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Aujourd’hui, nous parlons du verset intitulé “La Russie ne peut pas être comprise avec l’esprit”. Il a été écrit en 1866, par un diplomate expérimenté, F.I .Tyutchev qui a passé une partie importante de sa vie à l’étranger et connaissait très bien les pays européens.
Ce verset est souvent cité, en particulier de nos jours, et sa première ligne est devenue un slogan pour désigner une voie de développement russe particulière. On reproche aux russes de ne pas pouvoir formuler leur idée nationale mais ce verset y répond. L’idée nationale russe vit dans l’âme de tous les Russes et ne peut être exprimée par des mots ou par une sorte de système logique.
« La Russie ne peut pas être comprise avec l’esprit » a été écrit cinq ans après le décret sur l’abolition du servage lorsque les technologies et les idées les plus avancées coexistaient avec des siècles d’impraticabilité, de pauvreté et d’analphabétisme. Et c’est ce contraste qui a donné à Tyutchev raison d’affirmer que le développement de la Russie procède toujours selon ses propres lois spéciales, qui sont inaccessibles à l’analyse logique d’un Européen. Même les Russes eux-mêmes ne comprennent pas ces lois, donnant tout à la volonté de Dieu, et au fil des siècles, un caractère national unique s’est développé en Russie. La caractéristique principale d’une personne russe est d’agir non pas conformément aux exigences de l’esprit, mais de suivre son cœur.
Федор Тютчев — Умом Россию не понять: Стих
Fedor Tyutchev – La Russie ne peut pas être comprise avec l’esprit: Verset
Умом Россию не понять,
La Russie ne peut pas être comprise avec l’esprit,
Аршином общим не измерить:
Ou mesurée avec un mètre standard :
У ней особенная стать —
Elle a une destinée unique –
В Россию можно только верить.
En la Russie, on ne peut que croire.
J’espère que vous avez apprécié ce verset autant que moi et qu’il vous apporte une certaine compréhension de ce qui se passe maintenant.
Today is a verse called “Russia cannot be understood with the mind”. It was written in 1866, by an experienced diplomat, F. I. Tyutchev who spent a significant part of his life abroad and knew European countries very well.
This verse is often quoted, particularly nowadays, and its first line has become a catch phrase to denote a special Russian path of development. The Russians are reproached for not being able to formulate their national idea but this verse gives an answer to this. The national Russian idea lives in the souls of all Russians and cannot be expressed in words, or in some kind of logical systems.
“One can only believe in Russia” was written five years after the decree on the abolition of serfdom when the most advanced technologies and ideas coexisted with centuries of impassability, poverty and illiteracy. And that is this contrast that gave Tyutchev reason to assert that the development of Russia always proceeds according to its own special laws, which are inaccessible to the logical analysis of a European. Even the Russians themselves do not understand these laws, giving everything to the will of God, and over the centuries, a unique national character has developed in Russia. The main feature of a Russian person is to act not in accordance with the requirements of the mind, but to follow their hearts.
Федор Тютчев — Умом Россию не понять: Стих
Fedor Tyutchev – Russia cannot be understood with the mind: Verse
Умом Россию не понять,
Russia cannot be understood with the mind,
Аршином общим не измерить:
Or measured with a standard yardstick:
У ней особенная стать —
She has a unique destiny –
В Россию можно только верить.
In Russia, one can only believe.
I hope you enjoyed this verse as much as I did and that it brings you some understanding of what is happening now.
« Sirin et Alkonost » « Сирин и Алконост » de Viktor Mikhailovich Vasnetsov (Виктор Михайлович Васнецов) est une grande huile sur toile de 133 X 250 cm peinte en 1896. Ce n’est pas la peinture la plus populaire de l’artiste, mais sa symbolique est étonnante . “Sirin et Alkonost” est maintenant stocké dans la galerie nationale Tretiakov .
Viktor Vasnetsov a peint “Sirin et Alkonost – Oiseaux de Joie et de Tristesse”, avant les bouleversements révolutionnaires qui allaient se produire dans l’Empire russe semblant prévoir les changements qui se produiraient dans sa patrie. Sirin et Alkonost sont deux symboles inséparables, une paire d’opposés. Chagrin et joie, malheur et bonheur, noir et blanc… Dans ce tableau, Alkonost peut être vu comme symbolisant la victoire du bien sur le mal et, Sirin comme l’angoisse due aux changements.
