Poème: “À Augusta” d’Alphonse de Lamartine

Recueillements poétiques 1839

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< < < À Angelica, baronne de Rothkirke
Le Tombeau de David à Jérusalem — À M. Dargaud > > >


À Augusta

***

Bulbul enivre toute oreille
De sons, de musique et de bruit ;
Sa voix éclatante réveille
Les échos charmés d’une nuit ;

La douce et blanche tourterelle
N’a qu’une note dans la voix :
Mais cette note est éternelle,
Et ne dort jamais sous les bois ;


C’est un souffle qu’amour agite,
Un soupir qui pleure en sortant ;
C’est un cœur ému qui palpite,
Une âme sans voix qu’on entend.

Plus on écoute et plus on rêve ;
En vain ce soupir n’a qu’un son,
L’oreille attend, devine, achève,
Et l’âme vibre à l’unisson.

Celui qu’un double charme attire
Entre l’ivresse et la langueur,
Écoute, hésite, et ne peut dire
Lequel est l’oiseau de son cœur !



< < < À Angelica, baronne de Rothkirke
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