Histoire du Théâtre Alexandrinski

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Le théâtre Alexandrinski est le plus ancien théâtre national russe et le deuxième théâtre le plus célèbre de Saint-Pétersbourg. C’est l’une des plus belles œuvres du grand architecte néoclassique Carlo Rossi et considérée comme l’un des joyaux architecturaux de Saint-Pétersbourg. Il est considéré à juste titre comme le berceau du théâtre russe et produit des représentations somptueuses et techniquement impeccables de classiques du théâtre russe et mondial.

Alexandrinsky Theater By Alex 'Florstein' Fedorov, CC BY-SA 4.0
Alexandrinsky Theater By Alex ‘Florstein’ Fedorov, CC BY-SA 4.0

Le théâtre a été créé sur ordre de la fille de Pierre, l’impératrice Elizabeth Petrovna, le 30 août 1756. Son décret, considéré comme la date de naissance du théâtre russe, se lit comme suit :

Empress Elizabeth Petrovna
Empress Elizabeth Petrovna

« Nous avons désormais commandé l’établissement d’un théâtre tragique et comique russe, pour lequel nous donnons la maison de pierre Golovkinsky, qui se trouve sur l’île Vasilievsky près de la maison des cadets. Et là-dessus, nous ordonnons que des acteurs et des actrices soient recrutés: des acteurs étudiant le chant et ceux de Yaroslav dans le corps des cadets qui seront nécessaires pour cela, et en plus des acteurs d’autres personnes non en service; aussi, un bon nombre d’actrices. La direction de ce théâtre russe sera dirigée pour nous par le brigadier Alexander Sumarokov.

Par conséquent, le premier théâtre public d’État de Russie a commencé ses représentations régulières dans l’ancienne maison Golovkin sur l’île Vassilievski.

Comme le nombre de spectateurs augmentait rapidement, le bâtiment devint bientôt trop petit et la décision fut prise de remplacer le bâtiment par un théâtre en pierre plus grand.

En 1811, l’architecte français Thomas de Thomon présenta son projet mais l’invasion de la Russie par les forces de Napoléon empêcha la réalisation de ce projet.

Carlo Rossi
Carlo Rossi

Carl Mauduit, un autre architecte d’origine française, fut le suivant à proposer ses conceptions, pour le nouveau théâtre ainsi que toute la zone entre Nevsky Prospekt et la rue Lomonosova, ainsi que la rue Sadovaya et le quai de la rivière Fontanka. Ses plans furent approuvés en 1816, mais il n’y parvint pas et Carlo Rossi prit la relève.

Le projet dura plus de vingt ans, et fut achevé en 1832.

Il comprenait le théâtre nommé d’après l’épouse de l’empereur Nicolas Ier, Alexandra Feodorovna, la Bibliothèque nationale russe et la direction des théâtres impériaux, un jardin confortable a été aménagé devant le bâtiment, nommé plus tard Catherine d’après le monument à Catherine II qui est apparu au centre.

Le théâtre avec sa salle d’audience à cinq niveaux et son énorme scène était l’un des plus grands théâtres d’Europe lors de son ouverture, et a été loué pour sa superbe acoustique.

By Michael Shilyaev – Own work, CC BY-SA 4.0
The Alexandrinsky Theater

Le théâtre a été peint dans la palette de couleurs jaune et blanche et sa façade principale, du côté de la perspective Nevsky, a été décorée d’une profonde loggia à plusieurs colonnes. Sur le grenier de la façade principale se trouve le quadrige d’Apollon et dans les niches des façades d’extrémité, il y a des statues des muses de la tragédie et de la comédie créées par Vasily Demuth Malinovsky et Stepan Pimenov. Les façades latérales du bâtiment ont été réalisées sous la forme de portiques à huit colonnes, et une frise sculpturale avec des masques de théâtre antiques et des guirlandes de branches de laurier entourait le bâtiment.

Nicolas Ier a été très impressionné par le travail de Rossi et lui a accordé sa propre loge au théâtre à perpétuité.

En 1836, le bâtiment du théâtre Alexandrinski a été officiellement donné à la compagnie de théâtre russe de Saint-Pétersbourg. Cette même année, “La première de l’inspecteur général de Gogol” a été mise en scène avec Nikolai Gogol prenant une part active à la mise en scène de la performance.