Sirin et Alkonost sont des femmes-oiseaux mythiques similaires, comme des jumelles, mais en même temps, elles sont complètement différentes. Sirin est le messager noir de la tristesse, qui aspire à un paradis perdu, et Alkonost est le messager lumineux de la joie et du plaisir. Selon les croyances slaves, l’oiseau Sirin a volé dans le verger de pommiers, étant triste et en pleurs. Et dans l’après-midi, l’oiseau Alkonost a volé dans le même verger, se réjouissant et riant, ressentant la joie d’une récolte abondante. Alkonost a brossé la rosée vivante de ses ailes, conférant aux fruits des propriétés magiques et curatives.
Les branches avec des femmes-oiseaux assises dessus se trouvent de différents côtés du tronc d’un arbre. Sirin, qui est la personnification de l’effacement et de la tristesse, est du côté gauche, “mauvais”, selon les légendes slaves, mais c’est un côté qui est étroitement uni au cœur. Alkonost, qui incarne la béatitude, les rêves, et la joie est du bon « bon » côté.
Brève description de la peinture
Au premier plan des peintures se trouvent deux demoiselles oiseaux Sirin et Alkonost assises sur des branches qui proviennent du même arbre et au même niveau, mais sur les côtés opposés du tronc.
L’arrière-plan de l’image montre un ciel orange matinal contrastant avec les deux oiseaux-jeunes filles et l’arbre.
Sirin
Sirin and Alkonost by Vasnetsov part Sirin’s faceSirin and Alkonost by Vasnetsov part SirinSirin and Alkonost by Vasnetsov part Sirin’s claws
Perché sur la gauche de l’arbre, le premier des oiseaux fantastiques, Sirin est représenté avec un visage, un cou et des épaules humains tandis que le reste de son corps ressemble à un oiseau. Son visage est pâle et ses yeux sont remplis de larmes. Elle a le plumage et les cheveux foncés. Ses ailes sont fermées de manière protectrice, comme si elles se cachaient de l’aube à venir. Elle est adornée d’une belle couronne d’or ornée d’animaux, de boucles d’oreilles dorées et d’un triple collier.
Alkonost
Sirin and Alkonost by Vasnetsov part Alkonost
On peut voir qu’Alkonost représente la joie et le bonheur car elle a un plumage de couleur claire, seul le haut de ses ailes étant brun. En tant que «jumelle opposée», elle a un corps d’oiseau et des ailes avec un visage et une épaule humain. Son visage est heureux et on dirait qu’elle chante. Elle porte une couronne d’or, des boucles d’oreilles et deux colliers. Ses ailes sont ouvertes, mais comme sa «jumelle opposée», elle a de puissantes griffes.
Dans le tableau, Sirin, aspirant au passé, et Alkonost, ouverte à l’avenir, sont fusionnés en un tout unique et indivisible. Elles, comme des compagnons inoubliables, accompagnent les gens tout au long de leur existence, modérant les grandes joies et soulageant les chagrins lourds. Ainsi, selon le maître, une grande harmonie de vie se forme.
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“The three Bogatyrs” by Viktor Vasnetsov’sThe Knight at the Crossroad by Viktor Mikhailovich Vasnetsov“The Flying Carpet” by Vasnetsov“The Flying Carpet” by Vasnetsov
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“Sirin and Alkonost” «Сирин и Алконост» by Viktor Mikhailovich Vasnetsov (Виктор Михайлович Васнецов) is a large oil on canvas of 133 X 250 cm painted in 1896. It is not the artist’s most popular painting, but its symbolism is amazing. “Sirin and Alkonost” is now stored in the State Tretyakov Gallery.
Viktor Vasnetsov painted “Sirin and Alkonost – Birds of Sorrow and Joy”, before the revolutionary upheavals that were soon to happen in the Russian Empire and seemed to foresee the changes that would take place in his homeland. Sirin and Alkonost are two inseparable symbols, a pair of opposites. Grief and joy, misfortune and happiness, black and white… In this painting, Alkonost can be seen as symbolizing the victory of good over evil and, Sirin as the anxiety due to changes.
