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Poème: “La sieste” de Maurice Rollinat

Dans les brandes, poèmes et rondels (1877) 

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La sieste

***

En regardant sauter les geais
Sur les hautes branches d’un chêne,
Délivré du spleen qui m’enchaîne,
Béatement je m’allongeais.

Oh ! comme alors je me plongeais
Dans la quiétude sereine,
En regardant sauter les geais
Sur les hautes branches d’un chêne !

Et, sans traiter un des sujets
Dont j’avais la cervelle pleine,
J’attendais que la nuit d’ébène
Eût effacé tous les objets,
En regardant sauter les geais.



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