Pratiquement toutes les premières de pièces de théâtre classiques russes ont eu lieu au Théâtre Alexandrinski, je n’en écrirai donc que quelques-unes. « La mort d’Ivan le Terrible » d’AK Tolstoï (1867) ; “Boris Godounov” (1870 et 1934), et “Petites Tragédies” (1962) Par Alexandre Pouchkine ; “Un mois au village” (1879) et “Un nid de gentilshommes” (1940) d’I. Tourgueniev ; “Ivanov” (1889 et 1978) et “Mouette” (1896 et 2007) d’Anton Tchekhov ; « Puissance des Ténèbres » (1895) et « Le Cadavre Vivant » (1950, 2006) de Léon Tolstoï ; « Le Joueur » (1956) et « Le Double » (2005) de Fiodor Dostoïevski ; «Âmes Mortes» (1974) et «Le Marriage» (2008) de N. Gogol; « Messieur George » (1994) et « Mascarade » (2014) de M. Lermontov ; et plein d’autres …

Il y avait aussi des pièces étrangères comme la tragédie d’Euripide “Hippolyte” en 1902, “Don Juan” de Molière en 1910 et “Hamlet” de W. Shakespeare en 2010.

Tout au long de son histoire, le théâtre a accueilli de nombreux grands metteurs en scène comme Fyodor Grigoryevich Volokov (1756-1763), Ivan Afanasievich Dmitrevsky, Yury Yuriev (1922-1928), Nikolai Vasilievich Petrov (1928-1933), Boris Mikhailovich Sushkevich (1933- 1936), Sergei Ernestovich Radlov (1936-1938), Leonid Sergeevich Vivien (1938-1966), IO Gorbatchev (1975-1991) et Valery Fokin 2003

By Michael Shilyaev – Own work, CC BY-SA 4.0

Le théâtre a été intégré au département de gestion du théâtre d’État après février 1917 et a cessé de fonctionner à la fin d’octobre 1917, sabotant le régime bolchevique et boycottant le pouvoir.

En mars 1918, alors que s’opérait l’autonomisation des anciens théâtres impériaux, l’ancien théâtre Alexandrinski changea de nom et devint la compagnie dramatique d’État de Petrograd. Puis en 1919, le mot académique a été ajouté au statut du théâtre et le théâtre a été renommé : Théâtre dramatique académique d’État de Petrograd (ancien Alexandrinski). En 1920, après avoir rejoint l’association des théâtres académiques, le théâtre a de nouveau changé de nom, cette fois en Théâtre dramatique académique d’État (Gosdrama). En 1932, au moment du 100e anniversaire du bâtiment du théâtre Alexandrinski, qui a été largement célébré, le théâtre s’appelait le théâtre dramatique d’État de Leningrad. Le nom d’Alexandre Pouchkine a été ajouté au titre de Lenigrad Gosdrama Theatre en 1937, année du 100e anniversaire de sa mort.

By Michael Shilyaev – Own work, CC BY-SA 4.0

De 1941 à 1944, le théâtre a été évacué à cause de la guerre et la compagnie a continué à travailler au théâtre Krasny Fakel à Novossibirsk.

En 1981, il y a eu une grande célébration du 225e anniversaire du théâtre russe-Alexandrinski-Pouchkine, et en 1991, le nom “Alexandrinski” a été restauré et le nom officiel du théâtre est devenu le Théâtre dramatique académique d’État russe AS Pouchkine (Alexandrinski).

Les murs du théâtre Alexandrinski ont vu et se rappellent de nombreuses grandes figures de l’État russe, des politiciens, des chefs militaires, des dramaturges, des romanciers, des compositeurs et des poètes tels que A. Pouchkine, M. Lermontov, N. Gogol, I. Tourgueniev, F. Dostoïevski, L. Tolstoï, A. Tchekhov, P. Chaikovsky, AM Gorchakov, S. Witte, V. Stolypine, K. Mannerheim ainsi que le couple impérial de l’Empire Russe. et un certain nombre de personnes royales d’Europe.

Au cours de la saison 2005, 2006, le théâtre Alexandrinski a subi une reconstruction en profondeur.

Le 30 août 2006, jour de la célébration du 250e anniversaire du plus ancien théâtre dramatique de Russie, a eu lieu la cérémonie d’ouverture du théâtre Alexandrinski nouvellement reconstruit. Pour la première fois, le Festival international de théâtre Alexandrinski a eu lieu et une exposition historique “Le Musée du théâtre russe” a été ouverte

By Muesse – Own work, CC BY-SA 3.0

Le 180e anniversaire du bâtiment du théâtre Alexandrinski a été célébré en novembre 2012.

