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Littérature française – Livres bilingues – Contes de fées et Livres d’enfants – Poésie Française – Victor Hugo – Poèmes de Victor Hugo
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La Légende des siècles Première série (1859) > > >
LIVRE QUATRIÈME – PAUCA MEÆ
“Pure innocence! Vertu sainte!“
Pure innocence ! Vertu sainte !
Ô les deux sommets d’ici-bas !
Où croissent, sans ombre et sans crainte, … Continuer la lecture …
15 Février 1843
Aime celui qui t’aime, et sois heureuse en lui.
–Adieu!–sois son trésor, ô toi qui fus le nôtre!
Va, mon enfant béni, d’une famille à l’autre. … Continuer la lecture …
Trois ans après
Il est temps que je me repose ;
Je suis terrassé par le sort.
Ne me parlez pas d’autre chose … Continuer la lecture …
“Oh ! je fus comme fou dans le premier moment“
Oh ! je fus comme fou dans le premier moment,
Hélas ! et je pleurai trois jours amèrement.
Vous tous à qui Dieu prit votre chère espérance, … Continuer la lecture …
“Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin”
Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
De venir dans ma chambre un peu chaque matin ;
Je l’attendais ainsi qu’un rayon qu’on espère ; … Continuer la lecture …
“Quand nous habitions tous ensemble“
Quand nous habitions tous ensemble
Sur nos collines d’autrefois,
Où l’eau court, où le buisson tremble, … Continuer la lecture …
“Elle était pâle, et pourtant rose”
Elle était pâle, et pourtant rose,
Petite avec de grands cheveux.
Elle disait souvent : Je n’ose, … Continuer la lecture …
“A qui donc sommes-nous ? Qui nous a? qui nous mène?”
A qui donc sommes-nous ? Qui nous a ? qui nous mène ?
Vautour fatalité, tiens-tu la race humaine ?
Oh ! parlez, cieux vermeils, … Continuer la lecture …
“Ô souvenirs ! printemps ! aurore !“
Ô souvenirs ! printemps ! aurore !
Doux rayon triste et réchauffant !
— Lorsqu’elle était petite encore, … Continuer la lecture …
“Pendant que le marin, qui calcule et qui doute”
Pendant que le marin, qui calcule et qui doute,
Demande son chemin aux constellations ;
Pendant que le berger, l’œil plein de visions, … Continuer la lecture …
“On vit, on parle, on a le ciel et les nuages”
On vit, on parle, on a le ciel et les nuages
Sur la tête ; on se plaît aux livres des vieux sages ;
On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement … Continuer la lecture …
A quoi songeaient les deux cavaliers dans la forêt
La nuit était fort noire et la forêt très-sombre.
Hermann à mes côtés me paraissait une ombre.
Nos chevaux galopaient. A la garde de Dieu ! … Continuer la lecture …
Veni, vidi, vixi
J’ai bien assez vécu, puisque dans mes douleurs
Je marche, sans trouver de bras qui me secourent,
Puisque je ris à peine aux enfants qui m’entourent, … Continuer la lecture …
“Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne”
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. … Continuer la lecture …
A Villequier
Maintenant que Paris, ses pavés et ses marbres,
Et sa brume et ses toits sont bien loin de mes yeux ;
Maintenant que je suis sous les branches des arbres, … Continuer la lecture …
Mors
Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ.
Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant,
Noir squelette laissant passer le crépuscule. … Continuer la lecture …
Charles Vacquerie
Il ne sera pas dit que ce jeune homme, ô deuil !
Se sera de ses mains ouvert l’affreux cercueil
Où séjourne l’ombre abhorrée, … Continuer la lecture …
LIVRE CINQUIÈME – EN MARCHE
A Aug. V.
Et toi, son frère, sois le frère de mes fils.
Coeur fier, qui du destin relèves les défis,
Suis à côté de moi la voie inexorable. … Continuer la lecture …
Au fils d’un poёte
Enfant, laisse aux mers inquiètes
Le naufragé, tribun ou roi;
Laisse s’en aller les poëtes! … Continuer la lecture …
Écrit en 1846
« … Je vous ai vu enfant, monsieur, chez votre respectable mère, et nous sommes même un peu parents, je crois. J’ai applaudi à vos premières odes, la Vendée, Louis XVII… … Continuer la lecture …
Écrit en 1855
J’ajoute un post-scriptum après neuf ans. J’écoute ;
Êtes-vous toujours là ? Vous êtes mort sans doute,
Marquis ; mais d’où je suis on peut parler aux morts. … Continuer la lecture …
“La source tombait du rocher”
La source tombait du rocher
Goutte à goutte à la mer affreuse.
L’Océan, fatal au nocher, … Continuer la lecture …
A mademoiselle Louise B.
Ô vous l’âme profonde ! ô vous la sainte lyre !
Vous souvient-il des temps d’extase et de délire,
Et des jeux triomphants, … Continuer la lecture …
A vous qui êtes là
Vous, qui l’avez suivi dans sa blême vallée,
Au bord de cette mer d’écueils noirs constellée,
Sous la pâle nuée éternelle qui sort … Continuer la lecture …
“Pour l’erreur, éclairer, c’est apostasier.“
Pour l’erreur, éclairer, c’est apostasier.