Sirin and Alkonost are similar mythical bird-maidens, like twins, but at the same time, they are completely different. Sirin is the dark messenger of sadness, who is longing for a lost paradise, and Alkonost is the bright messenger of joy and pleasure. According to Slavic beliefs, the Sirin bird flies into the apple orchard, being sad and crying. And in the afternoon, the Alkonost bird flies to the same orchard, rejoicing and laughing, feeling the joy of a bountiful harvest. Alkonost brushes the live dew from its wings endowing the fruits with magical, healing properties.
The branches with bird-maidens sitting on them are on different sides of a tree trunk. Sirin, who is the personification of fading and sadness, is on the left, “bad” side, according to Slavic legends, but it is a side that is closely united with the heart. Alkonost, who embodies bliss, dreams, joy is on the right “good” side.
Short description of the painting
In the forefront of the paintings are two bird-maidens Sirin and Alkonost seated on branches which are from the same tree and at the same level, but on opposite sides of the trunk.
The background of the painting shows a morning orange sky contrasting with the two bird-maidens and tree.
Sirin
Sirin and Alkonost by Vasnetsov part Sirin’s faceSirin and Alkonost by Vasnetsov part SirinSirin and Alkonost by Vasnetsov part Sirin’s claws
Perched on the left of the tree, the first of the fantastic birds, Sirin is depicted with a human face, neck and shoulders while the rest of her body resembles a bird. Her face is pale and her eyes are filled with tears. She has dark plumage and hair. Her wings are closed in a protective manner, as if hiding from the coming dawn. She is adorned with a beautiful golden crown decorated with animals, golden earrings and a triple necklace.
Alkonost
Sirin and Alkonost by Vasnetsov part Alkonost
We can see that Alkonost represents joy and happiness because she has a light colored plumage, with only the top of her wings being brown. As her “opposite twin” she has a bird body and wings with human face and shoulder. Her face is happy and it looks like she is singing. She is wearing a golden crown, earrings and two necklaces Her wings are opened, but like her “opposite twin” she has powerful claws.
In the painting, Sirin, aspiring to the past, and Alkonost, open to the future, are merged into a single and indivisible whole. They, like unforgettable companions, accompany people throughout their existence, moderating great joy and alleviating heavy grief. Thus, according to the master, a great harmony of life is formed.
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“Chasseurs au repos” a été peint par l’artiste russe Vasily Grigoryevich Perov en 1871. Il s’agit d’une huile sur toile de 119 X 183 cm qui se trouve à la Galerie Tretiakov, à Moscou. Si vous faites attention à la peinture, vous remarquerez que Perov a intentionnellement dessiné des absurdités dans les objets comme les proies, l’emplacement des fusils et le cor qui a été fait pour souligner l’atmosphère de la fiction de chasse.
Cette image est liée à la période tardive du travail de Perov, et si dans la première moitié de sa période de créativité il dépeint des images tristes de la vie populaire, dans la seconde moitié de son travail, Perov accorde plus d’attention aux scènes quotidiennes de la vie de les gens ordinaires.
hunters-at-rest- by Vasily Grigoryevich Perov 1871
Il existe 3 versions de ce tableau. En 1877, l’artiste a peint une copie du tableau avec une intrigue plus schématique, plus simple, et une palette de couleurs plus simple. Ce deuxième tableau est conservé au Musée russe et la troisième version du tableau se trouve au Musée d’art. VV Vereshchagin à Nikolaev.
Vasily Grigorievich Perov était un chasseur passionné, c’était donc un sujet qui lui était familier. Déjà, en 1870, Perov avait peint la toile “Attrape-oiseaux”, pour laquelle il avait reçu le titre de professeur, ainsi qu’un poste d’enseignant à l’École de peinture, de sculpture et d’architecture de Moscou.
bird-catcher by Perov
Au cours des années 70, l’artiste a également crée plusieurs autres tableaux consacrés au « thème de la chasse » : « Pêcheur » (1871), « Botaniste » (1874), « Pigeon » (1874), « Pêche » (1878).
