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Symbolistes et Décadents de Gustave Kahn

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Une campagne du symbolisme en 1888.

Crime et châtiment

***

C’est sans doute le désir de populariser Crime et Châtiment et Dostoïevski, assez peu connus des foules, qui a décidé MM. Ginisty et Le Roux à adapter le fameux roman; les lettrés le possèdent et point ne serait besoin de parler d’autre chose que de l’habileté scénique des adaptateurs, si les opinions soulevées sur Crime et Châtiment et les idées sociales contingentes à sa fabulation ne nous paraissaient erronées, et si le caractère de Raskolnikoff ressortait nettement de l’adaptation scénique qu’en de suffisants décors et quelque musique l’Odéon a représentée.

L’étudiant Raskolnikoff, réduit par la misère à de longues rêveries dans une chambre désolée, affamé, fiévreux, hypéresthésié, se familiarise avec l’idée théorique du crime: pour un homme pauvre et puissant d’intelligence, le crime compliqué de vol serait un acte social comme la guerre suivie de pillage; et si le crime, ou plutôt l’acte de guerre, accompli, lui donne les moyens de travail dont il a besoin, ce ne sera nullement une mauvaise action, ni socialement, ni moralement; puis l’acte peut s’accomplir au dépens d’un être peu intéressant, d’une de ces fourmis amasseuses [124] qui sont une des mille tumeurs de l’état social dont elles ankylosent le mouvement et paralysent les états intellectuels; et cela, dogmatiquement pensé, il l’écrit; l’avoir écrit ne lui cause aucun regret; sa certitude philosophique a résisté à cette première épreuve: le concept à l’état pur d’une révolte violente de l’individu contre l’état social, aboutissant à la destruction d’un autre individu; cela pensé, il en arrive à la conception particulière d’un crime. Il existe, dans le cercle humain qui lui est contingent, une vieille usurière, fille desséchée, procureuse rapace, synthèse de toute difformité morale. Il la tue.

Aussitôt commence la lutte avec le corps social, les terreurs causées par les moindres coïncidences et la maladie survient, dénouement fatal d’un état de crise intellectuelle. Il est soupçonné, sans preuves, il est vrai; très à propos pour lui, un autre malade, un simple ouvrier, se persuade avoir commis le crime, et dans un état d’exaltation mystique, une soif de mort, il vient se livrer. Une réaction se fait dans l’état d’esprit de Raskolnikoff, et l’idée de justice vient se poser à lui dans un autre état; car s’il a pu discuter en lui-même s’il était juste de tuer ou de ne pas tuer la vieille usurière, légitime ou non d’utiliser à son élévation vers le travail les ressources acquises sans but par la rapacité de la vieille, il est évidemment injuste que le prolétaire Mitka soit pendu à sa place; l’acte ou le crime appelle dans la conscience de l’étudiant d’irréductibles responsabilités. S’il s’est cru le droit de tuer en espérant que l’oubli viendrait couvrir cet acte qui n’aurait eu ni témoin ni confident que sa conscience, et que sa conscience [125] resterait calme devant les vagues perquisitions de la justice humaine, il ne s’était pas attendu à ceci, qu’il lui faudrait accomplir tacitement un nouveau crime, celui-là crime social d’abord et puis crime particulier et odieux, parce qu’il reposerait sur un mensonge.

De là des perplexités; s’il se livre, c’est le déshonneur sur son nom rejaillissant sur des innocents, sa mère et sa sœur, c’est sa vie écroulée sur un faux raisonnement; sinon c’est un second crime indéniable; et, quelque exemple de facilité à vivre avec le remords que lui donnent les comparses du roman, il est irréparablement troublé. Dans ce désarroi, il cherchera à faire un aveu qui ne s’attire comme réponse qu’un conseil, et ce conseil il le demandera presque instinctivement à un être faible, Sonia, une pauvre petite prostituée, vivant dans cet état illogique, de faire son métier pour nourrir sa famille, pure cérébralement, déchue physiquement. Elle le pousse à l’aveu, parce que l’aveu soulage puis à chercher toute l’expiation; elle le suivra, le consolera et l’aimera; tous deux pouvant renaître heureux de leur commune chute par la connaissance vraie qu’ils auront d’eux-mêmes, et le mutuel pardon qu’ils auront obtenu et de leur conscience et de la société.

