Lire le poème “Bohémiens en Voyage” de Charles Baudelaire en anglais et en français côte à côte

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Aujourd’hui pour changer un peu, j’ai utilisé un poème français de Charles Baudelaire, et pour la peinture j’ai ajouté « La Route de Vladimir » (Vladimirka) peinte en 1892 par Isaac Levitan.

Bonne lecture

Bohémiens en VoyageGypsies Travelling
Les Fleurs du Mal
par Charles Baudelaire
(The Flowers of Evil Translated by F. P. Sturm)

Vladimirka – La route de Vladimir – 1892 – par Isaac Levitan

Vladimirka - The Vladimir's Road - 1892 - by Isaac  Levitan
Vladimirka – La route de Vladimir – 1892 – par Isaac Levitan
La tribu prophétique aux prunelles ardentesThe tribe prophetic with the eyes of fire
Hier s’est mise en route, emportant ses petits Went forth last night; their little ones at rest
Sur son dos, ou livrant à leurs fiers appétitsEach on his mother’s back, with his desire
Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes.Set on the ready treasure of her breast.
Les hommes vont à pied sous leurs armes luisantesLaden with shining arms the men-folk tread
Le long des chariots où les leurs sont blottis,By the long wagons where their goods lie hidden;
Promenant sur le ciel des yeux appesantisThey watch the heaven with eyes grown wearied
Par le morne regret des chimères absentes.Of hopeless dreams that come to them unbidden.
Du fond de son réduit sablonneux, le grillon,The grasshopper, from out his sandy screen,
Les regardant passer, redouble sa chanson;Watching them pass redoubles his shrill song;
Cybèle, qui les aime, augmente ses verdures,Dian, who loves them, makes the grass more green,
Fait couler le rocher et fleurir le désertAnd makes the rock run water for this throng
Devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvertOf ever-wandering ones whose calm eyes see
L’empire familier des ténèbres futures.Familiar realms of darkness yet to be.

J’espère que vous avez apprécié ce poème autant que moi.

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Read the poem “Gypsies Traveling” by Charles Baudelaire in English and French side by side

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Today to change a bit, I used a french poem by Charles Baudelaire, and for painting I added “The Vladimir’s Road” (Vladimirka) painted in 1892 by Isaac Levitan.

Enjoy your reading

Bohémiens en VoyageGypsies Travelling
Les Fleurs du Mal
par Charles Baudelaire
(The Flowers of Evil Translated by F. P. Sturm)

Vladimirka – The Vladimir’s Road – 1892 – by Isaac Levitan

Vladimirka - The Vladimir's Road - 1892 - by Isaac  Levitan
Vladimirka – The Vladimir’s Road – 1892 – by Isaac Levitan
La tribu prophétique aux prunelles ardentesThe tribe prophetic with the eyes of fire
Hier s’est mise en route, emportant ses petits Went forth last night; their little ones at rest
Sur son dos, ou livrant à leurs fiers appétitsEach on his mother’s back, with his desire
Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes.Set on the ready treasure of her breast.
Les hommes vont à pied sous leurs armes luisantesLaden with shining arms the men-folk tread
Le long des chariots où les leurs sont blottis,By the long wagons where their goods lie hidden;
Promenant sur le ciel des yeux appesantisThey watch the heaven with eyes grown wearied
Par le morne regret des chimères absentes.Of hopeless dreams that come to them unbidden.
Du fond de son réduit sablonneux, le grillon,The grasshopper, from out his sandy screen,
Les regardant passer, redouble sa chanson;Watching them pass redoubles his shrill song;
Cybèle, qui les aime, augmente ses verdures,Dian, who loves them, makes the grass more green,
Fait couler le rocher et fleurir le désertAnd makes the rock run water for this throng
Devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvertOf ever-wandering ones whose calm eyes see
L’empire familier des ténèbres futures.Familiar realms of darkness yet to be.

I hope you enjoyed this poem as much as I did.

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Lisez le poème “Une tempête” d’Emily Dickinson en anglais et en français côte à côte

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Je ne sais pas pourquoi, mais le mot tempête me fait toujours penser à la mer, alors aujourd’hui j’ai inclus le tableau “Vent fort” peint par le peintre Russe Ivan Aivazovsky en 1856.