“Botanist”-1874 – Perov “Fisherman” – 1871-by Perov“Fishing” – 1878 – by Perov“Pigeon” – 1874 – by Perov
“Chasseurs au repos” est basé sur certains amis de Perov Moscou. Il a dépeint DP Kuvshinnikov, un médecin bien connu à Moscou et un grand amateur de chasse au fusil pour l’image du narrateur. Le docteur VV Bessonov est devenu le prototype du chasseur sceptique et pour l’image d’un jeune chasseur, Perov a dépeint NM Nagornov, 26 ans.
Description de la peinture
“Chasseurs au repos” est une combinaison d’une peinture de genre quotidienne, d’un paysage et d’une nature morte dont les objets de chasse et de gibier.
Toute cette scène se déroule dans un paysage plutôt sombre. Le ciel est nuageux, les oiseaux migrateurs s’en vont, et l’herbe est déjà fanée, tout parle d’automne, d’endormissement, d’anticipation de l’hiver et apporte une nuance inquiétante à son contenu comique. Ce paysage sombre est utilisé pour concentrer l’attention du spectateur sur les personnages centraux de l’image.
La lumière de l’image est concentrée sur les visages et les mains des personnages. C’est une technique ancienne, de l’époque de la Renaissance, qui permet à l’artiste de révéler plus pleinement le monde intérieur de ses modèles.
Contrairement à la nature triste au centre de la composition, l’artiste a placé trois chasseurs d’origines sociales différentes et d’excellente humeur. Tous unis par la chasse, on les voit se parler. Ils sont au repos après une chasse fructueuse comme en témoigne la peinture d’une carcasse de lièvre et d’une tétras des bois. Sur un chiffon étalé, il y a une miche de pain, une fiole d’alcool fort, des tasses.
L’homme aux moustaches grises sur la gauche est un chasseur âgé et expérimenté, apparemment l’un des nobles appauvris, qui parle avec enthousiasme et passion de ses “exploits” de chasse. Il semble gesticuler et presque sauter sur place, alors qu’il raconte son histoire avec passion, essayant d’appuyer son discours avec des mimiques impressionnantes pour faire croire aux jeunes qui ont peu vu.
Le second, plus jeune que le conteur, ressemble à un paysan. Il est allongé sur l’herbe fanée face au spectateur, appuyé sur le sol d’une main, et se frottant la tempe de l’autre, lissant ses cheveux ébouriffés arrachés sous son chapeau cabossé. Il écoute avec un intérêt visible l’orateur douloureusement éloquent avec un sourire narquois, pensant, nous avons entendu parler de tels miracles, mens davantage.
Le troisième, à droite, un jeune novice crédule bien vêtu, absorbe avidement chaque mot de son camarade expérimenté. Il se figea, emporté par la fable passionnante et croyant innocemment son camarade plus âgé, oubliant même d’allumer la cigarette qu’il tient dans sa main droite.
Hunter at Rest part dog by PerovHunter at Rest part game by PerovHunter at Rest part horn by PerovHunter at Rest part riffles by Perov
Les chasseurs notent des absurdités dans certains objets qui auraient été dessinés intentionnellement pour souligner l’atmosphère de la fiction de chasse. Par exemple, le cor est utilisé lorsque les chiens conduisent le gibier, et est inutile pour la chasse à la carabine et avec un seul chien. Les fusils reposent négligemment sur le sol et les proies ne peut pas être au même endroit car le lièvre vit dans une zone dégagée comme dans les champs ou la steppe et les tétras des bois sont des habitants des forêts.
La simplicité de la toile cache le contenu philosophique profond. Les héros d’âges différents symbolisent les cycles de la vie, lorsque la jeunesse naïve apprend le monde avec impatience, puis vient la maturité et l’expérience qui a beaucoup vu et est sceptique quant à la vie. En dernier, la maturité est remplacée par la vieillesse qui sait trouver du positif partout et se complaît souvent dans des souvenirs tombant sans cesse dans l’idéalisation du passé.
Le grand public est tombé sous le charme de la toile mais les critiques étaient mitigées. Donc, si Stasov a beaucoup apprécié l’image et l’a comparée aux histoires de chasse de Tourgueniev, alors Saltykov-Shchedrin l’a critiquée. Pour lui les visages des personnages semblaient trop simulés, cependant une telle technique permet de décrire plus clairement le caractère et le monde intérieur des personnages, et de révéler la composante symbolique de l’image.
Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski a également mentionné le tableau dans son journal:
L’image est connue de tous depuis longtemps: «Chasseurs au repos»; l’un ment ardemment et délibérément, l’autre écoute et croit de toutes ses forces, et le troisième ne croit rien, se couche là et rit… Quel charme ! <…> On entend presque et on sait de quoi il parle, on connaît toute la tournure de ses mensonges, son style, ses sentiments.- FM Dostoïevski. Journal de l’écrivain
Un grand nombre de reproductions et de copies de la peinture ont été publiées à l’époque soviétique. Il y avait des légendes sur trois tableaux peints par Perov, mais le troisième tableau n’a été retrouvé qu’en 1984.
J’espère que vous avez apprécié ce tableau autant que moi
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“Hunters at Rest” was painted by the Russian artist Vasily Grigoryevich Perov in 1871. It is a 119 X 183 cm oil on canvas which is at the Tretyakov Gallery, in Moscow. If you pay attention to the painting you will notice that Perov intentionally drew some absurdities in the objects like the preys, the place of the riffles, and the horn which was done to emphasize the atmosphere of hunting fiction.
This picture is related to the late period of Perov’s work, and if in the first half of his period of creativity he depicted sad pictures of folk life, during the second half of his work, Perov paid more attention to everyday scenes from the life of ordinary people.
hunters-at-rest- by Vasily Grigoryevich Perov 1871
There are 3 versions of this painting. In 1877, the artist painted a copy of the painting with a plot more schematic, simpler, and a simpler color scheme. This second painting is kept in the Russian Museum, and the third version of the picture is in the Art Museum. V. V. Vereshchagin in Nikolaev.
Vasily Grigorievich Perov was a passionate hunter, so this was a topic familiar to him. Already, in 1870 Perov painted the canvas “Bird-catcher”, for which he received the title of professor, as well as a teacher’s position at the Moscow School of Painting, Sculpture and Architecture.
bird-catcher by Perov
During the 70s, the artist also creates several more paintings dedicated to the “hunting theme”: “Fisherman” ( 1871 ), “Botanist” ( 1874 ), “Pigeon” ( 1874 ), “Fishing” ( 1878 ).
“Botanist”-1874 – Perov “Fisherman” – 1871-by Perov“Fishing” – 1878 – by Perov“Pigeon” – 1874 – by Perov
“Hunters at Rest” is based some of Perov Moscow friends. He portrayed D. P. Kuvshinnikov, a well-known doctor in Moscow and a great lover of rifle hunting for the image of the narrator. The doctor V. V. Bessonov became the prototype of the skeptic hunter and for the image of a young hunter, Perov portrayed the 26-year-old N. M. Nagornov.
Description of the painting
“Hunters at Rest” is a combination of a genre everyday painting, a landscape , and a still life of hunting items and game.
This whole scene takes place against a rather gloomy landscape. The sky is cloudy, migratory birds are flying away, and the grass already faded, everything speaks of autumn, falling asleep, anticipation of winter and brings a disturbing undertone to its comic content. This gloomy landscape is used to concentrate the viewer’s attention on the central figures of the picture.
The light in the picture is concentrated on the faces and hands of the characters. It is an old technique, from the time of the Renaissance, which allows the artist to more fully reveal the inner world of his models.
In contrast to the sad nature in the center of the composition, the artist placed three hunters of different social origins and in excellent mood. All of them united by hunting, are seen talking to each other. They are at rest after a successful hunt as evidenced by the painting of a carcass of a hare and a black grouse. On a spread rag there is a loaf of bread, a flask of strong spirits, cups.
The gray-whiskered man on the left is an elderly, experienced hunter, apparently one of the impoverished nobles, who talks with enthusiasm and passion about his hunting “exploits”. He seems to be gesticulating and almost jumping on the spot, as he passionately tells his story, trying to support his speech with impressive facial expressions to make young people who have seen little believe him.
The second, younger than the storyteller, looks like a peasant. He lies on the faded grass facing the viewer, leaning on the ground with one hand, and rubbing his temple with the other, smoothing his disheveled hair knocked out from under his battered hat. He listens with visible interest to the painfully eloquent speaker with a sly smirk, thinking, we heard about such miracles, lie more.