La nouvelle scène du théâtre Alexandrinski a été inaugurée le 15 mai 2013. Le complexe de la nouvelle scène a été conçu par un architecte de Saint-Pétersbourg Yury Zemtsov et construit à l’emplacement des anciens ateliers du théâtre entre la place Ostrovsky et le quai Fontanka. Il s’agit d’un complexe à plusieurs niveaux comprenant 4 auditoriums de tailles différentes et un hall d’accueil spacieux sur 2 niveaux doté d’équipements d’éclairage, de son, de vidéo et de médias ultramodernes. 

Le théâtre Alexandrinski a reçu le statut de trésor national en août 2014.

À l’été 2016, une autre installation a été ajoutée au théâtre appelé le toit, qui est un endroit parfait pour des réunions, des lectures de poésie, des concerts et des projections de films.

En avril 2016, le théâtre Alexandrinski a été inscrit sur la liste nationale du patrimoine populaire le plus précieux de la Fédération de Russie.


Le bâtiment unique, et la splendide façade qui est l’un des symboles de Saint-Pétersbourg, est inclus dans la liste des trésors architecturaux mondiaux protégés par l’UNESCO.

J’espère que cet article vous a plu

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Poème « Clair de Lune » de Paul Verlaine en anglais et français avec le tableau «Nuit au clair de lune en Crimée»

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Cette semaine j’ai mis côte à côte en français et en anglais le poème « Clair de Lune » de Paul Verlaine. Et comme un article ne me semble pas complet sans image, j’ai ajouté le tableau « Nuit au clair de lune en Crimée » qui est une huile sur toile de 56,4×76 cm peinte par Ivan Aïvazovski en 1859, et se situe dans le Musée d’État Russe.

Paul Verlaine by Eugène Carrière 1890
Clair de Lune de Paul VerlaineClair de Lune by Paul Verlaine
Translated by Gertrude Hall
Moonlit night in Crimea 1859 by Ivan Aivazovsky
Лунная ночь в Крыму Айвазовского
Nuit au clair de lune en Crimée 1859 d’Ivan Aïvazovski / Лунная ночь в Крыму Айвазовского

Votre âme est un paysage choisiYour soul is as a moonlit landscape fair,
Que vont charmant masques et bergamasquesPeopled with maskers delicate and dim,
Jouant du luth et dansant et quasiThat play on lutes and dance and have an air
Tristes sous leurs déguisements fantasques.Of being sad in their fantastic trim.
Tout en chantant sur le mode mineurThe while they celebrate in minor strain
L’amour vainqueur et la vie opportune,Triumphant love, effective enterprise,
Ils n’ont pas l’air de croire à leur bonheurThey have an air of knowing all is vain,—
Et leur chanson se mêle au clair de lune,And through the quiet moonlight their songs rise,
Au calme clair de lune triste et beau,The melancholy moonlight, sweet and lone,
Qui fait rêver les oiseaux dans les arbresThat makes to dream the birds upon the tree,
Et sangloter d’extase les jets d’eau,And in their polished basins of white stone
Les grands jets d’eau sveltes parmi les marbres.The fountains tall to sob with ecstasy.

J’espère que vous avez apprécié ce poème et cette peinture autant que moi

Vous pouvez trouver d’autres poèmes français, américains ou russes sur leurs pages, ainsi que plus de poèmes bilingues si vous les aimez

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Poem “Clair de Lune” by Paul Verlaine in English and French with the painting “Moonlit Night in Crimea”

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This week I put side by side in French and English the poem “Clair de Lune” by Paul Verlaine. And since an article doesn’t seem complete to me without picture, I added the painting “Moonlit night in Crimea” which is an oil on canvas of 56,4×76 cm painted by Ivan Aivazovsky in 1859, and is situated in the State Russian Museum.

Paul Verlaine by Eugène Carrière 1890
Clair de lune de Paul VerlaineClair de lune by Paul Verlaine
Translated by Gertrude Hall
Moonlit night in Crimea 1859 by Ivan Aivazovsky
Лунная ночь в Крыму Айвазовского
Moonlit night in Crimea 1859 by Ivan Aivazovsky / Лунная ночь в Крыму Айвазовского

Votre âme est un paysage choisiYour soul is as a moonlit landscape fair,
Que vont charmant masques et bergamasquesPeopled with maskers delicate and dim,
Jouant du luth et dansant et quasiThat play on lutes and dance and have an air
Tristes sous leurs déguisements fantasques.Of being sad in their fantastic trim.
Tout en chantant sur le mode mineurThe while they celebrate in minor strain
L’amour vainqueur et la vie opportune,Triumphant love, effective enterprise,
Ils n’ont pas l’air de croire à leur bonheurThey have an air of knowing all is vain,—
Et leur chanson se mêle au clair de lune,And through the quiet moonlight their songs rise,
Au calme clair de lune triste et beau,The melancholy moonlight, sweet and lone,
Qui fait rêver les oiseaux dans les arbresThat makes to dream the birds upon the tree,
Et sangloter d’extase les jets d’eau,And in their polished basins of white stone
Les grands jets d’eau sveltes parmi les marbres.The fountains tall to sob with ecstasy.