A tempestUne tempête
Traduit par Akirill.com

Vent fort d’Ivan Aivazovsky – 1856

Strong Wind by Ivan Aivazovsky - 1856 Vent fort d'Ivan Aivazovsky - 1856
An awful tempest mashed the air,Une terrible tempête a écrasé l’air,
The clouds were gaunt and few;Les nuages ​​étaient décharnés et peu nombreux;
A black, as of a spectre’s cloak,Un noir, comme un manteau d’un spectre,
Hid heaven and earth from view.Caché le ciel et la terre du regard.
The creatures chuckled on the roofsLes créatures riaient sur les toits
And whistled in the air,Et sifflaient dans l’air,
And shook their fists and gnashed their teeth.Et agitaient leurs poings et grinçaient des dents.
And swung their frenzied hair.Et balançaient leurs cheveux frénétiques.
The morning lit, the birds arose;Le matin s’illumina, les oiseaux se levèrent ;
The monster’s faded eyesLes yeux fanés du monstre
Turned slowly to his native coast,Tourné lentement vers sa côte natale,
And peace was Paradise!Et la paix était le Paradis !

J’espère que vous avez apprécié ce poème autant que moi.

Si vous voulez plus de poèmes de cet auteur, vous pouvez visiter sa page. Les poèmes sont en anglais.

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Read the poem “A Tempest” by Emily Dickinson in English and French side by side

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I do not know why, but the word tempest always make me think of the sea, so today I included the painting “Strong Wind” painted by the Russian painter Ivan Aivazovsky in 1856.

A tempestUne tempête
Traduit par Akirill.com

Strong Wind by Ivan Aivazovsky – 1856

Strong Wind by Ivan Aivazovsky - 1856
An awful tempest mashed the air,Une terrible tempête a écrasé l’air,
The clouds were gaunt and few;Les nuages ​​étaient décharnés et peu nombreux;
A black, as of a spectre’s cloak,Un noir, comme un manteau d’un spectre,
Hid heaven and earth from view.Caché le ciel et la terre du regard.
The creatures chuckled on the roofsLes créatures riaient sur les toits
And whistled in the air,Et sifflaient dans l’air,
And shook their fists and gnashed their teeth.Et agitaient leurs poings et grinçaient des dents.
And swung their frenzied hair.Et balançaient leurs cheveux frénétiques.
The morning lit, the birds arose;Le matin s’illumina, les oiseaux se levèrent ;
The monster’s faded eyesLes yeux fanés du monstre
Turned slowly to his native coast,Tourné lentement vers sa côte natale,
And peace was Paradise!Et la paix était le Paradis !

I hope you enjoyed this poem as much as I did.

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Lisez le poème “Ma Muse” d’Alexandre Pouchkine en français et en russe côte à côte

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< < < Je me Souviens d’un Moment Merveilleux (Kern) (Ru/Fr) / I Remember a Wonderful Moment (Kern) (Ru/Eng) / Я помню чудное мгновенье (Керн) (Рус/Анг.) / (Рус/ Фра.)
Matin d’automne / Autumn morning / Осеннее утро (Рус/Анг.) / (Рус/ Фра.) > > >


Aujourd’hui, le poème “Ma Muse” côte à côte en russe et en français accompagné du tableau “Une Muse” peint en 1887 par Konstantin Korovin

МузаMa Muse
Александр ПушкинTraduit et mis côte à côte par Akirill.com
04/19/2023

Une Muse – 1887 by Konstantin Korovin

A Muse - 1887 by Konstantin Korovin
В младенчестве моем она меня любилаAu temps de ma jeunesse elle m’aimait,
И семиствольную цевницу мне вручила.Et la flûte à sept pieds qu’elle m’a tendue.
Она внимала мне с улыбкой — и слегка,Elle m’a écouté avec un sourire – et légèrement,
По звонким скважинам пустого тростника,Le long des ouvertures résonnant des bois
Уже наигрывал я слабыми перстамиJe jouais avec des doigts tendres :
И гимны важные, внушенные богами,Des hymnes importants inspirés des dieux,
И песни мирные фригийских пастухов.Et le chant paisible du berger phrygien.
С утра до вечера в немой тени дубовDu matin au soir dans l’ombre muette du chêne
Прилежно я внимал урокам девы тайной,J’ai suivi assidûment les leçons de l’étrange servante ;
И, радуя меня наградою случайной,Et, me ravissant avec une récompense aléatoire,
Откинув локоны от милого чела,Rejetant ses boucles de son front chérie,
Сама из рук моих свирель она брала.Elle-même m’a pris la flûte des mains.
Тростник был оживлен божественным дыханьемLe roseau était animé par le souffle divin
И сердце наполнял святым очарованьем.Et le cœur rempli d’un saint enchantement.
1823.

