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“I remember a wonderful moment” is one of the most famous lyrical works of Alexander Pushkin who devoted many of his poems to women.
He wrote this poem in 1825, during his exile in Mikhailovsky after his second meeting with A. P. Kern. Their first meeting dated from 1819 and she had captured his imagination.
In just a few stanzas, Alexander Pushkin unfolds before our eyes a long history of his relationship with A. Kern, and his admiration of the woman.
Alexander Pushkin
Я помню чудное мгновенье (Керн) Александр Пушкин
I Remember a Wonderful Moment (Kern) by Alexander Pushkin
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«Je me souviens d’un moment merveilleux» est l’une des œuvres lyriques les plus célèbres d’Alexandre Pouchkine qui a consacré nombre de ses poèmes aux femmes.
Il a écrit ce poème en 1825, lors de son exil à Mikhailovsky après sa deuxième rencontre avec A.P. Kern. Leur première rencontre datait de 1819 et elle avait captivé son imagination.
En quelques strophes seulement, Alexandre Pouchkine fait defilé sous nos yeux la longue histoire de sa relation avec A. Kern, et de son admiration pour la femme.
Alexandre Pouchkine
Я помню чудное мгновенье (Керн) – Александр Пушкин
Je me Souviens d’un Moment Merveilleux (Kern) – Alexandre Pouchkine
К Керн
Kern
Traduit par Akirill.com 05/31/2022
Я помню чудное мгновенье;
Je me souviens d’un moment merveilleux;
Передо мной явилась ты,
Tu es apparu devant moi,
Как мимолётное виденье,
Comme une vision fugace,
Как гений чистой красоты
Comme un génie de pure beauté
В Томленьях грусти безнадёжной,
Dans la langueur d’une tristesse sans espoir,
В тревогах шумной суеты,
Dans les angoisses d’une agitation bruyante,
Звучал мне долго голос нежный
Une douce voix m’a longtemps résonné
И снились милые черты.
Et de doux traits je rêvai.
Шли годы. Бурь порыв мятежный
Les années ont passé. Tempêtes d’élans rebels
Рассеял прежние мечты,
Éparpillèrent d’anciens rêves,
И я забыл твой голос нежный,
Et j’oubliai ta douce voix,
Твои небесные черты.
Tes traits célestes.
В глуши, во мраке заточенья
Dans le désert, dans les ténèbres de l’enfermement
Тянулись тихо дни мои
Mes jours s’éternisaient tranquillement
Без божества, без вдохновенья,
Sans divinité, sans inspiration,
Без слёз, без жизни, без любви.
Sans larmes, sans vie, sans amour.
Душе настало пробужденье:
L’âme s’est éveillée :
И вот опять явилась ты,
Et ici encore tu es apparue,
Как мимолётное виденье,
Comme une vision fugitive,
Как гений чистой красоты.
Comme un génie de pure beauté.
И сердце бьется в упоенье,
Et le cœur bat dans le ravissement,
И для него воскресли вновь
Et pour lui ressuscité de nouveau
И божество, и вдохновенье,
Et la divinité, et l’inspiration,
И жизнь, и слёзы, и любовь.
Et la vie, et les larmes, et l’amour.
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The canvas of “The 9th Wave” by Ivan Aivazovsky is recognized all over the world as an unsurpassed masterpiece and is one of the most famous work of this great Russian artist, who especially liked to paint on the marine theme. This painting is both an ode to the invincible and unpredictable water element and, the indestructible human spirit.
The canvas ‘The 9th Wave’ will not leave anyone indifferent, the 9th wave is a symbol of doom, the desire of survive is a symbol of hope. They create in the picture more than just a confrontation, they ask a question that the viewer has to answer.
The 9th wave is a symbol of fatal danger, the highest rise of a formidable, irresistible force. The symbol of the 9th wave comes from the old folk belief that during a sea storm the 9th wave is the strongest and most dangerous, often fatal. The term is often used in a figurative and metaphorical sense.
The artist painted “The 9th Wave” in 1850 in Feodosia and this canvas is perhaps the most outstanding work of art of the marine painter and of all Russian painting. It was painted in oil on canvas and measure 221 X 332cm. It was painted in only 11 days and was immediately bought by Nicholas I for the Hermitage. In 1897, the canvas was transferred to the collection of the State Russian Museum in St Petersburg where it is still today.
In the canvas the night storm has passed and now people are clinging the mast in their last strength in the struggle for their lives. They are exhausted and waiting to see what the new day will bring them. The painting does not depict the storm but its consequences.