I hope you enjoyed this poem and painting as much as I did

You can find other French, American or Russian poem on their pages, as well as more bilingual poems if you like them

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Lisez le poème “Épouses” de Konstantin Simonov en russe et en français côte à côte

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“Жёны” Константин СимоновÉpouses de Konstantin Simonov
Traduit par Akirill.com

Последний кончился огарок,La dernière bougie terminée,
И по невидимой чертеEt le long d’une ligne invisible
Три красных точки трех цигарокTrois points rouges de trois cigarettes
Безмолвно бродят в темноте.Errent silencieusement dans l’obscurité.
О чем наш разговор солдатский?De quoi parle notre soldat ?
О том, что нынче Новый год,A propos du fait qu’aujourd’hui est le Nouvel An,
А света нет, и холод адский,Et il n’y a pas de lumière, et le froid est infernal,
И снег, как каторжный, метет.Et la neige, comme aux travaux forcés, balaie.
Один сказал: «Моя сегодняL’un d’eux a déclaré : « aujourd’hui, ma femme
Полы помоет, как при мне.Va laver le sol, comme quand j’étais à la maison.
Потом детей, чтоб быть свободней,Alors les enfants, pour la laisser être tranquille,
Уложит. Сядет в тишине.
Elle les mettra au lit. Puis, elle s’assiera dans le silence.
Ей сорок лет — мы с ней погодки.Elle a quarante ans – nous avons presque le même age.
Всплакнет ли, просто ли вздохнет,Va-t-elle pleurer, va-t-elle juste soupirer,
Но уж, наверно, рюмкой водкиMais déjà, probablement, elle mettra un verre commémoratif de vodka
Меня по-русски помянет…»Et se souviendra de moi, comme il est d’usage chez les Russes…”
Второй сказал: «Уж год с лихвоюLe second a déclaré : « Depuis plus d’un an,
С моей война нас развела.La guerre nous a sépare.
Я, с молодой простясь женою,Moi, ayant dit au revoir à ma jeune femme,
Взял клятву, чтоб верна была.Lui ai fait juré d’être fidèle.
Я клятве верю,— коль не верить,Je crois sa promesse, si je n’y croyais pas,
Как проживешь в таком аду?Comment pourrais-je vivre dans un tel enfer ?
Наверно, все глядит на двери,Probablement elle regarde la porte,
Все ждет сегодня — вдруг приду…»Elle attend aujourd’hui – soudainement j’entrerai … “
А третий лишь вздохнул устало:Et le troisième ne fit que soupirer d’un air las :
Он думал о своей — о той,Il pensait à la sienne – à celle
Что с лета прошлого молчалаQui s’était tue depuis l’été dernier
За черной фронтовой чертой…Derrière la ligne noire du front …
И двое с ним заговорили,Et deux d’entre eux lui parlèrent,
Чтоб не грустил он, про войну,Afin qu’il ne fût pas triste, au sujet de la guerre,
Куда их жены отпустили,Où leurs femmes les avaient laissées aller,
Чтобы спасти его жену.Pour protéger sa femme.

J’espère que vous avez apprécié ce poème autant que moi, si vous voulez lire plus de poèmes bilingues, vous pouvez les trouver ici :

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Read the poem “Wives” by Konstantin Simonov in Russian and English side by side

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“Жёны” Константин СимоновWives by Konstantin Simonov
Translated by Akirill.com