The third, on the right, a gullible young novice neatly dressed, greedily absorbs every word of his experienced comrade. He froze, carried away by the exciting fable and innocently believing his older comrade, even forgetting to light the cigarette that he is holding in his right hand.
Hunter at Rest part dog by PerovHunter at Rest part game by PerovHunter at Rest part horn by PerovHunter at Rest part riffles by Perov
Hunters note absurdities in some objects which are believed to have been drawn intentionally to emphasize the atmosphere of hunting fiction. As exemple, the horn is used when dogs drive the game, and is useless for rifle hunting and with only one dog. The riffles are carelessly laying on the ground, and the prey cannot be in the same place since the hare lives in an open area like in fields, or steppe, and hazel grouses are forest dwellers.
The simplicity of the canvas hides the deep philosophical content . The heroes of different ages symbolize life cycles, when naive youth eagerly learns the world, then comes maturity and experience which has seen a lot and is skeptical about life. Last maturity is replaced by old age which knows how to find positive everywhere and often indulges in memories constantly falling into the idealization of the past.
The general public fell in love with the canvas but the critics were mixed. So, if Stasov highly appreciated the picture and compared it with Turgenev ‘s hunting stories , then Saltykov-Shchedrin criticized it. For him the faces of the characters seemed to be overly simulated, however such a technique allows to more clearly describe the character and inner world of the characters, and to reveal the symbolic component of the picture.
Fyodor Mikhailovich Dostoevsky also mentioned the painting in his diaries:
The picture has long been known to everyone: “Hunters at rest”; one lies ardently and deliberately, the other listens and believes with all his might, and the third does not believe anything, lay down right there and laughs … What a charm! <…> We almost hear and know what he is talking about, we know the whole turn of his lies, his style, his feelings.- F. M. Dostoevsky. Writer’s diary
A huge number of reproductions and copies of the painting were released in Soviet times. There were legends about three paintings painted by Perov, but the third painting was found only in 1984.
I hope you enjoyed this painting as much as I did
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« Cloches du soir » (Вечерний звон) est un tableau du peintre russe Isaac Levitan (Исаак Ильич Левитан), qui est un maître reconnu du paysage lyrique. Il s’agit d’une belle huile sur toile de 87 X 107,6 cm qui a été peinte en 1892 et qui se trouve à la Galerie nationale Tretiakov depuis 1918. Ce tableau est aussi appelé « Monastère pour les fêtes » (Монастырь под праздник). “Cloches du soir” est considéré par certains chercheurs comme une variante du tableau antérieur représentant un monastère similaire et appelé “Couvent tranquil” “Тихая обитель” (1890).
Le critique d’art Vladimir Petrov a déclaré que malgré le motif similaire au “Couvent tranquil”, le tableau “Cloches du soir” “est néanmoins dépourvu de secondarité et a son propre charme unique, son propre” accord “”
Selon Sofya Prorokova, Levitan chantait souvent la chanson “Cloches du soir” du compositeur Alexander Alyabyev et cela pourrait être la raison du titre du tableau. Une autre version donnée, est que Levitan aurait pu choisir ce nom sous l’influence du recueil de poèmes de Yakov Polonsky “Cloches du soir”, publié en 1890.
« Cloches du soir » d’Isaac Levitan
Devant le spectateur se trouve une large rivière qui semble couper l’image en diagonale. L’eau est calme. Des nuages roses du soir, peints dans des teintes d’or rose par le soleil couchant, flottent solennellement dans le ciel et se reflètent dans l’eau.
« Cloches du soir » d’Isaac Levitan partie monastère
Sur la rive opposée, envahie par la forêt, il y a un monastère avec un haut clocher qui s’élève au-dessus de la forêt. Il désigne la verticale métaphysique de la vie écrite par l’artiste : de la terre au ciel, du péché à la sainteté.
Les derniers rayons de soleil illuminent les murs blancs comme neige de son temple et de son clocher, les faisant paraître dorés. Grâce à leur reflet sur la surface de la rivière, l’accent mis sur les bâtiments du temple est rendu encore plus lumineux.
« Cloches du soir » d’Isaac Levitan partie reflection
Habituellement, les gens sont rares dans les peintures de Levitan, mais dans ce travail, afin d’améliorer ses caractéristiques réalistes, l’artiste a représenté un homme au croisement sur la rive proche dans un bateau, des gens sur un ferry au centre de la rivière, se dépêchant au service du soir, et deux moines les rencontrant.