It is believed that “The 9th Wave” was created according of the artist’s own recollections after surviving a shipwreck in the Bay of Biscay in 1844.
The main characteristic of the canvas is its duality. “The 9th Wave” canvas can be interpreted with a share of optimism in which men survived the shipwreck or it can be perceived as the triumph of the elements over man.
When we look at the canvas, we see the first rays of the sun breaking through which brings hope of survival to the sailors who have been wrecked.
The glare of the sun’s rays on the restless sea is so mysterious that it gives the canvas volume and realism. The coloring of the canvas is amazing and it is sometimes impossible to determine where the sea begins and the sky ends.
The image of the sea speaks of the last night storm which destroyed the ship, and the dark abyss of the waves brings fear. But the sea is not calm yet, we can see larges waves inflated by the wind. It seems that the waves oscillate, there the 9th wave, the huge last wave of the outgoing storm is coming and the survivors are waiting for it with fear.
The fragment of the mast is huge showing us the size of the sunken ship. It looks like a cross, which can be interpreted as a symbol of salvation or a symbol of crucifixion. On it are only a small handful of people showing us the size of the catastrophe and when we take into account the fact that the average crew of a ship at that time was more than a hundred people, the whole horror of the night storm is felt.
The red handkerchief which is waved by one of the surviving sailors may symbolize an antithesis to the white flag and people’s unwillingness to surrender or it can symbolize new blood
The picture on an emotional level shows the superiority of the elements over the fragile life of a person.
This canvas has now become legend itself and has been at many exhibitions held in different countries of the world I hope you enjoyed it.
You can also read our article about the painting “The Black Sea” by Ivan Aivazovsky
La peinture de “La 9ème Vague” d’Ivan Aïvazovski est reconnue dans le monde entier comme un chef-d’œuvre inégalé et est l’une des œuvres les plus célèbres de ce grand artiste russe, qui aimait particulièrement peindre le thème marin. Ce tableau est à la fois une ode à l’invincible et imprévisible élément de l’eau et, à l’indestructible esprit humain .
Le tableau ‘La 9ème Vague’ ne laissera personne indifférent, la 9ème vague est un symbole de malheur, le désir de survivre est un symbole d’espoir. Ils créent dans l’image plus qu’une simple confrontation, ils posent une question à laquelle le spectateur doit répondre.
La 9ème vague est un symbole de danger mortel, la plus haute montée d’une force redoutable et irrésistible. Le symbolisme de la 9ème vague vient de la vieille croyance populaire selon laquelle, lors d’une tempête en mer, la 9ème vague est la plus forte et la plus dangereuse, souvent mortelle. Le terme est souvent utilisé dans un sens figuratif et métaphorique.
L’artiste a peint “La 9ème Vague” en 1850 à Feodosia et cette toile est peut-être l’œuvre d’art la plus remarquable du peintre de marine et de toute la peinture russe. Elle a été peinte à l’huile sur toile et mesure 221 X 332cm. La toile a été peinte en seulement 11 jours et a été immédiatement acheté par Nicolas Ier pour l’Ermitage. En 1897, ‘la 9ème Vague” a été transférée à la collection du Musée d’État Russe de Saint-Pétersbourg où elle se trouve encore aujourd’hui.
Sur la toile, la tempête nocturne est passée et maintenant les gens s’accrochent au mât avec leurs dernières forces dans la lutte pour leur vie. Ils sont épuisés et attendent de voir ce que le nouveau jour leur apportera. La toile ne représente pas la tempête mais ses conséquences.
On pense que la “9ème Vague” a été créée selon les propres souvenirs de l’artiste après avoir survécu à un naufrage dans le golfe de Gascogne en 1844.
La principale caractéristique de la peinture est sa dualité. La peinture de “La 9ème Vague” peut être interprétée avec une part d’optimisme dans laquelle les hommes ont survécu au naufrage ou elle peut être perçue comme le triomphe des éléments sur l’homme.
Quand on regarde le tableau, on voit percer les premiers rayons du soleil qui apportent l’espoir de survie aux marins naufragés.
L’éclat des rayons du soleil sur la mer agitée est si mystérieux qu’il donne au tableau volume et réalisme. La coloration de la toile est étonnante et il est parfois impossible de déterminer où commence la mer et où finit le ciel.
L’image de la mer parle de la dernière tempête nocturne qui a détruit le navire, et l’abîme sombre des vagues fait peur. Mais la mer n’est pas encore calme, on voit de grosses vagues gonflées par le vent. Il semble que les vagues oscillent, là, la 9ème vague, l’énorme dernière vague de la tempête sortante arrive et les survivants l’attendent avec peur.