Последний кончился огарок,The last candle ended,
И по невидимой чертеAnd along an invisible line
Три красных точки трех цигарокThree red dots of three cigarettes
Безмолвно бродят в темноте.Silently roam in the darkness.
О чем наш разговор солдатский?What is our soldier talking about?
О том, что нынче Новый год,About the fact that today is the New Year,
А света нет, и холод адский,And there is no light, and the cold is hellish,
И снег, как каторжный, метет.And the snow, like at hard labor, sweeps.
Один сказал: «Моя сегодняOne said: “Today, my wife
Полы помоет, как при мне.will wash the floors, just like when I was there.
Потом детей, чтоб быть свободней,Then the children, in order for her to be freer,
Уложит. Сядет в тишине.
She will put to bed.  Then she’ll sit in the silence
Ей сорок лет — мы с ней погодки.She is forty years old – we’re almost the same age.
Всплакнет ли, просто ли вздохнет,Will she cry, will she just sigh,
Но уж, наверно, рюмкой водкиBut already, probably, she will put a memorial glass of vodka
Меня по-русски помянет…»And will remember me as is the custom among Russians…”
Второй сказал: «Уж год с лихвоюThe second said: “For more than a year,
С моей война нас развела.The war has separated us.
Я, с молодой простясь женою,I, having said goodbye to my young wife,
Взял клятву, чтоб верна была.Took her oath to be faithful.
Я клятве верю,— коль не верить,I believe her oath, if I did not believe in it,
Как проживешь в таком аду?How could I live in such a hell?
Наверно, все глядит на двери,Probably she is looking at the door,
Все ждет сегодня — вдруг приду…»She is waiting today – suddenly I will come in … “
А третий лишь вздохнул устало:And the third only sighed wearily:
Он думал о своей — о той,He was thinking about his own – the one
Что с лета прошлого молчалаwho had been silent since last summer
За черной фронтовой чертой…Behind the black front line …
И двое с ним заговорили,And two of them spoke to him,
Чтоб не грустил он, про войну,So that he would not be sad, about the war,
Куда их жены отпустили,Where their wives let them go,
Чтобы спасти его жену.To protect his wife.

I hope you enjoyed this poem as much as I did, if you want to read more bilingual poems, they can be found there:

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Faits intéressants, histoire et description du tableau “Cour de Moscou” de Vasily Dmitrievich Polenov

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La « Cour de Moscou » (Московский дворик) peinte par Vasily Dmitrievich Polenov (Василий Дмтриевич Поленов) est considérée comme le summum de ses œuvres. C’est l’incarnation de l’idée principale de Vasily selon laquelle l’art devrait donner le bonheur et la joie, sinon il ne vaut rien.

La « Cour de Moscou » est une huile sur toile qui combine des thèmes de paysage et de genre peints. Ce tableau de 64,5 X 80,1 cm se trouve maintenant à la Galerie nationale Tretiakov à Moscou.


Polenov a été gêné par son tableau “Cour de Moscou” qui représente une vue idyllique du vieux Moscou, et s’est excusé lorsqu’il a envoyé le paysage à l’exposition itinérante de 1878.

Moscow courtyard by Vasily Polenov 1878 - Московский дворик
Cour de Moscou – Cour de Moscou par Vasily Polenov – 1878

Mais le tableau a eu un succès inattendu auprès du public et Pavel Tretiakov l’a immédiatement acquis.

Il est devenu si célèbre qu’il a été reproduit sur des timbres et des cartes postales et est devenu une sorte d’emblème de Moscou.

Vasily a même réalisé une autre version de ce tableau, dont la composition était proche de l’esquisse de 1877 de l’écrivain Ivan Tourgueniev, qui vivait en France et à qui la Russie manquait. Ce tableau est maintenant dans la galerie Tretiakov.

Une autre répétition réalisée en 1902 pour le médecin et collectionneur Ivan Troyanovsky se trouve maintenant au Musée d’État russe.

Répétition de « Cour de Moscou »  – 1902. Авторство: Adavyd. Собственная работа, CC BY-SA 4.0

Polenov est né à Saint-Pétersbourg, où il a étudié à l’Académie des Arts et à la Faculté de Droit de l’Université, puis il a vécu à l’étranger pendant 4 ans. Beaucoup ont été surpris lorsque Vasily est retourné en Russie en pensant qu’avec ses racines nobles et un père diplomate, il aurait été plus logique de rester dans la même France. Mais non, Polenov était attiré par son pays natal, en particulier par Moscou.

Ainsi, en 1877, Polenov est venu à Moscou et est parti à la recherche d’un appartement. En visitant un appartement potentiel, il a regardé par la fenêtre et est immédiatement tombé amoureux de la vue, s’est assis et l’a dessinée. Cet appartement qu’il a loué, était situé à l’angle des ruelles Durnovsky et Troubnikovsky à Moscou. 


Polenov n’a pas peint le tableau qui est devenu si célèbre en 1877, mais a dessiné une esquisse verticale, sous un angle légèrement différent et avec une couleur moins éclatante.