Ce dénouement, ce concept de l’expiation par le châtiment visible et complet, concept qui dérivait autrefois de l’idée religieuse basée sur la sanction, et qui voulait que l’âme se mit en état de grâce devant les hommes, pour paraître devant un juge, est ici conclu au nom d’une morale indépendante. Mais le fait et des tortures [126] qui mènent l’assassin à l’aveu, et de l’aveu même dérive du remords purement humain. Sonia, peut-être, pense à l’idée religieuse, et non Raskolnikoff. C’est la différence à constater entre l’issue de Crime et Châtiment, et celle de la Puissance des Ténèbres; Nikita est hanté de remords, mais c’est un moujick, et des idées de crainte de Dieu se mêlent à son cas, il fait pénitence; Raskolnikoff avoue, pour ne pas être complice d’une injustice, ne pas devenir ainsi un criminel vulgaire et ne plus se taire; le fantôme du remords est directement de conscience et d’incertitude. Ce n’est pas absolument une tare dans la Puissance des Ténèbres que de représenter le moujick croyant encore entendre piauler le petit être qu’il a tué; c’est une faute dans l’adaptation de Crime et Châtiment que cette scène où Raskolnikoff croit voir le fantôme de l’usurière, comme Macbeth le spectre de Banquo. Dans Crime et Châtiment, les hallucinations de Raskolnikoff finissent avec sa maladie; même son délire ne fut pas délateur, au moins gravement;—c’est de propos délibéré, presque hors de danger, qu’il se livre, comme Nikita, alors il était presque sûr d’échapper à la sanction.

Le propre d’ailleurs du grossissement du drame est de faire disparaître presque toute l’action psychologique et physiologique du roman russe, et de n’en conserver que la carcasse et pour ainsi dire l’imagerie; or, cette carcasse est la part la moins intéressante, tout va trop vite, tout est à peine indiqué, et nulle part ne se pose la question capitale du roman, la responsabilité envers soi-même: les deux crimes, l’un accompli, l’autre à permettre.