Le fragment du mât est énorme nous montrant la taille du navire coulé. Il ressemble à une croix, qui peut être interprétée comme un symbole de salut ou un symbole de crucifixion. Il n’y a qu’une petite poignée de personnes ce qui nous montrent l’ampleur de la catastrophe et quand on tient compte du fait que l’équipage moyen d’un navire à cette époque était de plus d’une centaine de personnes, toute l’horreur de la tempête nocturne se fait sentir .
Le mouchoir rouge qui est agité par l’un des marins survivants peut symboliser une antithèse au drapeau blanc et la réticence des gens à se rendre ou il peut symboliser du sang neuf.
L’image sur le plan émotionnel montre la supériorité des éléments sur la vie fragile d’une personne.
Cette toile est maintenant devenue une légende elle-même et a fait l’objet de nombreuses expositions organisées dans différents pays du monde. J’espère qu’elle vous a plu.
Vous pouvez également lire notre article sur le tableau “La Mer Noire” d’Ivan Aïvazovski
Le théâtre Bolchoï est l’un des théâtres d’opéra et de ballet les plus importants au monde et la fierté de Moscou. Plus de 800 œuvres ont été mises en scène dans le théâtre.
Le théâtre Bolchoï a deux dates de naissance : mars 1776 et janvier 1825.
Saviez-vous qu’en francais le théâtre Bolchoï veut dire le grand théâtre?
Le 28 mars 1776, Catherine II a signé un privilège gouvernemental à Pyotr Vasilyevich Urusov pour le maintien de spectacles, mascarades, bals et autres événements pendant une période de 10 ans. Cette date est considérée comme le jour de la fondation du théâtre Bolchoï russe.
Le prince a commencé la construction du théâtre de la rue Petrovka et le théâtre a été nommé Petrovsky. après la rue Malheureusement, il a brûlé avant d’ouvrir et le prince a remis l’entreprise à son partenaire anglais, Mikhail Maddox. Ainsi, le théâtre Petrovky a été construit sous sa direction et l’inauguration du théâtre Petrovsky a eu lieu le 30 décembre 1780.
Ils ont donné un prologue solennel «Wanderers», écrit par A, Ablesimov, et un grand ballet pantomimique «Magic School», mis en scène par I. Paradise sur la musique de J. Startzer. Après le répertoire s’est formé principalement à partir d’opéras comiques russes et italiens avec des ballets et des ballets individuels
“Cet immense bâtiment, construit pour le plaisir et l’amusement populaire… selon les meilleurs architectes et l’approbation des connaisseurs de théâtre, a été construit et mené à bien avec tant de force et de rentabilité qu’il surpasse presque tous les nobles théâtres européens.”
C’est ainsi que le journal Moskovskie a répondu à l’ouverture du théâtre Petrovsky
Le bâtiment, conçu par l’architecte Christian Rozberg, a été construit en seulement 5 mois. Le théâtre disposait d’un auditorium à trois niveaux de loges, d’une galerie, d’un parterre avec vingt rangées de bancs et d’un spacieux « parquet » entre les parterres et la scène, où des chaises étaient installées pour les visiteurs « spéciaux », et les autres publics pouvaient se tenir debout. Il a accueilli près d’un millier de personnes.
En outre, il y avait des espaces de bureau nécessaires, de nombreux foyers et salles, y compris la “salle de la mascarade”.
En 1788, la Rotonde a été ajoutée au bâtiment et a été le centre de la vie culturelle et sociale dès le début de son existence.
En 1794, en raison de difficultés financières, Maddox a été contraint de transférer le théâtre au trésor public et le théâtre Petrovsky devient l’Impérial.
En 1802-1803, le théâtre a été donné au prince Volkonsky qui était le propriétaire de l’une des meilleures troupes de théâtre de Moscou. Mais en 1804, le théâtre revint sous la juridiction du conseil d’administration et le prince Volkonsky fut nommé son directeur.
Une fois de plus après 25 ans, le 8 octobre 1805, le théâtre Petrovsky a brûlé. Les troupes ont commencé à se produire sur scène privée jusqu’à ce que le nouveau théâtre Arbat soit construit par K. I. Rossi sur la place Arbat en 1808.
N’ayant existé que quatre ans, le bâtiment du théâtre a brûlé lors de l’incendie de Moscou en 1812.
Après cela, le théâtre était situé sur Znamenka dans la maison d’Apraksin, qui avait été construite en 1792 par l’architecte F. Camporesi. La salle de théâtre de la maison d’Apraksin était exiguë et inconfortable, au lieu de chaises, il y avait des bancs recouverts de rêche matériel et il y a eu plusieurs incendies dans le théâtre.