Moscow courtyard by Vasily Polenov 1877
« Cour de Moscou » de Vasily Polenov – Huile sur carton de 48,8 x 38,5 cm située à la Galerie nationale Tretiakov

Fin 1877, Polenov était sur le front bulgare de la guerre russo-turque, où il exerçait les fonctions d’artiste au quartier général de l’armée russe, mais il retourna à la peinture “cour de Moscou” près d’un an plus tard, en mars 1878, lorsque il est revenu de la guerre. 

Vasily Polenov a changé l’image et l’a saturée de vie, dispersant des figures sur la toile. Il a ajouté une image de l’église Saint-Nicolas le Merveilleux à Plotnik. Les maisons qui recouvraient partiellement l’église du Sauveur sur les Sables ont été rapprochées du centre de la toile et le manoir est également devenu plus visible.

La principale différence entre l’image et la version originale était l’utilisation de motifs de genre, qui donnaient à la toile un récit sans violer l’intégrité de l’image présentée. D’abord les événements de la “vie de la cour” sont représentés, puis après cela, le regard est dirigé vers un autre espace, situé dans les profondeurs de la cour et au-delà puis à travers la grange vers d’autres maisons, une église avec un clocher et un ciel bleu où flottent de rares nuages.

Vasily Dmitrievich Polenov a également saturé sa peinture de lumière, ce qui a donné une si réelle sensation d’air d’été et une telle immédiateté de bonheur, que les visiteurs de la galerie Tretiakov ressentent encore aujourd’hui.



Polenov a été le premier à abandonner le ton brun dominant dans l’art russe pour apporter des couleurs pures et lumineuses, et tout ce qui est représenté est plongé dans un environnement aérien unique imprégné par le soleil.

Sur la pelouse verte, tendue entre les maisons, les cabanons et les palissades en bois, les enfants jouent.

Deux jeunes enfants jouent avec un chat, et le troisième avec un mouchoir sur la tête pleure, la bouche grande ouverte et les poings serrés. 

Devant lui et à gauche se trouve le plus âgé des enfants qui est fasciné par une fleur cueillie, et ne remarque ni le bébé qui pleure, ni le gloussement des poulets.

Au loin, près de la grange, une femme marche, portant un sceau. On voit que c’est dur pour elle à cause de son bras tendu en opposition au sceau. 

Des poulets errent près du puits et, sur le bord droit de la toile, un cheval attelé à une charrette attend patiemment son propriétaire. Derrière le cheval, il y a du linge suspendu à une corde qui sèche près de la clôture

Avec l’addition d’une femme, d’enfants et d’animaux, la cour Polenov est devenue véritablement “Moscou”. 

Derrière la cour et les bâtiments adjacents se trouve une église blanche à cinq dômes avec un clocher en forme de tente qui est l’église de la Transfiguration du Sauveur sur les Sables. Elle a été construite vers 1711 et a été conservée à ce jour. Sur le côté droit de la toile, les contours d’un autre temple avec un clocher sont visibles. C’est l’église Saint-Nicolas le Merveilleux à Plotniki. Cette église, construite en 1691, était située sur l’Arbat, à l’intersection avec Nikolsky et a été démolie en 1932. À droite de celle-ci, les dômes d’une autre église située à Prechistenskaya sont à peine visibles. 

Sur le côté gauche de la toile se trouvent un jardin clôturé et un ancien manoir dont l’extrémité fait face à la pelouse.


J’espère que vous avez apprécié ce tableau autant que moi

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Interesting facts, History, and description of the painting “Moscow Courtyard” by Vasily Dmitrievich Polenov

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“Moscow Courtyard” (Московский дворик) painted by Vasily Dmitrievich Polenov (Василий Дмитриевич Поленов) is considered as the pinnacle of his works. It is the embodiment of Vasily’s main idea that art should give happiness and joy, otherwise it is worthless.

“Moscow Courtyard” is an oil on canvas which combines landscape and genre themes painted. This painting of 64.5 X 80.1 cm is now at the State Tretyakov Gallery in Moscow.


Polenov was embarrassed by his painting “Moscow Courtyard” which represent an idyllic view of old Moscow, and apologized when he sent the landscape at the 1878 Travelling Exhibition .

Moscow courtyard by Vasily Polenov 1878 - Московский дворик
Московский дворик – Moscow courtyard by Vasily Polenov – 1878

But the painting had an unexpectedly great success with the public and Pavel Tretyakov immediately acquired it.

It became so famous that it was replicated on stamps and postcards and became a kind of Moscow emblem.

Vasily even made another version of this painting, which was close in composition to the 1877 sketch for the writer Ivan Turgenev, who lived in France and yearned for Russia. This painting is now in The Tretyakov Gallery.