J’espère que vous avez apprécié ce poème autant que moi

Vous pouvez également lire d’autres poèmes d’Alexandre Pouchkine


< < < Je me Souviens d’un Moment Merveilleux (Kern) (Ru/Fr) / I Remember a Wonderful Moment (Kern) (Ru/Eng) / Я помню чудное мгновенье (Керн) (Рус/Анг.) / (Рус/ Фра.)
Matin d’automne / Autumn morning / Осеннее утро (Рус/Анг.) / (Рус/ Фра.) > > >

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Read the poem “My Muse” by Alexander Pushkin in English and Russian side by side

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< < < Je me Souviens d’un Moment Merveilleux (Kern) (Ru/Fr) / I Remember a Wonderful Moment (Kern) (Ru/Eng) / Я помню чудное мгновенье (Керн) (Рус/Анг.) / (Рус/ Фра.)
Matin d’automne / Autumn morning / Осеннее утро (Рус/Анг.) / (Рус/ Фра.) > > >


Today the poem “My Muse” side by side in Russian and English accompanied by the painting “A Muse” painted in 1887 by Konstantin Korovin

МузаMy Muse
Александр ПушкинTranslated by Ivan Panin
Put side by side by Akirill.com
04/18/2023

A Muse – 1887 by Konstantin Korovin

A Muse - 1887 by Konstantin Korovin
В младенчестве моем она меня любилаIn the days of my youth she was fond of me,
И семиствольную цевницу мне вручила.And the seven-stemmed flute she handed me.
Она внимала мне с улыбкой — и слегка,To me with smile she listened; and already gently
По звонким скважинам пустого тростника,Along the openings echoing of the woods
Уже наигрывал я слабыми перстамиWas playing I with fingers tender:
И гимны важные, внушенные богами,Both hymns solemn, god-inspired
И песни мирные фригийских пастухов.And peaceful song of Phrygian shepherd.
С утра до вечера в немой тени дубовFrom morn till night in oak’s dumb shadow
Прилежно я внимал урокам девы тайной,To the strange maid’s teaching intent I listened;
И, радуя меня наградою случайной,And with sparing reward me gladdening
Откинув локоны от милого чела,Tossing back her curls from her forehead dear,
Сама из рук моих свирель она брала.From my hands the flute herself she took.
Тростник был оживлен божественным дыханьемNow filled the wood was with breath divine
И сердце наполнял святым очарованьем.And the heart with holy enchantment filled.
1823.

I hope you enjoyed this poem as much as I did

You can also read others poems by Alexander Pushkin


< < < Je me Souviens d’un Moment Merveilleux (Kern) (Ru/Fr) / I Remember a Wonderful Moment (Kern) (Ru/Eng) / Я помню чудное мгновенье (Керн) (Рус/Анг.) / (Рус/ Фра.)
Matin d’automne / Autumn morning / Осеннее утро (Рус/Анг.) / (Рус/ Фра.) > > >

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Lisez « La Route Non Empruntée » de Robert Frost, en anglais et en français côte à côte

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Robert Lee Frost (26 mars 1874 – 29 janvier 1963) était un poète américain connu pour ses représentations réalistes de la vie rurale qu’il utilisait pour examiner des thèmes sociaux et philosophiques complexes. Fréquemment honoré de son vivant, il est le seul poète à avoir reçu quatre prix Pulitzer de poésie.