Aujourd’hui ne naît pas impunément d’hier.
L’aube sort de la nuit, qui la déclare ingrate. … Continuer la lecture …
A Jules J.
Je dormais en effet, et tu me réveillas.
Je te criai: «Salut!» et tu me dis: «Hélas!»
Et cet instant fut doux, et nous nous embrassâmes; … Continuer la lecture …
Le mendiant
Un pauvre homme passait dans le givre et le vent.
Je cognai sur ma vitre ; il s’arrêta devant
Ma porte, que j’ouvris d’une façon civile. … Continuer la lecture …
Aux Feuillantines
Mes deux frères et moi, nous étions tout enfants.
Notre mère disait: jouez, mais je défends
Qu’on marche dans les fleurs et qu’on monte aux échelles. … Continuer la lecture …
Ponto
Je dis à mon chien noir : — Viens, Ponto, viens-nous-en ! —
Et je vais dans les bois, mis comme un paysan ;
Je vais dans les grands bois, lisant dans les vieux livres. … Continuer la lecture …
Dolorosæ
Mère, voilà douze ans que notre fille est morte ;
Et depuis, moi le père et vous la femme forte,
Nous n’avons pas été, Dieu le sait, un seul jour … Continuer la lecture …
Paroles sur la dune
Maintenant que mon temps décroît comme un flambeau,
Que mes tâches sont terminées ;
Maintenant que voici que je touche au tombeau … Continuer la lecture …
Claire P
Quel âge hier ? Vingt ans. Et quel âge aujourd’hui ?
L’éternité. Ce front pendant une heure a lui.
Elle avait les doux chants et les grâces superbes ; … Continuer la lecture …
A Alexandre D.
Merci du bord des mers à celui qui se tourne
Vers la rive où le deuil, tranquille et noir, séjourne,
Qui défait de sa tête, où le rayon descend, … Continuer la lecture …
Lueur au Couchant
Lorsque j’étais en France, et que le peuple en fête
Répandait dans Paris sa grande joie honnête,
Si c’était un des jours glorieux des vainqueurs … Continuer la lecture …
Mugitusque boum
Mugissement des bœufs, au temps du doux Virgile,
Comme aujourd’hui, le soir, quand fuit la nue agile,
Ou, le matin, quand l’aube aux champs extasiés … Continuer la lecture …
Apparition
Je vis un ange blanc qui passait sur ma tête ;
Son vol éblouissant apaisait la tempête,
Et faisait taire au loin la mer pleine de bruit. … Continuer la lecture …
Au poëte qui m’envoie une plume d’aigle
Oui, c’est une heure solennelle!
Mon esprit en ce jour serein
Croit qu’un peu de gloire éternelle … Continuer la lecture …
Сérigo
Tout homme qui vieillit est ce roc solitaire
Et triste, Cérigo, qui fut jadis Cythère,
Cythère aux nids charmants, Cythère aux myrtes verts, … Continuer la lecture …
A Paul M.
Tu graves au fronton sévère de ton oeuvre
Un nom proscrit que mord en sifflant la couleuvre;
Au malheur, dont le flanc saigne et dont l’oeil sourit, … Continuer la lecture …
“Je payai le pêcheur qui passa son chemin”
Je payai le pêcheur qui passa son chemin,
Et je pris cette bête horrible dans ma main ;
C’était un être obscur comme l’onde en apporte, … Continuer la lecture …
Pasteurs et troupeaux
Le vallon où je vais tous les jours est charmant,
Serein, abandonné, seul sous le firmament,
Plein de ronces en fleurs ; c’est un sourire triste. … Continuer la lecture …
“J’ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline”
J’ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline.
Dans l’âpre escarpement qui sur le flot s’incline,
Que l’aigle connaît seul et peut seul approcher, … Continuer la lecture …
“O strophe du poëte, autrefois, dans les fleurs”
Ô strophe du poëte, autrefois, dans les fleurs,
Jetant mille baisers à leurs mille couleurs,
Tu jouais, et d’avril tu pillais la corbeille ; … Continuer la lecture …
Les malheureux
Puisque déjà l’épreuve aux luttes vous convie,
Ô mes enfants ! parlons un peu de cette vie.
Je me souviens qu’un jour, marchant dans un bois noir … Continuer la lecture …
LIVRE SIXIÈME – AU BORD DE L’INFINI
Le pont
J’avais devant les yeux les ténèbres. L’abîme
Qui n’a pas de rivage et qui n’a pas de cime
Était là, morne, immense ; et rien n’y remuait. … Continuer la lecture …
Ibo
Dites, pourquoi, dans l’insondable
Au mur d’airain,
Dans l’obscurité formidable … Continuer la lecture …
“Un spectre m’attendait dans un grand angle d’ombre”
Un spectre m’attendait dans un grand angle d’ombre,
Et m’a dit :
— Le muet habite dans le sombre. … Continuer la lecture …
“Écoutez. Je suis Jean. J’ai vu des choses sombres”
Écoutez. Je suis Jean. J’ai vu des choses sombres.
