Poème: “La Fenêtre de la maison paternelle” d’Alphonse de Lamartine

Troisièmes Méditations

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< < < Sultan, le cheval arabe
À Laurence > > >


La Fenêtre de la maison paternelle

***

1816


Autour du toit qui nous vit naître
Un pampre étalait ses rameaux,
Ses grains dorés, vers la fenêtre,
Attiraient les petits oiseaux.

Ma mère étendant sa main blanche,
Rapprochait les grappes de miel,
Et ses enfants suçaient la branche,
Qu’ils rendaient aux oiseaux du ciel.


L’oiseau n’est plus, la mère est morte ;
Le vieux cep languit jaunissant,
L’herbe d’hiver croît sur la porte,
Et moi, je pleure en y pensant.

C’est pourquoi la vigne enlacée
Aux mémoires de mon berceau,
Porte à mon âme une pensée,
Et doit ramper sur mon tombeau.



< < < Sultan, le cheval arabe
À Laurence > > >

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