The Road Not TakenLa Route Non Empruntée
by Robert Frostpar Robert Frost
Two roads diverged in a yellow wood,Deux routes divergeaient dans un bois jaune,
And sorry I could not travel bothEt désolé de ne pas pouvoir prendre les deux
And be one traveler, long I stoodEt de n’être qu’un voyageur, je me suis longtemps arresté
And looked down one as far as I couldEt en ai suivis une du regard aussi loin que je le pus
To where it bent in the undergrowth;Jusqu’à l’endroit où elle tournait dans les sous-bois ;
Then took the other, as just as fair,Puis je pris l’autre, tout aussi magnifique,
And having perhaps the better claim,Et ayant peut-être l’avantage,
Because it was grassy and wanted wear;D’une herbe qu’on pouvait fouler;
Though as for that the passing thereBien que pour cela les passages
Had worn them really about the same,Les avait vraiment usé de façon identique,
And both that morning equally layEt les deux ce matin-là gisaient également
In leaves no step had trodden black.Sous des feuilles, qu’aucun pas n’avait noircies.
Oh, I kept the first for another day!Oh, j’ai gardé la première pour un autre jour !
Yet knowing how way leads on to way,Pourtant, sachant comme un chemin nous mène à l’autre,
I doubted if I should ever come back.Je doutais d’y revenir un jour.
I shall be telling this with a sighJe devrais dire cela avec un soupir
Somewhere ages and ages hence:Donc quelque part depuis des siècles et des siècles:
Two roads diverged in a wood, and I—Deux routes divergeaient dans un bois, et je—
I took the one less traveled by,J’ai pris celle qui était le moins fréquentée,
And that has made all the difference.Et cela a fait toute la différence.

J’espère que vous avez apprécié ce poème autant que moi.

Vous pouvez également lire : « Mending Wall » de Robert Frost, anglais et français côte à côte avec analyse

Ou jetez un oeil à notre page de poésie américaine

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Read “The Road Not Taken” by Robert Frost , English and French side by side

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Robert Lee Frost (March 26, 1874 – January 29, 1963) was an American poet known for his realistic depictions of rural life which he used to examine complex social and philosophical themes. Frequently honored during his lifetime, he is the only poet to receive four Pulitzer Prizes for Poetry.

The Road Not TakenLa Route Non Empruntée
by Robert Frostpar Robert Frost
Two roads diverged in a yellow wood,Deux routes divergeaient dans un bois jaune,
And sorry I could not travel bothEt désolé de ne pas pouvoir prendre les deux
And be one traveler, long I stoodEt de n’être qu’un voyageur, je me suis longtemps arresté
And looked down one as far as I couldEt en ai suivis une du regard aussi loin que je le pus
To where it bent in the undergrowth;Jusqu’à l’endroit où elle tournait dans les sous-bois ;
Then took the other, as just as fair,Puis je pris l’autre, tout aussi magnifique,
And having perhaps the better claim,Et ayant peut-être l’avantage,
Because it was grassy and wanted wear;D’une herbe qu’on pouvait fouler;
Though as for that the passing thereBien que pour cela les passages
Had worn them really about the same,Les avait vraiment usé de façon identique,
And both that morning equally layEt les deux ce matin-là gisaient également
In leaves no step had trodden black.Sous des feuilles, qu’aucun pas n’avait noircies.
Oh, I kept the first for another day!Oh, j’ai gardé la première pour un autre jour !
Yet knowing how way leads on to way,Pourtant, sachant comme un chemin nous mène à l’autre,
I doubted if I should ever come back.Je doutais d’y revenir un jour.
I shall be telling this with a sighJe devrais dire cela avec un soupir
Somewhere ages and ages hence:Donc quelque part depuis des siècles et des siècles:
Two roads diverged in a wood, and I—Deux routes divergeaient dans un bois, et je—
I took the one less traveled by,J’ai pris celle qui était le moins fréquentée,
And that has made all the difference.Et cela a fait toute la différence.

I hope you enjoyed this poem as much as I did.

You can also read: “Mending Wall” by Robert Frost, English and French side by side with analysis

Or have a look at our page of American Poetry

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Découvrez le tableau “La Mer Noire” d’Ivan Aïvazovski

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Ivan Aïvazovski (Иван Айвазовский) est le plus célèbre peintre de marine russe, un véritable poète de la mer dont les œuvres sont largement connues dans le monde entier.

Le tableau “La mer Noire” (Черное море) qu’il a peint en 1881 est l’une de ses peintures les plus significatives, et est même considérée par beaucoup comme l’apogée de son travail. Il s’agit d’une large huile sur toile de 149 X 208 cm représentant la Mer Noire au moment du début d’une tempête. Peint dans le style du romantisme, ce tableau de marine se trouve aujourd’hui à la galerie nationale Tretiakov, à Moscou

Le tableau « La Mer Noire » est saisissant par son ampleur et sa profondeur. La mer semble si sauvage et indomptable, le bateau si petit.