Quelques années plus tard, en 1818, les troupes ont été dotées d’un théâtre rénové sur Mokhovaya, où elles s’étaient autrefois produites avant la guerre de 1812.
En 1819, un concours est annoncé pour la construction d’un nouveau théâtre. Andrei Mikhailov a été reconnu vainqueur mais son projet était trop cher et a été repensé par Osip Bove. Il a conservé la base de la composition de Mikhailov, mais a changé la proportion du bâtiment et a fait des ajustements importants à sa décoration extérieure et intérieure.
Le théâtre allait devenir le centre de composition du temple de la ville de l’Empire, glorifiant la victoire de la guerre patriotique. La construction a commencé en 1820 et le nouveau “Théâtre Bolchoï Petrovky” a ouvert le 6 janvier 1825 avec la représentation “Le triomphe des Muses” qui a été un grand succès. Les rôles ont été interprétés par les meilleurs acteurs moscovites : le tragédien PS Mochalov, NV Lavrov, F. Gyullen-Sor. Le critique de théâtre Sergei Timofeevich Aksakov a conservé des souvenirs de cette découverte:
Le théâtre Bolchoï Petrovky, qui a surgi de vieilles ruines carbonisées… m’a étonné et ravi… Un magnifique bâtiment immense, exclusivement dédié à mon art préféré, déjà avec son apparence seule m’a conduit à de joyeuses excitations »
En 1842, le théâtre passe sous la direction de la Direction des théâtres impériaux de Saint-Pétersbourg. Alexei Nikolaevich Verstovsky a été nommé directeur du bureau du théâtre de Moscou jusqu’en 1859 et une troupe d’opéra est arrivée à Moscou en provenance de Saint-Pétersbourg.
En 1943, une reconstruction majeure du bâtiment du théâtre a été réalisée selon le projet de l’architecte Alexander Stepanovich Nikitin. Les chapiteaux loniques du portique ont été remplacés par des chapiteaux de type Érechthéion, la ligne de loges latérales a été reconstruite ainsi que les couloirs et la partie scène, où apparaissait l’arrière-scène.
Le 11 mars 1853, le théâtre a de nouveau brûlé et seuls les murs extérieurs du bâtiment et la colonnade du portique ont survécu.
Albert Kavos était le nouvel architecte et le Théâtre a été restauré en trois ans. Le volume du bâtiment et l’agencement ont été conservés, mais la hauteur a été légèrement augmentée. Albert Kavos a modifié les proportions et a redessiné entièrement le décor architectural, dessinant les façades dans l’esprit de l’éclectisme des premiers temps. Au lieu de la sculpture en albâtre d’Apollon qui est mort dans l’incendie, un quadrige en bronze de Pyotr Klodt a été placé au-dessus de l’entrée du portique, et un aigle à deux têtes en plâtre qui est l’emblème d’État de l’Empire russe a été placé sur le fronton.
L’architecte théâtral accorda une attention particulière à l’auditorium et à la partie scénique, et dans la seconde moitié du XIXe siècle, le théâtre Bolchoï était considéré comme l’un des meilleurs au monde en termes de propriétés acoustiques grâce à Albert Kavos qui avait conçu l’auditorium comme un immense instrument de musique.
L’espace de l’auditorium a été considérablement agrandi, ce qui a permis de faire des pavillons avant. La salle a gagné un niveau supplémentaire et est devenue six niveaux pouvant accueillir près de 2300 spectateurs. De part et d’autre, près de la scène, se trouvaient des boîtes aux lettres destinées à la famille royale, au ministère de la cour et à la direction du théâtre. La loge d’apparat du tsar faisait un peu saillie dans la salle et en devenait le centre, en face de la scène. La barrière de la loge royale était soutenue par des consoles en forme d’atlantes coudées. Même des décennies plus tard, tous ceux qui entraient dans cette salle étaient émerveillés par la splendeur framboise-or.
Le lustre de l’auditorium était à l’origine éclairé par 300 lampes à huile. Les lampes ont été soulevées à travers un trou dans le plafond pour être allumées, et autour de ce trou l’académicien Alexei Titov a peint “Apollon et les Muses” mais au lieu d’une des muses caconiques, la muse des hymnes sacrés de Polyhymnia, Titov a représenté le muse de la peinture inventée par lui, avec une palette et un pinceau dans ses mains.