[127] Or, ce n’est plus absolument le remords qui agite Raskolnikoff, soit le remords en son sens théologique, ou son sens pratique, le regret; c’est le désespoir d’avoir fait un faux raisonnement, l’amenant à un raisonnement à faire du même ordre, de la même essence de faits, mais se présentant tout autrement; ce serait bien une preuve de l’erreur des écrivains qui, comme les dramatistes, ramènent toute pensée ou tout mouvement humain à quelques grossières catégories, peu nombreuses; le fait est le même, un assassinat, mais le premier se fit comme irresponsablement, parce que le criminel sait la victime peu intéressante, et que là il est personnage agissant, intéressé (je dis intéressé au sens de regardant avec intérêt) car il se regarde vivre et il vit, les deux plus puissants éléments d’intérêt de la vie. Dans le second cas il n’agit pas et il ne connaît pas Mitka; le fait seul s’impose à lui d’une erreur sociale, dont il serait le principe. Or, toute sa vie le pousse à être un révolté—donc ce premier crime est l’exagération logique de lui-même—le second est le démenti à toutes ses croyances; il ne peut le commettre; mais alors la solution qui serait l’aveu devient pénible parce qu’il faut lutter contre l’instinct de conservation, ce qui est difficile pour tout être; la question se repose fatalement: «La vie d’un élément sans intérêt vaut-elle la vie d’un cerveau?» Et Rodion pense souvent la négative; il y vient lentement, parce que ce retour cyclique des quelques idées logiques qu’il contient, aboutissant, en leurs différences essentielles, à des manifestations semblables, le met en état d’indécision; or, l’indécision est une halte imposée, [128] plutôt une série de mouvements divers, poussés à droite et à gauche, dans des sens différents, c’est de l’effort ou de la force perdue sur les mêmes lignes opposées, mieux sur les deux directions intellectuelles de la même ligne de pensée, donc piétinement sur place et fatigue mortelle; aussi, par suite de cette fatigue, affaiblissement; c’est alors que Rodion, devenu d’autant plus débile qu’il s’est cru ou a été plus fort, est contraint de chercher ailleurs, en dehors de soi, quelque dynamique.—Où la trouverait-il, chez des hommes, des Marmeladoff? intelligences déchues; ses amis? de gros garçons qui vivent heureux en s’en tenant aux nomenclatures; ceux qui l’ont aimé? pour être aimé il faut aimer en état de franchise, et, quand ils sauront, l’aimeront-ils encore? s’il dissimule, l’aimeront-ils, car ils peuvent soupçonner quelque secret en sa vie et on se détourne des énigmes. Il lui reste l’inconnu, soit l’amour à rencontrer. Or, il n’a pas le choix de par sa misère; Sonia l’attire parce qu’il voit en elle comme un problème, ou plutôt l’énigme qui vient aussi de ce que ses actes, inspirés de ses principes, sont la complète raillerie des dits principes, et puis parce qu’il cherche un être faible et vaillant et qu’il trouve cela dans Sonia; Sonia, comme beaucoup de femmes, est courageuse, mais élémentaire d’idées; elle conseille de s’en remettre au consentement universel, avouer, et de relever du mysticisme, expier. Or, dans l’état d’indécision de Rodion, n’importe quel déterminant peut suffire, et il obéit; Rodion et Sonia s’aiment, naturellement ils ont eu un instant confiance, puis ils se rencontrent dans des circonstances extraordinaires, [129] cela suffit pour faire un amour; pour le perpétuer, il y a ceci, que Sonia devra se dévouer; or, la femme adore se dévouer; elle y passe sa vie, surtout quand c’est inutile; là ce sera fort utile, car pour les forçats et les opprimés rien n’est meilleur et plus nécessaire que la présence d’une femme; ils peuvent être maîtres ou égaux de quelque chose, et échappent ainsi à la sphère basse de pensées que suscite l’esclavage, ou même le groupement des hommes en un rythme supérieur à eux, sous l’impulsion de la force.

Cet amour naît logiquement, en des circonstances extraordinaires, et se développe dans la tristesse; donc il paraît aux contractants légitime et sera solide. Telle, cette idylle. On a éprouvé le besoin de rappeler la Goualeuse, Fleur-de-Marie et je ne sais quoi d’un Eugène Sue, jadis célèbre au boulevard et chez les portières, et que quelques-uns admirent encore pour sa roublardise à avoir vendu des trucs démodés et des coq-à-l’âne émotionnants. Il serait bon de reconnaître dans les œuvres d’intellect, complètes ou partielles, ce caractère d’intelligence qu’elles ont; l’allégation que tel pourrait faire, qu’il n’était encore que comateux lorsque florissait Sue, suffit à expliquer son dire mais non à légitimer son parallèle.