Another repetition made in 1902 for the doctor and collector Ivan Troyanovsky is now in the State Russian Museum.

Repetition of “Moscow Courtyard” – 1902. Авторство: Adavyd. Собственная работа, CC BY-SA 4.0

Polenov was born in St. Petersburg, where he studied at the Academy of Arts and at the Faculty of Law in the University, then he lived abroad for 4 years. Many were surprised when Vasily returned to Russia thinking that with his noble roots and a diplomat father, it would have been more logical to stay in the same France. But no, Polenov was drawn to his homeland, particularly, to Moscow.

So, in 1877, Polenov came to Moscow, and went looking for an apartment. While visiting a potential apartment he looked through the window and immediately fell in love with the view sat down and drew it. This apartment which he rented was located at the corner of Durnovsky and Trubnikovsky lanes in Moscow. 


Polenov did not paint the painting that became so famous in 1877, but drew a vertical sketch, in a slightly different angle and with a less radiant colour.

Moscow courtyard by Vasily Polenov 1877
“Moscow courtyard” by Vasily Polenov – Oil on cardboard of 48.8 x 38.5 cm situated at the State Tretyakov Gallery

In late 1877 Polenov was on the Bulgarian front of the Russian-Turkish war , where he performed the duties of an artist at the headquarters of the Russian army but he returned to the “Moscow Courtyard” almost a year later, in March 1878, when he got back from the war. 

Vasily Polenov turned the picture over and saturated it with life, scattering figures on the canvas. He added an image of the Church of St. Nicholas the Wonderworker in Plotnik. The houses that partially covered the Church of the Savior on the Sands were moved closer to the center of the canvas and the manor house also became more visible.

The main difference between the picture and the original version was the use of genre motifs, which gave the canvas a narrative without violating the integrity of the presented image. First the events of “yard life” is represented, then after that, the gaze is directed to another area, located in the depths of the courtyard and beyond then through the barn to other houses, a church with a bell tower and a blue sky where rare clouds float.

Vasily Dmitrievich Polenov also saturated his painting with light, which gave such a real feeling of summer air and such immediacy of happiness, which is even now experienced by the visitors of the Tretyakov Gallery.




Polenov was the first to abandon the dominant brown tone in Russian art to bring pure and bright colors, and everything depicted is immersed in a single air environment permeated by the sun.

On the green lawn, stretched between houses, sheds and wooden fences, children play.

Two young children are fiddling with a cat, and the third with a handkerchief on his head is crying, his mouth wide open and clenching his fists. 

In front of him and on the left is the older of the children who is fascinated by a plucked flower, and does not notice either the crying infant, or the clucking of chickens.

In the distance, close to the barn, a woman walks, carrying a bucket. We can see that it is hard for her because of her outstretched arm in opposition to the bucket. 

Chickens roam at the well, and at the right edge of the canvas there is a horse harnessed to a cart, patiently waiting for its owner. Behind the horse, there is laundry hanging on a rope is drying near the fence

With the addition of a woman, children and animals, the Polenov courtyard became truly “Moscow”. 

Behind the courtyard and adjacent buildings is a white five-domed church with a tent-type bell tower which is the Church of the Transfiguration of the Savior on the Sands. It was built around 1711 and was preserved to this day  . On the right side of the canvas, the outlines of another temple with a bell tower are visible. It is the church of St. Nicholas the Wonderworker in Plotniki  . This church, built in 1691, was located on the Arbat , at the intersection with Nikolsky and was demolished in 1932 . To the right of it, the domes of another church located in Prechistenskaya are barely visible. 

On the left side of the canvas there is a fenced garden and an old manor house, the end of which faces the lawn.


I hope you enjoyed this painting as much as I did

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Lire le poème “Bohémiens en Voyage” de Charles Baudelaire en anglais et en français côte à côte

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Aujourd’hui pour changer un peu, j’ai utilisé un poème français de Charles Baudelaire, et pour la peinture j’ai ajouté « La Route de Vladimir » (Vladimirka) peinte en 1892 par Isaac Levitan.

