bons d’exemple. … Continuer la lecture

LXII L’empire atroce avorte en empire plaintif
L’empire atroce avorte en empire plaintif.
Sénat, conseil d’état, et corps législatif,
Va, Babel ! continue. Emplis-toi de harangues ! … Continuer la lecture

LXIII Coups de clairon
Soufflez-moi vos rages,
Soufflez-moi vos cris,
Justices, outrages, … Continuer la lecture



La tour des rats de Victor Hugo - 1847
La tour des rats de Victor Hugo – 1847


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