Le premier nom du tableau était “Une tempête commence à éclater sur la mer Noire” et même s’il s’agit d’une toile large, ce n’est pas la plus grande des œuvres d’Aïvazovski. Il a peint une suite du tableau « La Mer Noire » dans une œuvre distincte intitulée “Parmi les vagues”. Celle ci peut être considérée comme une immense toile.

Dans le tableau, « La Mer Noire », la palette très habilement choisie par Ivan Aïvazovski, décrit la véritable essence de l’élément marin et l’origine du nom de la Mer Noire devient immédiatement claire.

Au premier plan, il y a la soi-disant «vague d’Aïvazovski». Il s’agit d’une vague avec des boucles de mousse, une vague translucide obtenue par la technique du glacis. L’eau a déjà pris une teinte plombée profonde, et les crêtes des vagues annoncent le début d’une tempête. 

Dans presque toutes les peintures marines, les personnages ne sont qu’un moyen de souligner la puissance des éléments, et au centre de la toile, on peut voir un bateau solitaire s’élever fièrement au-dessus de la surface de la mer, mais si loin et semblant si petit, tellement sans défense. Être par un tel temps en pleine mer est mortel. Connaissant la nature rude et imprévisible de la mer Noire, on ne peut que sympathiser avec les marins qui y sont entrés dans une tempête. 

Ce voilier peut être vu comme un symbole de l’insignifiance de l’homme face à l’univers et en même temps le signe d’une envie de voyager romantique.

Mais grâce à la ligne blanche frappante de l’horizon qui divise le tableau en deux, nous nous demandons maintenant si le temps va changer et offrir au voilier l’occasion de rejoindre ses côtes natales en toute sécurité.

 

En arrière-plan un ciel gris sombre couvert de nuages ​​menace une averse prolongée et un orage dangereux. 

En regardant la photo, on a l’impression d’être soi-même sur la mer Noire au moment de la tempête et on sent les éléments approcher.

J’espère que vous apprécierez ce tableau autant que moi

Vous pouvez également lire notre article précédent sur La 9ème Vague par Ivan Aivazovsky

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Discover the painting “The Black Sea” by Ivan Aivazovsky

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Ivan Aivazovsky (Иван Айвазовский) is the most famous Russian marine painter, a true poet of the sea whose works are widely known all over the world.

The canvas “The Black Sea” (Черное море) which he painted in 1881 is one of his most significant paintings, and is even is considered by many to be the pinnacle of his work. It is a wide oil on canvas of 149 X 208 cm depicting the Black Sea at the moment of the beginning of a storm. Painted in the romanticism style, this marina painting is now at the State Tretyakov gallery, in Moscow

The painting “The Black Sea” is striking in its scale and depth. The sea seems so wild and indomitable, the boat so tiny.

The first name of the painting was “A storm begins to break out on the Black Sea” and even though it is a wide canvas it is not the largest of Aivazovsky’s works.  He painted a continuation of the picture “The Black Sea” in a separate work called “Among the Waves”, and which can be considered a huge canvas.

In the painting, “The Black Sea”, the palette which is very skillfully chosen by Ivan Aivazovsky, describes the real essence of the sea element and the origin of the name of the Black Sea immediately becomes clear.

In the foreground there is the so-called “Aivazovsky’s wave”. This is a wave with foam curls, a translucent wave obtained by the glazing technique. The water has already taken on a deep leaden hue, and the crests of the waves show the beginning of a storm. 

In almost all marine paintings, people are just a way to emphasize the power of the elements, and in the center of the canvas we can see a lonely boat proudly rising above the sea surface, but so far and seeming so tiny, so defenseless. To be in such weather in the middle of the open sea is deadly. Knowing the harsh and unpredictable nature of the Black Sea, one can only sympathize with the sailors who got into a storm on it.

This sailboat can be seen as a symbol of the insignificance of man in front of the universe and at the same time a sign of a romantic wanderlust.

But thanks to the striking white line of the horizon which divides the painting in half we now wonder if the weather will change and provide an opportunity for the sailboat to get to its native shores safely.

 In the background a gloomy gray sky covered with clouds threatens a prolonged downpour and a dangerous thunderstorm. 

Looking at the picture, it feels like you yourself are on the Black Sea at the time of the storm and you feel the approaching elements.

I hope you enjoy this painting as much as I did

You can also read our earlier article about The 9th Wave by Ivan Aivazovsky

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