Bonne lecture

Bohémiens en VoyageGypsies Travelling
Les Fleurs du Mal
par Charles Baudelaire
(The Flowers of Evil Translated by F. P. Sturm)
Vladimirka - The Vladimir's Road - 1892 - by Isaac  Levitan
Vladimirka – La route de Vladimir – 1892 – par Isaac Levitan
La tribu prophétique aux prunelles ardentesThe tribe prophetic with the eyes of fire
Hier s’est mise en route, emportant ses petits Went forth last night; their little ones at rest
Sur son dos, ou livrant à leurs fiers appétitsEach on his mother’s back, with his desire
Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes.Set on the ready treasure of her breast.
Les hommes vont à pied sous leurs armes luisantesLaden with shining arms the men-folk tread
Le long des chariots où les leurs sont blottis,By the long wagons where their goods lie hidden;
Promenant sur le ciel des yeux appesantisThey watch the heaven with eyes grown wearied
Par le morne regret des chimères absentes.Of hopeless dreams that come to them unbidden.
Du fond de son réduit sablonneux, le grillon,The grasshopper, from out his sandy screen,
Les regardant passer, redouble sa chanson;Watching them pass redoubles his shrill song;
Cybèle, qui les aime, augmente ses verdures,Dian, who loves them, makes the grass more green,
Fait couler le rocher et fleurir le désertAnd makes the rock run water for this throng
Devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvertOf ever-wandering ones whose calm eyes see
L’empire familier des ténèbres futures.Familiar realms of darkness yet to be.

J’espère que vous avez apprécié ce poème autant que moi.

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Read the poem “Gypsies Traveling” by Charles Baudelaire in English and French side by side

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Today to change a bit, I used a french poem by Charles Baudelaire, and for painting I added “The Vladimir’s Road” (Vladimirka) painted in 1892 by Isaac Levitan.

Enjoy your reading

Bohémiens en VoyageGypsies Travelling
Les Fleurs du Mal
par Charles Baudelaire
(The Flowers of Evil Translated by F. P. Sturm)
Vladimirka - The Vladimir's Road - 1892 - by Isaac  Levitan
Vladimirka – The Vladimir’s Road – 1892 – by Isaac Levitan
La tribu prophétique aux prunelles ardentesThe tribe prophetic with the eyes of fire
Hier s’est mise en route, emportant ses petits Went forth last night; their little ones at rest
Sur son dos, ou livrant à leurs fiers appétitsEach on his mother’s back, with his desire
Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes.Set on the ready treasure of her breast.
Les hommes vont à pied sous leurs armes luisantesLaden with shining arms the men-folk tread
Le long des chariots où les leurs sont blottis,By the long wagons where their goods lie hidden;
Promenant sur le ciel des yeux appesantisThey watch the heaven with eyes grown wearied
Par le morne regret des chimères absentes.Of hopeless dreams that come to them unbidden.
Du fond de son réduit sablonneux, le grillon,The grasshopper, from out his sandy screen,
Les regardant passer, redouble sa chanson;Watching them pass redoubles his shrill song;
Cybèle, qui les aime, augmente ses verdures,Dian, who loves them, makes the grass more green,
Fait couler le rocher et fleurir le désertAnd makes the rock run water for this throng
Devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvertOf ever-wandering ones whose calm eyes see
L’empire familier des ténèbres futures.Familiar realms of darkness yet to be.

I hope you enjoyed this poem as much as I did.

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Lisez le poème “Une tempête” d’Emily Dickinson en anglais et en français côte à côte

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Je ne sais pas pourquoi, mais le mot tempête me fait toujours penser à la mer, alors aujourd’hui j’ai inclus le tableau “Vent fort” peint par le peintre Russe Ivan Aivazovsky en 1856.

A tempestUne tempête
Traduit par Akirill.com
Strong Wind by Ivan Aivazovsky - 1856 Vent fort d'Ivan Aivazovsky - 1856
Vent fort d’Ivan Aivazovsky – 1856
An awful tempest mashed the air,Une terrible tempête a écrasé l’air,
The clouds were gaunt and few;Les nuages ​​étaient décharnés et peu nombreux;
A black, as of a spectre’s cloak,Un noir, comme un manteau d’un spectre,
Hid heaven and earth from view.Caché le ciel et la terre du regard.
The creatures chuckled on the roofsLes créatures riaient sur les toits
And whistled in the air,Et sifflaient dans l’air,
And shook their fists and gnashed their teeth.Et agitaient leurs poings et grinçaient des dents.
And swung their frenzied hair.Et balançaient leurs cheveux frénétiques.
The morning lit, the birds arose;Le matin s’illumina, les oiseaux se levèrent ;
The monster’s faded eyesLes yeux fanés du monstre
Turned slowly to his native coast,Tourné lentement vers sa côte natale,
And peace was Paradise!Et la paix était le Paradis !

J’espère que vous avez apprécié ce poème autant que moi.

Si vous voulez plus de poèmes de cet auteur, vous pouvez visiter sa page. Les poèmes sont en anglais.

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