« Cloches du soir » d’Isaac Levitan partie personnes
Description du tableau sur le site de la galerie Tretiakov :
« Les plans spatiaux du tableau sont présentés comme trois mondes différents. Le plus proche est un haut talus couvert d’ombre, d’où l’artiste regarde autour de lui. De l’autre côté du fleuve, naissant d’un jeu de mirages de reflets, dans les rayons du soleil couchant, une vision merveilleuse apparaît – un monastère. Enfin, le regard s’élève vers le ciel en suivant les nuages qui se fondent dans une douce lueur dorée. L’artiste transmet le désir de l’âme à ce monde enchanté de lumières et de sons qui disparaissent dans le lointain. Interrompant le mouvement vers le ciel avec des rythmes transversaux – la ligne du rivage, des ponts, un bateau, il crée le sentiment d’une image insaisissable. Dans cette distance séduisante, on ne peut que s’efforcer sans fin et langoureusement dans les rêves.
J’espère que vous avez apprécié ce tableau autant que moi.
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“Evening Bells” (Вечерний звон) is a painting by the Russian painter Isaac Levitan (Исаак Ильич Левитан), who is a recognized master of the lyrical landscape. It is a beautiful oil on canvas of 87 X 107.6 cm which was painted in 1892 and has been in the State Tretyakov Gallery since1918. This painting is also called “Monastery for the holidays” (Монастырь под праздник). “Evening Bells” is considered by some researchers as a variant of the earlier painting depicting a similar monastery and called ” Quiet Abode ” «Тихая обитель» (1890).
Art critic Vladimir Petrov said that despite the motif similar to the “Quiet Convent”, the painting “Evening Bells” “nevertheless is devoid of secondariness, and has its own, unique charm, its own” chord “”
According to Sofya Prorokova, Levitan often sand the song “Evening Bells” by composer Alexander Alyabyev and it might be the reason of the title of the painting. Another version given, is that Levitan could have chosen this name under the influence of Yakov Polonsky ‘s collection of poems “Evening Bells”, published in 1890.
“Evening Bells” by Isaac Levitan
In front of the viewer is a wide river which seems to cut the picture diagonally. The water is calm. Pink evening clouds painted in rose-gold hues by the setting sun, float solemnly in the sky and are reflected in the water.
“Evening Bells” by Isaac Levitan part monastery
On the opposite bank which is overgrown with forest, there is a monastery with a high bell tower soaring above the forest. It denotes the metaphysical vertical of life written by the artist: from earth to heaven, from sinfulness to holiness.
The last rays of sun brightly light the snow-white walls of his temple and bell tower, making them seem golden. Thanks to their reflection in the surface of the river, the emphasis on temple buildings is made even brighter.
“Evening Bells” by Isaac Levitan part reflection
Usually people are a rarity in Levitan’s paintings, but in this work, in order to enhance its realistic features, the artist depicted a man at the crossing on the near bank in a boat, people on a ferry in the center of the river, hurrying to the evening service, and two monks meeting them.
“Evening Bells” by Isaac Levitan part people
Description of the painting on the website of the Tretyakov Gallery:
“The spatial plans of the painting are presented as three different worlds. The near one is a high bank covered with shadow, from which the artist looks around. Across the river, growing out of a mirage game of reflections, in the rays of the setting sun, a wonderful vision appears – a monastery. Finally, the gaze rises into the sky following the clouds melting in a soft golden glow. The artist conveys the desire of the soul to this enchanted world of light and sounds disappearing into the distance. Interrupting the movement towards the sky with transverse rhythms – the line of the shore, bridges, a boat, he creates a feeling of an elusive image. In this alluring distance, one can only endlessly , languidly strive in dreams .
I hope you enjoyed this painting as much as I did.
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Joyeux Thanksgiving à vous tous – puissiez-vous passer une excellente journée entouré de ceux que vous aimez le plus. En cette occasion spéciale, j’ai décidé de publier un petit poème d’action de grâce d’Ella Wheeler Wilcox.
Thanksgiving
(Action de grâces)
par
Ella Wheeler Wilcox
We walk on starry fields of white
And do not see the daisies;
For blessings common in our sight
We rarely offer praises.