Je discute rarement dans cette chronique les opinions émises au courant des quotidiens; mais en cette occurrence quelques-unes méritent l’attention et d’abord voici Bruscambille. L’opinion de Bruscambille vaut par le talent que Jean Lorrain met dans ses livres, et par le nombre de lecteurs du journal où il écrit. Or, Lorrain, vous lancez dans le monde une forte erreur; [130] vous dites que Rodion est un schopenhauerien, et que, comme tel, il est assommant. Vous utilisez même un néologisme d’allure picaresque et cambronnesque. Mais d’abord Rodion n’est pas schopenhauerien; un disciple de Schopenhauer ne tue pas, ni personne, ni lui-même. Tout au plus renonce-t-il. Son appétit de la mort, s’il l’énonce (et c’est la sienne propre qu’il attend et n’avance guère), n’a rien de violent; au contraire, prévenu que tout est malheur et que tout est néant ou apparence, ce qui est à la fois le contraire pour un temps donné et la même chose en somme, il peut s’éviter bien des heurts, passer entre les catastrophes et prolonger ainsi une vie que son indifférence pour les choses transitoires peut rendre plus féconde pour les phases sérieuses de l’évolution de l’apparence, soit l’étude scientifique de ces illusions, soit leur évocation artistique. Raskolnikoff est autre, il s’occupe de choses pratiques, sociales, il croit au développement de l’individu, au devenir de la volonté, mais au devenir social surtout; il a pu être Hegelien, tous les disciples allemands d’Hegel, beaucoup du moins, sont partisans du développement de la force, et même brutale au nom de leur concept de justice; il a pu lire Malthus, dont le remède, ou du moins la prophylaxie contre l’assassinat, en restreignant le nombre des facteurs possibles de cette sorte d’opération, est assez spécieux. Malthus ignorait Schopenhauer, il viendrait de Hobbes; or, si vous voulez vous souvenir de Que faire et Ce qu’il faut faire, du comte Tolstoï, vous verrez que l’écrivain russe se plaint que la Russie ait été envahie par les hegeliens, que pendant quarante ans on [131] a cru aveuglément aux systèmes précités (hegelianisme, malthusisme). En plus Raskolnikoff est pénétré des idées darwiniennes surtout qui n’ont rien à voir avec Schopenhauer. M. Henry Fouquier, qui s’est ému aussi de Crime et Châtiment, déplore: «Voilà la question du droit au crime posée.» Ce qui est faux, car Dostoïevski résout au contraire cette question, en prouvant qu’il ne faut pas se poser la question du droit au crime, parce que la conscience humaine n’y résiste pas; pour parler vulgairement, un homme même bien trempé manque d’estomac pour le crime. Puis je relève, en passant, une erreur grave de M. Fouquier: l’idée du crime, dit-il, a ceci d’inquiétant que la science légitime un peu, par ses lois prouvées de sélection naturelle, etc… Mais non.

1o Les espèces qui disparaissent, disparaissent plutôt par dégénérescence et mort naturelle;

2o Si la science prouve la vérité d’une lutte pour la vie, que fait-elle? elle constate avec toutes les formes du raisonnement, et l’uniforme de la vérité, qu’il y a en cette période de l’humanité, lutte brutale pour l’existence, soit en une période de l’humanité, dont elle est impuissante à déterminer la durée dans le passé, relativement à ses âges antérieurs, et dont elle ne peut déterminer la durée future; moins encore affirme-t-elle que les choses doivent se passer ainsi, que ce soit ou légitime ou définitif; la science constate simplement que nous sommes dans une période de force brutale, et ceci constaté, appelle en général de ses vœux une période meilleure, période de conscience douée d’une morale de solidarité, basée sur cet axiome: [132] «ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fît», qui s’ornerait de ce corollaire: parce que transgresser ce principe est défavorable au développement de l’espèce, que ce qui est défavorable au développement de l’espèce est peu hygiénique et dangereux pour l’individu.—Voici ce que dit et dira la science, et pas autre chose. Si elle émettait une opinion sur le meurtre d’Alena, elle déplorerait ce meurtre parce que personne ne doit, de son autorité, détruire un organisme, puis elle prouverait à Rodion qu’en détruisant la vieille, il s’impose le remords, c’est-à-dire une hypnotisation devant une idée fixe qui l’annihile et le détruit en son hygiène et son utilité sociale, soit comme homme intérieur et comme homme extérieur.