La rapidité de la reconstruction du bâtiment était due au fait que la construction devait être achevée par la célébration à l’occasion du couronnement de l’empereur Alexandre II. Le 20 août 1856, le théâtre a rouvert avec l’opéra de Belini; “Le Puritani” reflétant les goûts de la noblesse de la cour. La splendeur de l’auditorium, le public mondain qui l’emplit et qui fut accueilli par les membres de la famille impériale fut capté par le futur peintre de la cour Romanov Mihai Zichy et, nombre de ses aquarelles furent écrites pour l’album du couronnement qui devint l’une des publications les plus impressionnantes de Russie en poids et en taille.
L’un des événements les plus importants de l’histoire du Ballet du Bolchoï dans la seconde moitié du XIXe siècle a été la production du ballet “Don Quichotte”, dont la première a eu lieu le 14 décembre 1869.
Le 20 février 1877 eut lieu la première mondiale du ballet de Piotr Ilyish Tchaïkovski, le « Lac des cygnes ». Près de 20 ans plus tard, la performance canonique, connue dans le monde entier, a été mise en scène par Petipa et Lev Ivanov.
Tchaïkovski a fait ses débuts au théâtre Bolchoï en tant qu’auteur non seulement de ballet mais aussi d’opéra. Et le 18 janvier 1869, la première de l’opéra “Voyevoda” a eu lieu.
Le 3 février 1884 eut lieu la première mondiale de l’opéra “Mazeppa” et le 19 janvier 1887 la première représentation de l’opéra “Cherevichki” dans lequel Tchaïkovski fit ses débuts en tant que chef d’orchestre avec un grand succès.
Dans les années 1886-1893, l’arrière du bâtiment a été reconstruit sur le projet de l’architecte Eduard Karlovich Gernet et, par conséquent, les colonnes du portique conservées par Kavos se sont retrouvées à l’intérieur de l’entrepôt.
En 1890, une enquête a révélé que les fondations du théâtre reposaient sur des pilotis en bois pourris, elles ont donc été reconstruites en 1894-1898 suite aux projets des architectes Ivan Ivanovich Rerberg, Konstantin Viktorovich Tersky et Karl Yakovlevich Mayevsky.
Une étape sans précédent dans l’histoire du développement du théâtre Bolchoï est associée à Vladimir Telyakovsky. Sous sa direction, le théâtre a atteint un niveau et une importance mondiale. Une nouvelle ère s’ouvrait dans la vie de la société, et donc dans les arts. Le romantisme et le mélodrame appartenaient au passé et le théâtre musical prenait de nouvelles caractéristiques.
le théâtre Bolchoï au 19th century
À partir de 1918, le théâtre Bolchoï a été qualifié d’académique et pendant plusieurs années après la révolution, les disputes sur son sort n’ont pas cessé. Enfin, en 1922, le Présidium du Comité exécutif central panrusse décida de considérer la fermeture du théâtre comme économiquement inopportune.
En 1921, l’état catastrophique du mur semi-circulaire de l’auditorium, qui servait de support aux voûtes des couloirs et à l’ensemble de l’auditorium, est découvert. Les travaux de renforcement du mur ont commencé sous la direction de I. I. Resberg. Le 18 février 1921, l’inauguration du Beethoven Hall a eu lieu. Pendant de nombreuses années, il a servi de plate-forme pour les concerts de chambre des artistes de l’orchestre et des solistes de la troupe d’opéra. En 1922, les artistes du Bolchoï ont commencé à se produire sur la scène du soi-disant Nouveau Théâtre (ancien Théâtre Nezlobin)
Au milieu des années 1920, le Bolchoï n’avait plus à prouver son droit à l’existence, son statut etait tellement renforcé qu’en 1925, il a été décidé de fêter son centenaire en grand. L’ouverture du bâtiment du théâtre Bolchoï Petrovsky, qui a eu lieu en 1825, a été prise comme point de départ.
En 1928, il a été décidé d’éliminer la hiérarchie des rangs des visiteurs et l’architecte PA Tolstykh a replanifié un certain nombre d’escaliers et d’autres locaux du bâtiment.
le théâtre Bolchoï
Depuis le 15 avril 1941, le théâtre Bolchoï, a été reconstruit et le 22 juin 1941 a eu lieu la première de l’opéra Roméo et Juliette de Gounod.
Pendant la Grande Guerre patriotique, d’octobre 1941 à juillet 1943, le théâtre Bolchoï a été évacué à Kuibyshev (ancienne et actuelle Samara), où il donne des représentations d’Eugène Onéguine, du Lac des Cygnes, de La Traviata, d’Aida, de Carmen, de la Dame de Pique…
Pendant son séjour à Kuibyshev, le théâtre Bolchoï a fait don de 198 litres de sang, lavé mille ensembles d’uniformes militaires d’hiver et envoyé sept brigades au front, donnant 1140 concerts. Le Bolchoï a développé des activités d’usine amateur, fournit une aide matérielle aux familles des soldats de première ligne, collecté des fonds pour une colonne de chars et pour la construction d’un escadron, souscrit à un prêt militaire.