We sigh for some supreme delight
To crown our lives with splendor,
And quite ignore our daily store
Of pleasures sweet and tender.
Nous marchons sur des champs étoilés de blanc
Et ne voyons pas les marguerites ;
Pour les bénédictions communes à nos yeux
Nous offrons rarement des louanges.
Nous soupirons après quelque délice suprême
Pour couronner nos vies de splendeur,
Et ignorons tout à fait notre réserve quotidienne
De plaisirs doux et tendres.
Our cares are bold and push their way
Upon our thought and feeling.
They hand about us all the day,
Our time from pleasure stealing.
So unobtrusive many a joy
We pass by and forget it,
But worry strives to own our lives,
And conquers if we let it.
Nos soucis sont audacieux et poussent leur chemin
Sur nos pensées et nos sentiments.
Ils passent autour de nous toute la journée,
Notre temps de vol de plaisir.
Si discrètes bien des joies
Nous passons à côté et l’oublions,
Mais l’inquiétude s’efforce de posséder nos vies,
Et conquiert si nous la laissons faire.
There’s not a day in all the year
But holds some hidden pleasure,
And looking back, joys oft appear
To brim the past’s wide measure.
But blessings are like friends, I hold,
Who love and labor near us.
We ought to raise our notes of praise
While living hearts can hear us.
Il n’y a pas un jour dans toute l’année
Qui recèle un plaisir caché,
Et en regardant en arrière, les joies apparaissent souvent
Pour déborder la large mesure du passé.
Mais les bénédictions sont comme des amis, je tiens,
Qui aiment et travaillent près de nous.
Nous devons élever nos notes de louange
Tandis que les cœurs vivants peuvent nous entendre.
Full many a blessing wears the guise
Of worry or of trouble;
Far-seeing is the soul, and wise,
Who knows the mask is double.
But he who has the faith and strength
To thank his God for sorrow
Has found a joy without alloy
To gladden every morrow.
Beaucoup de bénédictions portent l’apparence
d’inquiétude ou de trouble ;
L’âme est clairvoyante, et sage,
Qui sait que le masque est double.
Mais celui qui a la foi et la force
Pour remercier son Dieu de la douleur
A trouvé une joie sans alliage
Pour réjouir chaque lendemain.
We ought to make the moments notes
Of happy, glad Thanksgiving;
The hours and days a silent phrase
Of music we are living.
And so the theme should swell and grow
As weeks and months pass o’er us,
And rise sublime at this good time,
A grand Thanksgiving chorus.
Nous devons faire des notes de moments
De Thanksgiving heureux et joyeux;
Les heures et les jours une phrase silencieuse
De la musique que nous vivons.
Et ainsi le thème devrait gonfler et grandir
Au fur et à mesure que les semaines et les mois passent sur nous,
Et s’élever sublime à ce bon moment,
Un grand chœur de Thanksgiving.
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Happy Thanksgiving, to all of you —may you have a great day surrounded by those you love most. On this special occasion I decided to post a little thanksgiving poem from Ella Wheeler Wilcox.
Thanksgiving
by
Ella Wheeler Wilcox
We walk on starry fields of white And do not see the daisies; For blessings common in our sight We rarely offer praises. We sigh for some supreme delight To crown our lives with splendor, And quite ignore our daily store Of pleasures sweet and tender.
Our cares are bold and push their way Upon our thought and feeling. They hand about us all the day, Our time from pleasure stealing. So unobtrusive many a joy We pass by and forget it, But worry strives to own our lives, And conquers if we let it.
There’s not a day in all the year But holds some hidden pleasure, And looking back, joys oft appear To brim the past’s wide measure. But blessings are like friends, I hold, Who love and labor near us. We ought to raise our notes of praise While living hearts can hear us.
Full many a blessing wears the guise Of worry or of trouble; Far-seeing is the soul, and wise, Who knows the mask is double. But he who has the faith and strength To thank his God for sorrow Has found a joy without alloy To gladden every morrow.
We ought to make the moments notes Of happy, glad Thanksgiving; The hours and days a silent phrase Of music we are living. And so the theme should swell and grow As weeks and months pass o’er us, And rise sublime at this good time, A grand Thanksgiving chorus.
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