J’ai vu l’ombre infinie où se perdent les nombres,
J’ai vu les visions que les réprouvés font, … Continuer la lecture …
Croire; mais pas en nous
Parce qu’on a porté du pain, du linge blanc,
À quelque humble logis sous les combles tremblant
Comme le nid parmi les feuilles inquiètes ; … Continuer la lecture …
Pleurs dans la nuit
Je suis l’être incliné qui jette ce qu’il pense ;
Qui demande à la nuit le secret du silence ;
Dont la brume emplit l’œil ; … Continuer la lecture …
“Un jour, le morne esprit, le prophète sublime“
Un jour, le morne esprit, le prophète sublime
Qui rêvait à Patmos,
Et lisait, frémissant, sur le mur de l’abîme … Continuer la lecture …
Claire
Quoi donc ! la vôtre aussi ! la vôtre suit la mienne !
Ô mère au cœur profond, mère, vous avez beau
Laisser la porte ouverte afin qu’elle revienne, … Continuer la lecture …
A la fenêtre pendant la nuit
Les étoiles, points d’or, percent les branches noires;
Le flot huileux et lourd décompose ses moires
Sur l’océan blêmi; … Continuer la lecture …
Éclaircie
L’Océan resplendit sous sa vaste nuée.
L’onde, de son combat sans fin exténuée,
S’assoupit, et, laissant l’écueil se reposer, … Continuer la lecture …
“Oh! par nos vils plaisirs, nos appétits, nos fanges“
Oh ! par nos vils plaisirs, nos appétits, nos fanges,
Que de fois nous devons vous attrister, archanges !
C’est vraiment une chose amère de songer … Continuer la lecture …
Aux anges qui nous voient
–Passant, qu’es-tu? je te connais.
Mais, étant spectre, ombre et nuage,
Tu n’as plus de sexe ni d’âge. … Continuer la lecture …
Cadaver
O mort! heure splendide! ô rayons mortuaires!
Avez-vous quelquefois soulevé des suaires?
Et, pendant qu’on pleurait, et qu’au chevet du lit, … Continuer la lecture …
“Ô gouffre ! l’âme plonge et rapporte le doute”
Ô gouffre ! l’âme plonge et rapporte le doute.
Nous entendons sur nous les heures, goutte à goutte,
Tomber comme l’eau sur les plombs ; … Continuer la lecture …
A celle qui est voilée
Tu me parles du fond d’un rêve
Comme une âme parle aux vivants.
Comme l’écume de la grève, … Continuer la lecture …
Horror
Esprit mystérieux qui, le doigt sur ta bouche,
Passes… ne t’en va pas ! parle à l’homme farouche
Ivre d’ombre et d’immensité, … Continuer la lecture …
Dolor
Création ! figure en deuil ! Isis austère !
Peut-être l’homme est-il son trouble et son mystère ?
Peut-être qu’elle nous craint tous, … Continuer la lecture …
“Hélas! tout est sépulcre. On en sort, on y tombe”
Hélas ! tout est sépulcre. On en sort, on y tombe ;
La nuit est la muraille immense de la tombe.
Les astres, dont luit la clarté, … Continuer la lecture …
Voyage de nuit
On conteste, on dispute, on proclame, on ignore.
Chaque religion est une tour sonore ;
Ce qu’un prêtre édifie, un prêtre le détruit ; … Continuer la lecture …
Relligio
L’ombre venait ; le soir tombait, calme et terrible.
Hermann me dit : — Quelle est ta foi, quelle est ta bible ?
Parle. Es-tu ton propre géant ? … Continuer la lecture …
Spes
De partout, de l’abîme où n’est pas Jéhovah,
Jusqu’au zénith, plafond où l’espérance va
Se casser l’aile et d’où redescend la prière, … Continuer la lecture …
Ce que c’est que la mort
Ne dites pas : mourir ; dites : naître. Croyez.
On voit ce que je vois et ce que vous voyez ;
On est l’homme mauvais que je suis, que vous êtes ; … Continuer la lecture …
Les mages
Pourquoi donc faites-vous des prêtres
Quand vous en avez parmi vous ?
Les esprits conducteurs des êtres … Continuer la lecture …
En frappant à une porte
J’ai perdu mon père et ma mère,
Mon premier né, bien jeune, hélas !
Et pour moi la nature entière … Continuer la lecture …
Nomen, Numen, Lumen
Quand il eut terminé, quand les soleils épars,
Éblouis, du chaos montant de toutes parts,
Se furent tous rangés à leur place profonde, … Continuer la lecture …
Ce que dit la bouche d’ombre
L’homme en songeant descend au gouffre universel.
J’errais près du dolmen qui domine Rozel,
A l’endroit où le cap se prolonge en presqu’île. … Continuer la lecture …
A celle qui est restée en France
Mets-toi sur ton séant, lève tes yeux, dérange
Ce drap glacé qui fait des plis sur ton front d’ange,
Ouvre tes mains, et prends ce livre: il est à toi. … Continuer la lecture …
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