Le 22 octobre 1941, une bombe a frappé le bâtiment du théâtre Bolchoï, l’onde de choc est passé obliquement entre les colonnes du portique et percé le mur de façade causant des dégâts importants dans le vestibule.
Malgré les difficultés de la guerre, les travaux de restauration ont commencé dans le théâtre pendant l’hiver 1942, et même si le bâtiment historique était fermé, des représentations ont été jouées à Moscou.
En 1944, Leonid Lavrovsky, en tant que directeur artistique de la troupe de ballet, et la première danseuse étoile Gallerina Ulanova, ont déménagé au Théâtre Bolchoï, soulignant le statut du théâtre en tant que principal théâtre musical de Russie.
À la fin des années 1940 et au début des années 1950, le rôle prioritaire dans la formation du répertoire lyrique a été donné à l’opéra classique russe. Les productions des années d’après-guerre se distinguent par leur ampleur épique et l’ampleur de leurs décisions scéniques.
En 1955, un nouveau rideau de brocart luxueux conçu par FF Fedorovsky est apparu sur la scène du théâtre. C’était la décoration principale de la scène pendant 50 ans.
En 1956, Assaf Messere, s’appuyant sur la production d’Alexander Gorsky, Petipa et Lev Ivanov, met en scène sa propre version du ballet “Swan Lake”. C’est cette version qui a été présentée lors de la tournée légendaire de la troupe de ballet à Londres, qui est entrée dans l’histoire, après quoi elle a commencé à s’appeler le Ballet du Bolchoï dans le monde entier.
En ballet, l’ère de Youri Grigorovich, qui a dirigé la Balshoi Ballet Company de 1964 à 1995 a été très réussie. Il a créé ses propres éditions de presque tous les ballets classiques du répertoire, mis en scène des danses dans plusieurs représentations d’opéra et composé 5 ballets originaux : Casse-Noisette de Tchaïkovski en 1966, Spartacus de Khatchatourian en 1968, Ivan le Terrible sur la musique de Prokofiev en 1975, Angara d’Eshpay en 1976 et The Golden Age de Chostakovitch en 1982.
De 1995 à 2002, une nouvelle scène du théâtre Bolchoï a été construite rue Bolshaya Dmitrovka, maison 4, bâtiment 2 comprenant 879 places. La nouvelle scène s’est ouverte le 29 novembre 2002 avec l’opéra de NA Rimsky-Korsakov “The snow Maiden”.
En 2001, Alexander Vedernikov a été nommé nouveau directeur musical du théâtre et la pratique de la location de spectacles a été introduite. L’implication du Bolchoï dans le processus théâtral mondial a été facilitée par sa participation à des productions communes, qui sont également devenues de plus en plus courantes au fil des ans.
Le 1er juillet 2005, la scène historique du théâtre Bolchoï a été fermée pour reconstruction et a rouvert le 28 octobre 2011 avec un concert de gala avec la participation de danseurs d’opéra et de ballet dans la représentation de “Ruslan et Lyudmila” mise en scène par Dmitri Chernyakov.
Depuis 2013, Vladimir Urin est le directeur général du Théâtre Bolchoï, et sa première année, un orgue à vent a été produit par la société allemande de facture d’orgues Glatter-Götz, a été installé au théâtre Bolchoï.
En 2014, Tugan Sokhiev a été nommé au poste de chef d’orchestre et directeur musical du Bolchoï, qui partageait largement le répertoire et la politique du personnel précédemment introduits.
En juillet 2016, le Théâtre Bolchoï a lancé une série de retransmissions de rue de ses représentations. Elles ont été réalisées sur un écran spécial tous temps monté sur la façade principale du théâtre et, ont été programmées pour coïncider avec le 5e anniversaire de l’achèvement de la restauration.
En 2020, la coopération avec M. Chernyakov s’est poursuivie avec la production de l’opéra Sadko ; Le spectacle est devenu l’un des plus marquants de l’histoire récente du théâtre Bolchoï et a été présenté avec un grand succès dans de nombreux pays.
En mars 2020, au milieu du verrouillage causé par la pandémie de coronavirus, le théâtre Bolchoï a lancé une série d’émissions en ligne sur sa chaîne YouTube officielle. Le premier jour, le ballet “Le Lac des cygnes” a été regardé par plus d’un million de personnes.