Les rapprochements entre Tolstoï et Dostoïevski qui s’imposent à propos de la Puissance des Ténèbres et de Crime et Châtiment seraient nombreux; c’est en tous leurs personnages cette troublante recherche de la conscience, au fond du moi; Bolkonsky, Besukow, Raskolnikoff, etc., cherchent leur être intime et le trouvent difficilement, au milieu des influences étrangères, du spleen natal, et comme inhérent à leur être; leurs instincts de charité et de résignation luttent avec leurs instincts de domination; mais chez Tolstoï, cerveau plus élevé et calme, cette recherche d’un bonheur rationnel, d’une simplicité conciliable avec la finalité de la vie humaine et la dignité de l’homme enfantent d’amples et larges fresques, livres d’une émotion surtout cérébrale, et des livres de pure théorie. Chez Dostoïevski, plus souffrant, moins équilibré, et plus attentif aux souffrances et au choc des souffrances sur [133] les individus qu’aux destinations qu’elles leur préparent, plus enclin à dramatiser, les choses prennent souvent ce caractère un peu outré, qu’on trouve dans la Femme d’un autre, etc. De par leur vie, et cela se reflète en leurs œuvres, Tolstoï fut plus témoin, et Dostoïevski plus mêlé aux misères de son temps et de son pays, d’où ce dernier, plus nerveux, douloureux et remuant, et moins mental.

Un autre Russe, dont depuis longtemps on avait ouï parler, et que la Revue des Deux-Mondes avait autrefois un peu entrebâillé à la curiosité, Nekrassov, un lyrique fécond (30 000 vers) nous est présenté par M. de Vogué, avec traductions de M. Charles Morice, étayé de M. Halpérine. Il appert de l’introduction de M. de Vogué que Nekrassov fut infiniment malheureux, que son enfance fut dure, sa jeunesse semée d’épreuves et des plus fortes pour l’orgueil humain; que les vers irrités du poète peignirent surtout la misère des pauvres, des serfs, leur misère d’être serf, et qu’il fut une voix populaire; comme ombre au tableau, que, dès qu’il le put, Nekrassov s’enrichit par des spéculations sur lesquelles, paraît-il, mieux vaut ne pas insister, puis que lorsque le servage fut aboli et le paysan rendu au bonheur, le pli était pris, et il continua imperturbablement à le plaindre; ceci pourrait s’expliquer en somme, car peut-être l’abolition du servage ne fut-elle qu’un progrès relatif, et les douleurs antérieures demeurèrent-elles; le malheur de la race humaine a ceci d’obstinément caractéristique qu’il résiste aux décrets, ordonnances et ukases, et peut-être Nekrassov avait-il raison de plaindre encore les paysans.

[134] Les poèmes qu’on nous donne sont conçus à la façon des poèmes occidentaux, des poèmes allemands surtout. Un paysan meurt, on l’enterre, défilé des choses intimes, en version triste, à l’opposite d’Hermann et Dorothée; puis la veuve s’en va dans la forêt, et un génie du gel et du givre, un roi Frimas (qui rappelle un peu le roi des Aulnes de Gœthe), vient s’étendre sur elle et l’enliser de sa puissance; elle meurt. D’autres poèmes plus réalistes, mais sans le quelque charme du premier; mais rien de bien neuf ou de spécialement russe; non qu’on doive blâmer l’introduction de la légende dans la vie courante, que le mélange de ces deux gammes, réaliste et mythologique, ne produise là un heureux effet, mais ce fut dès longtemps mis en pratique et mieux. Si Nekrassov est en sa langue, ce dont nous ne pouvons juger, un artiste, c’est bien; s’il ne fut qu’une voix populaire, il n’est intéressant que pour les Russes, et ne le sera pour eux, à un moment encore imprécisable, qu’archéologiquement; mais laissons les exotiques pour revenir à Paris.

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