La chambre d’Ambre est un célèbre chef-d’oeuvre de l’art du XVIII, qui a disparu sans laisser de trace pendant la seconde guerre mondiale.
La chambre d’ambre a été créée par le maitre Andreas Schluter sur l’ordre du roi de Prusse Frederik Ier. Par la suite, le cabinet d’ambre qui était le nom original de cette oeuvre architecturale étonnante, a été présenté au tsar Russe Pierre Ier.
Le cabinet d’ambre a été installé au palais Menchikov en 1717. En 1743, Elizabeth Petrovna qui était montée sur le trône de Russie ordonna que le Cabinet d’ambre soit installé dans les Chambres d’hiver de la Maison de Sa Majesté Impériale. L’impératrice a aussi demandé à l’architecte en chef F. B. Rastrelli et le maître Alexander Martelli de “corriger” le cabinet. Il a été fini avec des sculptures en bois doré, des miroirs et des peintures en mosaïque de jaspe et d’agate.
Pendant près de 2 siècles, cette pièce est restée inchangée et admirée subissant seulement des rénovations périodiques pour minimiser les effets des changements de température, des courants d’air et du chauffage du poêle.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il a été décidé de ne pas évacuer à la chambre d’ambre à cause de sa fragilité. Et les nazis, après avoir capturé le palais Catherine ont détruit la chambre d’ambre. Selon le rapport des officiers les panneaux muraux été mutilés avec des baïonnettes et des couteaux à hauteur humaine, le parquet qui avait été composé de bois rare, santal, palissandre, amarante, cerisier et citronnier ont été complètement détruit. La peinture du plafond était aussi mutilée. Cela a été fait par 6 militaires en 36 heures.
La salle d’ambre a ensuite été exposée au palais royal de Kroenigsberg, mais aprés avoir libéré Koenigsberg en 1945, les troupes soviétiques n’ont pas trouvé la Chambre d’Ambre.
Néanmoins, certains de ses fragments ont été transférés en Russie en 2000.
Depuis 1981, des travaux de reconstruction de la chambre d’ambre ont commencé, dirigé par A. A. Zhuravlev. A l’occasion du 300e anniversaire de Saint Pétersbourg, la chambre d’ambre a été entièrement restaurée.
Elle peut maintenant être vue par tout le monde dans le palais Catherine à Saint Pétersbourg
Regardez la chambre d’Ambre en video musicale. Ces ” vidéos sont superbes. N’oubliez pas de les aimer si vous les appréciez autant que moi.
Crime and Punishment is an excellent book by Fyodor Dostoevsky in which he raises many questions about human morality, conscience and the right to kill.
A friend once told me that to understand the Russian mind, you have to read Dostoevsky and I have to admit he was right.
The central theme of Crime and Punishment is human conscience, through which people can analyze their actions and draw the right conclusions that help them repent and improve.
The events take place in the 60s of the 19th century, in Saint Petersburg. Our hero, Rodion is a young man, a former student, with a philosophical mind. He is sensitive to the suffering of his entourage and he is ready at any time to come to the aid of another in a completely disinterested way.
Raskolnikov is obsessed with the crazy idea that he has every right to rid the world of a mean and useless old pawnbroker. He doesn’t just want to avenge all the humiliated poor, he wants to rise above those who suffer injustice all their lives.
Raskolnikov plots a cruel murder, but his conscience is silent. And then something happens that will finally snap Raskolnikov out of his insane state of spiritual deafness. Elizabeth appears. It is she who becomes a symbol of the consciousness of the protagonist. Having killed the old woman’s harmless sister, Raskolnikov can no longer justify himself.
At the same time the novel speaks of the sacrifice that women make in the name of the well-being of their families. For example, his sister Dounia is going to marry a man who appreciates her position as a beggar rather than having feelings for her. Sonia, who is the daughter of a drunkard met in a bar, prostitutes herself to feed her family although very religious.
Remorse of conscience is always terrible, it cannot be drowned, it drives you mad or helps you to get up, to become better.
What will happen to Rodion, his sister and Sonia is for you to discover?
In addition, you can combine business with pleasure because “Crime and Punishment” is now part of our collection of bilingual English/French books, which will make it easier for you to learn French if that’s what you want.
Le musée de l’Ermitage est l’un des musées les plus célèbres de Saint Pétersbourg, Russie. Il est dédié aux beaux arts et aux arts décoratifs et, est magnifique.
Parfois malheureusement c’est difficile pour nous de visiter un musée qui est dans un pays différent mais maintenant, nous pouvons le faire grace à leur visite virtuelle. Un grand merci à l’Ermitage car cela en vaut la chandelle. C’est vraiment magnifique
Cela est la première page que vous verrez, et non pas en Français mais en anglais ou en russe. Vous pouvez vous reporter sur ce site pour le lire en Français si vous ne comprenez pas.
Ensuite nous voyons les visites disponibles. Pour les visiter, il suffit de cliquer sur l’image (Pas la mienne, sur leur site ) Pour cela cliquer sur une des barre disant “Visitez l’Ermitage virtuellement”. Elle vous amènerons sur leur site.
Après que vous ayez cliqué sur la première image vous verrez la suivante. Juste cliquez sur un numéro et commencez a visiter. Vous pouvez agrandir ou rétrécir en bougeant la petite roulette de votre souris.
Ce sont des images prise au hasard de ma visite. Comme vous le verrez parfois vous pouvez obtenir des détails sur ce que vous regardez. J’ai pris plusieurs photo d’écran de loin et pour certaines images, je me suis rapprochée et ai demandé des informations.
Maintenant, malheureusement, il y a un déclin contemporain de la culture et une paresse d’esprit généralisée qui s’est installée dans les sociétés occidentales.
Pendant des siècles les classiques ont constitué la base de l’éducation. Les meilleurs écrivains de différentes époques nous ont apporté leur vue du monde, de ce qui se passait dans la société. Ce sont des livres de qualité suscitant la réflexion qui conduisent ainsi au développement d’une personne. Ce sont des fenêtres ouvertes sur un passé à tout jamais disparu, mais aussi un voyage dans l’âme humaine, par example dans l’eternelle bataille du bien contre le mal, et bien d’autre sujets. Ils nécessitent plus d’attention qu’un roman moderne.
Les classiques bien que l’on puisse penser le contraire sont toujours important de nos jours. En effet, il est impossible de comprendre les sous entendus dans les livres modernes et les films si nous n’avons pas lu les classiques auquel leurs allusions se rapportent.
De plus, lire les classiques vous apportera une meilleure grammaire, un vocabulaire plus riche, et une connaissance générale qui vous aideront dans votre carrière.
Dans son livre “The shallows: What internet is doing to Our Brains” Nicolas Carr, qui était l’un des finaliste du prix Pulitzer pour la non fiction générale en 2011, a déterminé qu’internet et la façon dont nous l’utilisons, a fait de nous des penseurs superficiels, qui sont beaucoup moins capables d’une pensée profonde, concentrée et intense que nos parents et grands-parents.
Le fait de lire les classiques vous permettra de désapprendre cette superficialitée et impatience présente dans notre vie moderne.
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Enfin, j’ai lu que des études ont été faites qui prouvent que les gens lisant les classiques étaient plus heureux, donc pourquoi se priver.
Et finalement, ils sont facile à trouver sur internet. Vous pouvez même en trouver sur ce site si vous voulez. J’en ajouterai de temps en temps, ce n’est que le début ayant moi même décidé de les relire. J’ai particulièrement aimé “Crime et Châtiments” de Dostoïevski et apprécie maintenant “Guerre et Paix” de Léon Tolstoï qui est d’actualité aujourd’hui.
Now, unfortunately, there is a contemporary decline in culture and a general laziness of mind that has taken hold in Western societies.
For centuries the classics have formed the basis of education. The best writers from different eras brought us their view of the world, of what was happening in society. They are thought-provoking quality books that thus lead to the development of a person. They are open windows on a past forever gone, but also a journey into the human soul, for example in the eternal battle of good against evil, and many other subjects. They require more attention than a modern novel.
The classics, although one might think otherwise, are still important today. Indeed, it is impossible to understand the innuendos in modern books and films if we have not read the classics to which their allusions relate.
Plus, reading the classics will give you better grammar, richer vocabulary, and general knowledge that will help you in your career.
In his book “The shallows: What internet is doing to Our Brains” Nicolas Carr, who was a finalist for the Pulitzer Prize for General Nonfiction in 2011, determined that the internet and the way we use it, made us superficial thinkers, who are far less capable of deep, focused, and intense thought than our parents and grandparents.
Reading the classics will allow you to unlearn this superficiality and impatience present in our modern life.
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Also, I read that studies have been done that prove that people reading the classics were happier, so why deprive yourself.
And finally, they are easy to find on the internet. You can even find some on this site if you want. I will add more every now and then, this is only the beginning having decided to read them myself. I particularly liked Dostoyevsky’s “Crime and Punishment” and now enjoy Leo Tolstoy’s “War and Peace” which is relevant today.